que ce ne fût un trachyptere qui avait perdu son panache
et ses ventrales, tout le reste de ses caractèresset l’ensemble
de ses formés sdrit al)Solument ceux des autres
espèces de cè genre:
Voici "un extrait de* ces descriptions faites, dë l’aveu des
auteurs, sur Æs individus secs et, fort mal conserves.^
« La tête est com p r im é e ,; ainsi qp..e fe çorps; le tronc alongé,
, argenté j ses; écajll,es tombent; la tête est droite en dessus.,-oblique
en dessous, large au droit des narines; le front.se rétrécit en dessus
pqur former la carène de la nuque; la mâchoire .supérieur.®: a4six
dents assez grandes, aiguës et dirigées vers5lefond de l^bottcjie;
l’inférieure est un peu plus courte et-a huit^dents semblables aux
supérieures. Le palais et la , gorge en manquent.-Ces échantillons
avaient perdu leur membrane brancbiostège ; il y a de chaque $ t é
quatre branchies couvertes d’un grand.aperçule. Le tronc diminue
-“ 'ïfêB! Pa!r W ® queue ,pointue; ladi-giie-latérale,
b oaurbée,isi^t le ventre, et a des écailles oblongues, striées en étoile,,
; . aiguës : versJa. queue elles ont chacune un aigmUon ,|^ourh^ La
dorsale, jrçpée;-(HPîtiOEce.-à la; nuque; finit avantde,bout de
la queue , et, (a a^enynons près de deux cents j-ayans. Selon
Brünnich, la raJ °V si Olafsen n’^ en^omgte^ que
«ciirq. Le ventre est rendu âprepaf une double série de petits nceuds;
rtopt le corps est argenté. U y a du, noir à la nuque et entre .les
yeux, une tachie npire au dos, efune au-dessus (fej’anus. Les na-
* geoires du dos et de la queue sont d’ùn rouge yif, Satlongueur.est
de deux aunes (quatre pieds), sa hauteur de sgpt- pouces.1 A,
Il n est personne, un peu habitué à des descriptions
faites d’âprèS' des individus incomplets, qui ïfe' recomfaissè
là un tracliÿptère. ' v
1 (Ües ^onjéçturé^^eïifient d’ailleüïs d’être pleinement
vérifiêe^ par rëxamen du poisson lui-même, que M. Le
1. Olafsen et Brünnich,'/oc. cil., Bloçhÿ Sy*st. posth.uj p. 5*8.
Français, négociant [dû Havre, vient* de. rapporter du
Gap-?Nopd. l’individmait perdu son panache et
ses- ventrales j nous le trouvons encore assez-bien conservé
pour en d©.nne® une descriptions,aussi^exaete que celle des
espèces pr^céd-entes^e® pour déterminer ses rapports avec
les trachyptères^, auxquels rassemble L©èi bôgma-re. î
Seç^e£^es^ég|ié, Wa re^çorps aussr baut',r)M.âis la queue plus
' courte que celle^de n$u>çe trÈèfiypiimiis faix. La plus grande hauteur
du/^è^psioe ifyefjarp au qifàrt def la longueâr ' totafev'iet elle
enîfait le s^mièraâje, la' Vandale n.yÜtant pàà»*'cb®ipri sé. Sa?, hauteur,
, pr^sp à la nuque,^st, pioi^for|ô <^|rh quart,que celle,dü trônc;
et<c.elle dgtïj^qpeü^^^aux-deM ^prs^post^ri^y^d!1* ^ 0’-?8’ jgSjjÉÉP
core pluj^ detdëux liei's deda plus grande-hailtaUr.,-,.,
%a Jjêtq^est ;un ppu plus alongéç que , celle di% traçhyptère en
faux. La , aorsafea-presqq.cfe mêmi&ndmbm^é rayons;,,y .comprenant
ceux dp panache;, j’^ fjo n ip ^ c en t Soixante' quinze. Ces
rayons ont dés^srann fines "qu#éèllës'de nos trachypterùs
faix'oWHris f, mais efl^'disim'^ent suffisà’nÿmént- celui - ci de notre
$ÿ4 êi‘@pt'ère, lequel à-la queue beaucoup .plw^grêle,; et qüï, sous ce
rapport ne pourrait également être Bonfondii^avecde bogmare. Les
taches du trachyptèrè du £ïord spnt plus,-Fecidéés-|qpe celle,s des
- .pq^sons de Ja 'Méditerranée*; elles jse^détachentjbailleurs,,^sqr un
fond, ,argentp|aussi b r illan t,^etdes ^ n a geoifès^Mn^^lo r ées. eje m ême
en rose vif. U pejeste^de la caudale1 que la baàê de ses- m’incxpaùx
rayons Mis sont attachés de même sur le'haut de’la qu'eue. Il h’ÿ
en a qué sept. La ligne latérale af les‘pbintes de^sinnalÆier^ assez
fines, leSdérhîèr1 d’onnë de son milieu une épine pointue qui
avânce sur la caudale, r 8
L’individu qst long de deux pieds huit, pouces.
D’après fe§ vo^geurs dàmoispe poiséon a la chair tendre
et gélatineusefll pénètre dans les anses flè l’Islande, lors
de la haute marée, et préférablement dans les endroits
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