quinconce serré; ce n’est qu’en raclant la peau qu’on en détache
jet qû’an peut les voir séparément : la tête et les nageoires n’en
ont aucunes.
l^es.poissons desséchés dans les cabinets, ou conservés dans la
liqueur, offrent ordinairement dés teintes rougeâtres qui nedonnent
qu’une faible idée(de leur état,frais ; mais ils y*noûsçfvpntrme tache
noire* placée à un endroit singulier, sur la naembrane qui unit,
la pointe externe de l’intermaxillaire .avec le maxillairje, en sorte
, que cette taclie se; montre seulement quand la. bouche s’ouvre, et
qu’elle reste cachée entre ces deux os tant que la boueha jjeèi;
.■ fermée; ;
M. Risso a bien défait ,les couleurs du poisson vivant; son
corps, dit-il, est d’un rouge semblable à celui; du- précipité;; rouge,
transparent et traversé par de légères bandes foncées ; la dorsale
est d’un jaune safran,fMséré déposé , et ornée «j§ sop; origine d’une
tache rougeâtre; .l’iris de l’oeil est d’un fouge rubisL
Nous avons des c 'd jp d i é s d’un pied, et il s’en trouvé d’un
pied ’et demi.
Selon le même auteur, cette espèce s.e plient pendant
toute l’année parmi les. algues ;marines dans le yoisînage
des -cotes. La femelle est pleine d’oeuls au printemps. Elle
se nourrit de crustâcés e t de zooplrytes^ sa chair a peu de
goût, et d’ailleurs elle forme des coueltès sf mincés qu’elle
ne vatfdrâit pas la perne d’être recherchée quand elle
serait meilleüre.
'Nous l’avons abondamment reçue de la Méditerranée :
on l’y trouve partout. On la rencontre aussi sur la ççte
d’Espagne, d’où elle nous est venue de Malaga. Cependant
nous ne voyons pas que .Cornide en fasse mention dans
ses Poissons de Galice.
Dans la cépolê le repli du péixtoine, qui.sépare la vessie.aérienne
et les reins des autres viscères, divise la cavité abdominale en deux
parties à peufprèsi égalesjr et!aoixtme l’anu». s’ouvres k la moitié de
la longueur de;ïl’&d©aaen; il résui^^e efe positions qûç ^intestin,
malgré', sa longueur ,i$na;c.upé’ qùe péu.'de place dans la moitié
antérieure. dm la caviié ? du vehtrefë h
Le ihi®pst petit, composé de deux lobes égaux, skués. en tra-
vesrst:SÆm®#fsesophage; la vésimdp]d® fiels*est très^pêtke,; suspendue
^ u n -çspinal hépàt^^^|ique ^longueur médâocEe, et appÿée;su|
la fefjélsiippFieuEe de IMsépfeage, le long du bord amusai é d lobe
droit dm pii©
J LîeBsdffcge; est étroits, .dmlsongueur moyenne^ilfse.dilate en un
estomac donc la forme ressemble- à celle Auîïerooroémuse ikijes||
placé verticalement dans l’abdomen. Sa partie postérieure remonte
un peu. vers le diaphragme,mais on nepeut y distinguer de branclie
montante prdprfâifteùl, dite; Le pylore est marquèîpar uiî étranglement'assex
fort; il est|mum|de huit appendices coecalesofe grosseur
médiocre, c d # ^ e ^ ï |s 0iniues, et appuyéesJà'droite et k gauche
sur la partie postérieure deï liestomac, qu’elles enveloppent.
Le duodénum se porte en arrières et en haut jusqu’auprès de
ramisv’o » il se dilate subitement en wne sort» de vessie alqngée ;
un étrangement ttès^serré distingue cette première portion du
canal digestif du resté*. des intestins1 grêles, dont i lè^ diamètre- fsj;
lui-même très-petit, et qui font deux replis avant de-rem enter auprès,
du pylore,, où l'intestin se dilate en un reçturn, beaucoup- plus
large, et qui se rend droit a'l’anus sans- faire aucun repli.
La râte' est grosse, trièdre-;. -ë|^ê€S|, entre le duodtmkm et les
intestins grêles derrière l’estomàcT sur lequel s’appqm ,1a partie antérieure
de cette' glande.
L’individu que nous avons disséqué était un mâle, dont les laitances
n’étaient pas très-pleines; elles étaient séparées sur presque
toute leur longueur, qui feisait a peine le quart de celle de l’ab-
, domen.
Toute la surface de cettenremière^moitié dela.çav^téabdominale
était tapissée par un péritoine épais, fibreux, solide, surtout vers
la partie supérieure et postérieure, et Titillant du plus bel éclat
• d’argent.