orthographié.'Bloch l’a changé en karel, qui .est pçut-ê tre
la prononciation de- Tranquebar. ». * /P*J
Leur chair est en général légère et de bon, goût pet bien
que la plupart des espèces soient assez’petites, Ion accoutume
de sécher ou dé sâlerbeuxqui. vivent en troupe et
que l’on peut prendre en plus grande abondance. Atissi sont-
ils si bien connus des pêcheurs, qu’ils:.en .ont reçuraveé
un- nom; générique appliqué fort exactement, des moins
spécifiques nombreux et : précis.: On peut, dire que des
pêcheurs tamoules avaient établi ce gènre avant nous. |
L ’E quula porte- sabre:
OEquula ensifera, nob. ; Scomber edentttlys, 2| , pl. feiognathe
argenté, Lacép., IV, p.;
Là plus grande E R p S d’eqûula nous a été rapportée d e
Pondièhéry par « Sonnerai «qpar M. - Lescheoault^ét
« Cuvier s’aperçut'aussitôt que reé*aift le scomber edëntulus
de Blo«VLa pnconstance que nolrèj,poisspn a ides
dents, ne Ta point détourné de- cétteddée; car ce^fdents,
que l’on aperçoit aisément dans Léîat d e s s é c h â t qui
ressemblent beaucoup à celles* des chétodons,- paraissent si
pëu dans l’état frais ou dans l’eau-de-vie^ que M.LesoKenault
lui-même y en nous envoyant l’individu sur lequel nous
les décrivons, nous dit qu’il est dépourvu.de dents. 11 a
suffi que Bloch eût reçu un individu sec et verni pour qu il
eût été . encore éplus exposé in f è r e i É l H ■
M. Valenciennes a vérifié à Berlin mQtre> j conj eçtorfosur
son propre; échantillon5 mais nous y avons constaté]en
même, tempsr avec quelle légèreté il arrangeait se^figures
quand ses modèles étaient mal conservés&eeffe-ci a presque
entièrement perdu la physionomie du genre. M. Schneider
a donc eu grandé%aïsoti de soupçonner que ce prétendu
scomber edèntuluteStKun zfeüs plutôt qu’un seombre.1
’M. de Lacepme^,adoptant l’àsâertion de Bloch et ne
connaissait le poisson que d ’après l’^cjnthyQÏogiste de Berlin,
ena fait,sç>n genre,léiognathej Jojidè siir l’absence prétendue
desdents, et nomme l’especpJéiognathe argenté.
A Pondichéry.fon l’appélle :kagi>karé et à Tranquebar,
selonieWi^&l'ë#M%'if##Whüï,'*ci4ép'ar Bloch, muntchi-karel.
L ’espèce n’est ^ksMir nOnîbre de celles qui ont été côn-
ûüés''dë BdssêÊ^^ywdû^hntbniadrétiVé à risl'e-de-Franùe j
d’efùT M. Desjafdins- nous I?a én^o^é^fécémment, et d’où
ÉL Dussumiej|rnou£en, ç rapporté un grand et bel échantillon.
Elle réujnj tous le s^ ^ ^ ç t^ feg u e no,us, avons assignés
au genre, et^se distingue principalement par le,second rayon
épineux d*e«sa dorsale et de son./anale j quiesLcomprimé,
•large -et c^u-rbé^ 'dfe’ manière^ représenter des lames de
sabre pla laTgeurde eelùMéd’ànaléest silrtoutreïiîarquableJ
La hauteu^cfesûBps- est Cpmpfû§e deux .fois çtjun tiers dans la
1 n'ngrienr , quand la TÇst un peu
plusse quatre-'fëis',] mais ;k*.protractiiité du-museau, alonge cette tête
. de près d’un,quJhl| Là;denlelure,.du bord inférieur du préopercule
est à- peine .sensible ^ sejn lii^htoeist-, légèrpmept inéga],^L’opercule
. très-obtus ep. Aar.rièr;e , e^sfi j^i^W^%,subnperouïe, .par une ligne
. . droite* trgs-rnonrtante.; ljnterOpercple, a le..:hprd, ponyexe, ,il serre
étroîtëmpnt, et cpuvîe bien toute la membrane des.brauqhips, djout
l’orifice se, ,|èrmine,ltviffk‘ryis t son milieu é je p^ai compté que; cinq
raypns branchiauxeWco.mme«çéi nombre, s’est réprouvé dans les
autres espèbesj d.ii, gehye,^ a ne^puis., douter que Bloch ne se soit
trompé en lpi en attribuant sept Les sous - orbitaires. demeurent 1
1. Sjst..:postb> de Bloch, p. .SË&^n.0 k \
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