pouvons dire si les ventrales courtes que nous voyons aux
nôtres, sont telles par l’effet de l’usure, où si c’est une va*
riété de sexe ou un caractère d’espèce. Ce qui eit certain;
c’est que pour tout le reste la ressemblance est absolue.
Bloch compte sept rayons aux branchies, mais, cela vient
sûrement de ne qu’il aura cru pouvoir conclure ce nombre
d’après celui de la dorée,, ses autres? nombres,yeyiennent à
peu près aux nôtres, si ce nest pour banale ;
D. 1/11; A. 3/17'; C. 18; V. jp É j
M. de Lacëjlèdë^dans s otù article sur le’^éeïùsy (tL IV,
p. 570), parlé d’une variété de cétte espècequ’ilauràityue
dans un recueil de peintures chinoises,. mais nous, nôus
sommes assurés que c’est la même figure qu’il a déjà confondue
avec lè lampris, etusur laquelle.ii^jét&bli ensuite!
son genre Méné et son espèce du méné Ânne^Garoline.
NdûÉ’Sèf ëtrS bientôt dans le Cas/ tfén fepader.
Le zeus insidiator envôÿë.par. Koenîf f êmfbùïe dans les
eaux doucéVdès environs de Surate’; sâ^chaï^^^t estimée.
M. Leschenault dit aussi, que ion olé-Ëare^est bon à
manger, mais il ne'parle p o in té e s lieux Où" on le prend.
M. Düssumier ûoui âssufe qü à^ a cÔ’té'de Malabar. les-T-
pèçe esf si abondante que les nat^ è l s^en • fojit'^^^er des
quantités considérables, qui deviennent une^essource pour
eux dans la mauvaise saison.
L ’E q UULA*A LIGNE LATÉRALE INTERROMPUE.
'£Eqiaila iftterrupta, nob.), ,
Nous avons 'récit de M. Léschenault, sous ce même
nom d'olè-karé, un poisson très-semblable au précédent;
mêihè pour les couleurs, mais qui nous paraît s’en distinguer
par deux caractères assez prononcés pour qu’on puisse
les juger spécifiques.
Le premier, que son Corps est plus élevé (sa hauteur n’est que
deux fois dans sa longueur); le second, que sa ligne latérale,
formée*de petites écailles ;ëvalé», qui la rendent très-marquée,
cesse subitement un peu avant le milieu de la longueur du dos. -
Lé$ tgcb.Q§ ;de nos individus sgnt presque toutes réunies en bandes ;
le fond, argenté de>leurs fl^nc^ et de leur ventre est du plus bel éclat.
. . Leursnagqoire^ p$rais,senl; jajines.
Ces individus sont très^pctits et n’ont pas tout-à-fait
deux\pomoe& et demi de longueur. M. Leschenault dit bien
que l’espèce atteint à quatre pouces, mais son assertion
ne se rapporte-peut-être qu’à l’espèce précédente, qu’il n’a
pas distinguée de cpUe-ci.
’ Selon. M. Bùéhanan1, le zem insidiator se nomme au
Bengâé ectuntia chanda, mais -ci>mme il ne donne point
de;itescTiptiohf nous, ne pouvons s'avoir duquel des trois
poiss,c^s préggdens il a . entendu parler.
_ • DÜ MÉNÉ;
Méné' (Mïivïj) -eSt un des noms grecs de la lune. M. de
Làcépèdé l’a donné à un poisson dont il avait trouvé la
figure dans le recueil des peintures chinoises de la bibliothèque
du Muséum, eit qu’il 'a fait graver, dans le tome V
de Son Histoire des pôi^Jonss. Pept-être était-ce agir un
peu légèrement que de fonder un genre sur un simple
dessin fû t par un inconnü; mais cette confiance s’est trouvée
1.* Bachan., Eôiss. da Gange, p. io&. — 2, P. §5; et pi. a».