Il l’avait observé au Port-LoursdeTIsle-de-Franeë en
Novembre 1769; l'espèce n’esf ïpitS ‘trègyBbtoînune dans ces
parages (non omnino inlis' est, dicitÿyïet quoiqu’elle ait
peu de chair, on ne l’-y méprise point absolument.
Il nous rèstè à pârlèf ^d’Equiila qu i, avéc un c&rps
aûssi ’élevé et avec des’ côtés de l’anâle autant plus tran-
cHans ^ti’à 'âucun autre,* ont envtmèmë^tém^^?esihusëâti
beaucoup 'phi’s ’court, les’ds£du nez /ne?férnîarit point He
saillie, en d e tte que, la bouche" étant‘fernree, la partie
antérieure du chanfrein sérriblh^sè relever ‘e t -sfp cdfl|ï-
nuer par unC:cburbes concà^vë presque jusqùeé an» haut du
triangle formé par l’interpariétal.
jL'EquiÆ ^ktMéî^
( E qu iila insidiatriæj^Zeus insidiatpr , Bloch;,de Zée ^usé,
Lacép|la | |
S' T e l: ë&l le ' poissbh qüe Bloch a nommé le rusé ïk éu s
insidiatorf’fràppé qu’il était de la ^protiacïrHtë tte son
müsëau et dë la facîhté quelle doit lui dopnér .^ J a is ir
à ïïmprpÿist^ I^Sypé^i^s animaux qui ffagen,t(,a -sa|g^MJ|f
Des réflexipqs qu’il fait kjÇ^suj^f, il semble r^ u k e r’^quil
n’avait pas vu laldorée ordinaire-à l’étâffe^^.càr sa bouche
nëst pas moinsiprotractile que cëllé’idë ^cét'|4equnla ééme
tout autre.
Bloch avaifer^miéé Jpïc^sOnfide Surate ^feh dlH^aififité
recueilli par le. doëtmr iM.eenigiî^ç é^urèsïsemhiiënts! an^
noÉacer quai enl av*it| suùÿrlÉ#îyëuic deux iridividusî/ un
à ventrales courtes, l’autre cmventinles 'très-pfolongées.
- M. Leschenault nous a envoyé de Pondichéry, sous le
nom düolé-karé, un eqüula parfaitement semblable àu
zeus insidiator à ventrales courtes de Bloch, et que nous
n’hésitons pas àqjr rapporter. M. Dussumier se l’est aussi
procuré sur la c<fte de Malabar. -
La c’ôürbé de son ventre est plus' ‘convexe que celle de son
,dos ;’^ à longueur’■ '(d¥ bouche fermée) né comprend sa hauteur
qu’un peu plût de deux fois1. Dans çet état, la mâchoire inférieure
est tout-à-fait perpendiculaire; à quoi s’ajoutent, pour caractériser
la phjgiono^pâe, un,chanfrein très-court^ concave, et un triangle
du- Crâne très-rele\é. Lorsqu© sa bouche s’étend, elle ne descend
pas'cômmé dans les'âutres.espèces, mais' demeure dirigée vers le
1 "haut, ou elle reste au m‘ôins horizontale ; 1© corps est très-comprimé;
‘ lés de%ts sont très-fines' ét: Wè^coürtesVdés épines du dèSStis de
‘ * l’orbite- peu» apparentes, lésiaiguillons des nageoires médiocres et
. j* comprimés., On rie voit, pas. derdentelures au préopereuîe; la ligne
latérale, à p.eu près parallèle; au dos,^ se continue jusque très-près
«^jdu jbout de la quelle, où elle disparaît. Je n’ai pu découvrir qüe
quatre, rayqns ‘aux bran,chies; lesi autres nombres sont commé
dansJpresque tout le g e n r ^ ^
D. 8/16; A. 3/14; C. 17, etc.
Tout ce poisson est d’un be,l éclat d’argent, teint vers le dos d’un
violet métallique; des tachés brunes inégales, disposées verticalement
trois à trois ou quatre.à quatre, forment neuf ou dix bandes
qui descendent verticalement du dós Veis1-la ligne latérale; lès
nageoires sont jaunâtres.
Nos individus sont longs de quatre pouces, et c’est, selon
M. Leschenault, toute la taille à laquelle ils parviennent.
Ce poisson, représenté,par Bloch dans sa forme principale,
n’a pas seis bandes/brunes: aussi,.Divisées que le
notre, et,ses ventrales sont tellement prolongées en pointe,
qu’ellës, atteindraient jusqu’au milieu de l’anale. Nous ne
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