où le fond est sablonneux et Où il y a peu d’eau. Il resté
quelquefois à sec sur le sable ou dans la vase, apres què
la mer s’est retirée, et vit quelque- temps dans cet état;
Lés 'gens du pays le regardent comme venimeux, parce
que le corbeau n’en maiige pas. Lorsqu’on lé touché* la
matière argentée qui le colore reste attachéé aux doigts.
Son nom de vogmoere ou vaamgaere signifie demoiselle
des anses i, ou jument des anses.
- Nous trouvons ce tra cb y p lè re c ité sous le nom de
gymnogaster arcticus, dans deUx ouvrages réeens sur les
poissons du Nord 5 mais la description n’en a pas été
faite sur la nature même* de sorte que les auteurs i^ilütent
peu à ce que Brimnich et Ôlafseü nous ont déjà appris.
M. Faber8 a inséré dans son Histoire des poissons de
l’Islande une description du trachyptère faite ' d’après
Brünnich : il nous fournit cependant quelques ren|j|JJie-
mens précieux. Ainsi il nous procure l’identité spécifique
du bogmare d’Olafeen et du gymnogastre de Briinnieh,
puisque celui-ci. a travaillé stir un des exemplaires mêmes:
du voyageur islandais. L’autre individu* privé de sa tête,
est Encore iOnser^ dans le Muséum de l’uni verSré^ïde-
Copenhague. Malgré la grande rareté dé èêtte espè#ë^ il
nous démontre au^^que le poisson nommé v ig m a r ^ x
les Islandais j, est déjà connu depuis long-temps, puisqu’il
se trouve dans les écrits de Jo n Gndmunsen, .savant
Islandais, mort en i 658, et auteur d’une histoire* naturelle
de l’Islande. ,
,M. Nilson^ompte aussi ïe gymnogastré dans édù proj[.
OUfsen fovyetsen^ Ûéscr., dp l ^ s l a n d e j , , s~
2. NatàrgescS. der Flèche Tïldnd’/ ,^ , 66; — 3. Pred. icfitfyoî: Scetnd., p. ioG.
drome de l’iclïthyologie Scandinave.» Ce poisson n’e st,
suivant lùi,(é t ce qùi ëàt conformé à Ve que" l’on observe
sur les bords du la-Méditerranée, presque jamais pris dans
lesefilets dgspjcjieurs, maisf il|est jjgté -§ur la gtlkve par
la tempête. Il serait moins rare en Islande que, sur les
Fotes de Norwége., car^ M- ^exprime ains,i : raro in
Islandieé, ^rarissime in Norwegioe ]î>@rmlis littora. Le
seul individu quiVtàché avoiVetV’pris-sur les côtés de
Norvège, |esVconservé dausîe Mjj^sée de Stockholm.
IS s t à regretter que ces deux.savans, zoologistes n’aient
pas .Aurifié les nombres des.;rayons, de la dorsale de leur
individu; car nous devons faire remarquer la différence
assez igrande qui ’ existe entre lès-nombres de râydns
notés par Brünnich, à la- vérité‘,vayec un point dp doùte
( aoo Pj^ et ceï&- que nous conqU^ns. Si les nombres de
Brünnich ' étaient à très - peu{,de chose prés exacts., ,on
ne pourrait expliquer céttp différence de vingt-cinq rayons
eptrerips. deux dorsales, que par une variété qui levait
peut-être meme spécifique.
DESGIMHÈT&ES.
Nous passons maintenant aux espèces à ventrales formées
d’un seul rayon alongé, qî* lé' plus souvent dilaté
âu bout,, qui sont les £ vrais gymnetres à ans le sens dé
Bloch (Syst. posth. p. 481).
La Méditerranée nous en a fourni cinq individus,
qui nous paraissent appartenir à deux espèces ; mais dont
aucun nest absolument complet, cependant nous allons
les décrire tels que nous les avons sous les yeux.