rétablir des rapports conformes à ce que Ton observe de
ces mêmes parties dans les autres poissons. Il a fait paraître
ces observations dans le Journal de physique.
M. Valenciennes à e u 1 également lê soin de décrire et
de dessiner ce même indiv id u p e n d a n t ses voyages en Angleterre.
Sa description nqus paraît encore plus co rrecte
sur quelques pornts ; ces documens mous'servent à donner
la descrip tio n d e ce singulier poisson. Il nous p araît devoir
être rapproché" des gymnèftres, d o n t il a le corps alongé^
la. caudale e n p artie relevéeV-le ^ u e l e t t u p ro b ab lemen t
aussi m<ou, p o u r que to u te s des^partiéS d e la ,ftc fia ^ n ft
p u ainsi se r e to u rn e r's u r le crâne* Son Caractère p rin c ipal
consiste dans le prolongement de là p o in te d e là q u eu e ,
au -d elà d e la caudale , en unebsorde, grele,. plus longue
qu e le corps. O r, e n voit u n cQmmencemen%%fiêvcarac-
tëre dans W tra c b y p tè re s , ainsi, qiié n p ^ V « 0 # p r i4 ë 4 ë tû -
m e n t-ita b li. Sooe. le u r cæudale red resser existe^ u n p e tit
filet, d o n t celui d u styléphorem’est, si l’on p e u t s’exprimer
ainsi, qu ’u n développement.exagéré.
teHèéfitt de M. f àTencienhes lui donne èn Ibogueurifla corde
non C6»pd#ë) qtrinze fol* sa hastcUr, et •kdongtuîU»: die la corde
- y «st plus que double de celle du corps.
L’épaisseur fait la moitié de la hauteur«, La longueur de la tête
lait à peu près lfc sixième de qejle du corps. ,
L’oeil est presque aux Je u x tiers J e la distance entre le bout
du museau ry l’anglè é e ^ T » c u le ^ e bord n’entame pas la ligne
~3u profil’, laquellejde^end, uhqjeu, pour se pcfrterpar unê M|ère
inflexuosîïè, d’abôfd épriVexè, p u îm ù ^ îv é ,rVers Textrémitê de la
tété: Le inuseaû est presque ^ lïn d ri^ è ,je t' la bouche, ouverte à
son extrémité, est petite et sans dents. L’intermaxillaina a deux
1. Journal phys. ,«.tXXXVB, f>. «O, pl, * , %• « ? »«née »«* 8.
pédicules plus longs que le corps de l’os, et formant avec lui un
angle assez aigu. Les maxillaires sont courts et petits, et couchés
sous l’intermaxillaire. Les branches de la mâchoire inférieure atteignent
en Arrière jusqu’aùi-d^ssoius de peeib? et elles sont encore
prolongées par l’interopercule, os Bnéaire e t^ ê lé . Le sous-orbitaire
est très-grand efcl&ouvle en partie toute la joue;1 son angle antérieur
est saillant, et pénètre? dans celui de f interrpaxillàire ^ le hqrd inférieur,
courbé en, »S, TrfjP’abôrd sa côûrbure cotivexe, puis elle
devient cbncltve sOÜsToéïï ,’ il dépa^se én àrrière l’orbite. L’opercule
est petit et élrêit, de forme quadrilatère, et placé dans la
moitié supérieure ded’arrijère de la tête. b ’aUlre moitjé est ûécu-
pée par le préopçrçulé, assez sqmWablg, .pour .fç rp e et la grand
eu r,'à l’opercule, et p a p ^ sons-operçu^e, qui, est fort petit.
JU’cdl est de grandeur., moyqnue j les ouïes sopt a^sçz .fendues ;
les rayons font au nombre d e quatre (M. de Blainvilié dit cinq
Ou six5, le trohp e§t un pèu plus arrondi en dessous qu’én dessus,
et jé croîs que’si l’individu était mieux conservé, la peau d e f abdomen
serait Un peu mbîle ét lâché; comme un fanon. La pectorale
est demi-ovale, assez pointue; sa longueur est k peu près égale
à la hauteur du corps^M. Valenciennes lu i a compté treize rayon».
U n’y a évidemment auç|ang trace de ventrales*
La dorsale,commence immédiatement au-dessus de l’opercule,
et règne jusque, to u tp rè s dç l’extrémité postérienre. Klle est de
moitié "momsf^aute que le tronc, et a au moins cent dix rayons,
tous simples, dont les pointes dépassèilt , un peu le bord de la
membrane1. Sur l'extrémité postérieure’ est la Caudale, à qui sa
position dbnhéTappàrençed’une seconde dorsaled elle a six rayons
dans uùë p e a u ’e p é ^ e ; lêA ?cinq prteiniëts AÔfit courts, mais le
rixième, qui est dirigé dbm la ©outinuation dé l’axe du corps,
forme un cordon de nature, cornée, plus* de deux fois plus long
1. Ces nombres me sent aussi confirmés par les notes que je tiens dé recevoir
de M. R» Owen. Je saisis avec empressement l’occasiép.de ljii témoigner ici l’expression
de ma sincère gratitude. M. déBlainvillè' n*en a é p ÿ U que cinquante-six
dans le texte, et U en a marqué soixante et un sur sa figtirç.