Linné, qui l’avait d’aborçl nommé pphidium macroph*
talmurn >en a fait dans sa l ^.“édition Son Cepola rübescens*
Il y a aussi dans cette édition un cepola toenia, mais
cgst unemspècè^factice, qui résulte d’une double,et même
dune triple^erreur. En eîfét, le poisson même qu’il avait
en* v in , et auquel il attribue jiour caraqterè,^spécifiqiié
Soixante rayons à la dorsale, était, à n’erivpas dquter, un
Cepola rübescens mal cônservé : toute sa description sÿ
âcèdrde. Bloch, qui à" prétendu décrire'et représenter un
Cepola.toenia (pl. îyq et part. Y, p, io 3 )jamais ‘qui, en
effet., né .donne aussi qu’un rübescens altéré dans sesuôu-
leurs, lui compte soixante - sixf rayons, ce q u i,réduit à
rien la distinction établie, par l’auteur du Systema naiuroe.
Linné avait voulu présenter une Ueuxièrné’espece j pài4ce
qu’il croyait én voir une dans le ztoenia authorutn d’Àr-
tedi3g .ce premier toenia d’Àrtedi/’pîis de'Rondelet
( p. 3 26), n’était .primitivement-; ef )dar^ le » ^ n s , de, pet
auteur, qu’un gymn^trf, ainsi qu’on peut s’en assurer, ne
PalwJa qu’il lui donne, de deux à trois
coudées. Il y a bien daiis'. Willughby (p.‘ 1 iW^’un aütre
pdl^dn qu’il prend pour le* toenia Rondelet, et qu’Ar-
tèdi, s&f sén autorisé', a rangé pafcmi ||s ^nonymés^du
slén; niais’Se pdifeson de Willughby ; qui n’a point fdë* ventrales,
dont l’anale1 avance plus que la db^àalé et à. le
triple de sa hauteur, où,ces deux nageoires "s’unissent
aveéda caudale én uue^eule. pdînte ,‘ ét qui a l’anus presque
éoujs’ la mâchoire infénëure^y n’èSt évidemment que le
y‘ï 2v*TS8i f r ^ ' V o y e z piüs haut, note z. ~-
« m , -ArtïMê/kZr I
Yjpsjle* teignesde.Wittu§4d$:v«r .
Pisciculus isthic in longissimam et tenuissimam caudam exlenditur ■—' C&ro'.fer
fierasfer, où gymnotus acus de Brünnichÿ c’est-à-dire,
Yophidium imberbe.
. Gëpendantj lé broirait-on, c’est uniquement parce que
Willughby dît avoir entendu nommer eè Fierasfer cépole
par les pêcheurs de Rome, que Linné a donné Je nom de
Cepola à un genre dans lequëbce poisson ne doit évidem-
mqpt pas entrer 5 mais c’est trop souvent ainsi que l’on
aidécrit suÏj Mchthyologiei
Gmelin ajoute une troisième espèce-à celle de Linné,
|b Cepola trachyptera d’après Gôuan; mais nous avons
déjà?vu" que ce n’est encore-ique le gymnètré.
Nous ne nous Récupérons pas de Lacépède, qui n’a
fait que copier Gmelin1, ni d u Shaw* et de Bloch3 j qui
se sont hornés à ajoute«* aux trois espèces dé Gmelin, un
poisson d’un gehre et même d’uné famille différente : le
Cepola coerulea de Bloch4, ou le Ténioïde Hermannien
de Lacépède.® •
(|M. Rafinesque, comme il lui est trop ordinaire, a aussi
admis dans son Indice {y. 3 i)les trois espèces de Gmelin,
Ce qui lui fait compter encore deux fois, sous les
noms de Cepola toenia et de Cepola trachyptera> le gym-
nètre qu’il avait déjà* compté deux autres fois sous ceux
iotum pellucida et squamarum prarsus expert» — pinnarum urtum duniaxat par ad
branchias —- m medio dorso pinnam habet. Digili distantia, a capile inchoatam et
ad caudam extreiham perlineritem, ubi concurrit seu continuatur curh pinna quoe in
medio venire àb ano incipit. •—S^îÉEst autem huic pisci peculiare, quoi pinna ventris
plus triplo altiop sit quam dor si, ejusque initium dorso proximius, imo adeo prope ad
caput accedit, ut vix relinquatur pro excrementorum orificio, quod in ipso fere maxillae
infenoris angulo silum ï5g £/c. Voyez aussi Curièf y^eiiaoird sûr le fierasfer, Mém.
du Mus., I , p._ 3ia. ,
1. Lacép., II, 5a6 et suiv.— 2. Shaw, G en. Zool., IV, 2.e part., p. 188- 191.
— S.Blöch, Syst.-pafth.*, édit. Schn.y p; . — 4. Bloch, loç. cit. — 5. Laeép.,
H, 53a, 533.
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