notables pouy le regarder comme d’une espèce distincte du giadius,
lé seul -auquel on puisse le comparer.
La ligne latérale descend plus bas sur le coté, et je compte
plus de cent raypns jusqu’à l’anus, sans y comprendre lepanache :
il y a donc 'plus de rayons sur la partie de la dorsale comprise
entré sa naissance et l’aplomb de l’anusj iéqüél 'ëét i'eéulé' davantage
en arrière; ce qui résulte de ce que ce gymnètre du Cap à
, les rayons ruoin&rappraehés que celui de la Méditerranée. Sur une
longueur de cinq pieds deux pouçes je ne trouve que cent soixante-
treize rayonsvà la dorsale de l’espèce du Cap, et plus de deux cents
sur une même étendue de la dorsale de notre gladius.
La rame du rayon "ventral de notre gymnetrus capensis nie
paraît aussi beaucoup plus large. Le rayon a un pied neuf pouces';,
la rajne a deux pouces et dçmi de long, elle n’a pas^tout-à-fai}; un
pouce à l’extrémité d'un rayon de près de deux pieds dans fespèce
de la Méditerranée.
PïÔjjis avons dû entier dans cés détails,' qui paraîtraient
mînutlenx saits la grande résseinblanee extérieure de ces
deux poissons.
Le Gymnêtre ue-Russel.
£Gymnetnis Russelii, Sbéw, IV, p art H, p. ig 5 .} î
Les' Indes orientales possèdent aussi des gymnètres,,
et Russe! en a décrit et représenté un qui offre dans’une
grande intégrité tous les caractères si remarquables de gf
genre, et qui formera.peut-être avec Fespèlrê suivante un
petit groupe ‘distinct, caractérisé par leurs deux rayons
longs et filiformes à chaque ventrale* 1, nn haut panache
sur la nuque et une caudale relevée, seul fait bien cons-
1. Si toutefois o» n’a pas. attribué faussement ces deux rayons à la ventrale du
gymnètre de Russe!, en interprétant maf'son texte peu clair. Çar il dit : the ventral
wanting) unless two cirri o f equal length wit A-those' o f the: crest be taken fo r fin s. II
taté sur la forme et la position de cette nageoire, L’un
d’eux, parfaitement bien conservé, est le poisson que Russe!
a . fait graver,' majs .sans nom spécifique, et comme
un gymnètre , dans son grand oiivfàgé sur les poissons de
Yjzagapatam (pl. 4o eflauquel Shaw a imposé le nom
méthodique de gymnetrus Russelii.1 Il fut pris non loin
de Vizagapatam, en Mars 1788, et les pêcheurs déclarèrent
qu’il leur était inconnu; cè quLprôùve au moins qu’il est
râre,J sur cette cote.
S ai longueur (était de deux pieds huit pouces. '
. C’est- l’espëcçila plus alongéedu genre : sa hauteur est vingt fois
dans sa longueur,sans;compter la caüdalè. Sa tête paraît fort semblable’
à celle de nq^ gym^tfes d^Europe, Les-pièces operculaires
nom striées; la,jbôuèibe protraçüle^ les pdfiçés. de la, narine .au
nombre d e deux, çlont le postérieur -ovale,,èt .voisin de l’oeil; la
langue libre, jisse et pointue. Rus sel n’a point aperçu de dents
aux’ mâchoires, et,n’a compté que cinq rayons aux oûlës.'Le panaché
dé isa nuque en a quatre ou cinq grêles et flêxiblës, dont
- de premier est du tiers de là longueur du corps.f les àutres dé+
croissent rapidement. Il y en a trois cent vingt pour le reste de la
dorsale, dont le premier est encore alongé, mais trois fois plus
court que le premier du panache; les suivans ont presque la hau-
teurvdu corps. Chaque ventrale:se compese.d’qn long filet, égal au
moins au premier du panache, et d’un autre un peu plus court.
Le grand,m’a aucune dilatation à son extrémitéjles pectorales sont
petites e.td’pn n’y voit qué onze rayons, comme dans les gymnètres
dé la Méditerranée.
! B. 4; D. 5 — 320; A. 0; C .,4 ;P .,U ; V. 2. (
parle donc de la ventrale dans le çommencetnent de la phrase, qu’il croit ne pas
exister, et ensuite des rayclis^iâ ont été pris pour les nageoires ; ce qui ne veut
pas dire que chaque nageoire en a deux. Je serais porté à croire qu’il n’y avait qu’un
rayon pour pnaqpé'yen.trale.
1, Shavr, Gen. Zool., t. IV, part. II, p. i|j5, pl. 28.