LIVRE DOUZIÈME.
;D®S ÀTHÈJOTÉ& £
No*» sommes obliges de laisser isole au milieu démette!1
grandeclasse de poissons, un groupe constituant un seul
genre, qu’il n’est possible de diviser qu’en petites tribus.
Ce sont les athérines, genre qui ne se laisse complètement
associer avec aucun autre. Certaines espèces ont des dents
visibles .aux mâchoires, sur le vomer et sur les palatins :
tels sont les joëls et toutes les espècës vo-isine^| qui ont
la'tètè élargie et aplatie; d’autres,-comme notreÿauclet,
ont tes dents si petites aux os palatins, que c’est avec ta
plus grande peine qu’on peut les apercevoir, eë-il en est
de mêmertes rosérés. Enfin, un assez grand nombre d’espèces
étrangèresont le palais tout-à-fait lisse et sans dents,
et celles-ci, pour la plupart américaines, ont encore un^
physionomie particulière, qui est le résultat *J§e la 'd isposition
singulière des pédicules des intermaxillaires et
de^ la courbure des maxillaires. Ces pièqëS osseuses «ont
grêles, e t présentent un caractère commun avec tes muges,
et qui est unique parmi tous les poissons |>4C;est que la
partie posténeüre du maxillaire se termine , en pointé plus'
mince à son extrémité libre, tandis que dans tous fies
autres cet os s’élargit près de l’angle de la commissure.
Cette considération nous a engagés:à rapprocher les athé-
rines des muges, dont nous donnerons l’histoire au commencement
du volume suivant. Une autre affinité peut
également être trouvée dans le petit nombre des rayons
de la .p r é tti^ â f f lw d ^ b» :dan» <* position abdominale
desisSiittëfes.'.jfX,-..' HH ' : iu - :......|
: Mws noushcroiy®jnst4 ue Pallas a ëxagere ces rapprochemens,
quand il a dit que les a thermes ont assezde rapr
portiavemies»jnug.es pour les*M È È Ê m ^ bande argentée
levions,dès flancs,ne peut, d i tâ l,S r e considérée éomme
un c ^ è a m é g é r d d q m e ^ x en effet,;, si les athénnestne
différaienu'desï mugfà que' par metté miconstance, aucun
naÆuralistmxraisonnable ne p O U r r a it^ ^ e* ®Sp NÉ|J
Patlas -. mais il Is’enffap^bieu quIL.ehsSQitAiaiqsrpfffi meme
ou peW fdiiie qu’aucun de ! ces détails particuliers d<orga?u-
saiioni,tqtd rendent lesmugesi si remarquables , ne
tréuvegdanS'les-fathérmesigBttesî n’ônt ni léchanCTure de
la- ièvrifsupérieure, ni le tubercule de l’inférieure, pi la
dentelure du w s ^ r f iita ir e , ni la eonvexitédes opercules»
ni l’appâteil pharyngien ^.extraordinaire,*surtout;par sa
charpernttncusmse, ni peigé^er si rai1©parmi les poisons,
qui vient à la suite du premier estomac.
n\ Leur mâchoire supàiqure' estbeaucbup plus protractilè
que celle des muges*, et dans quelques espèces, autant que
celle des picards (sm«rz4 ^ b ^ Best à peine si l’onaper*
qokf aVee; une fo«e. loupe les très^petites dents qui *gar-
nksentxles mâchoireset divérâes parties dé leur bouche*
. L e s pharyngiens ont la forme ordinaire que l’on observe
dans presque tous les acanth©ptérygiehs, éi sont hérissés
de petite# dents serrées : le premier arceau des branchies
a de longues-pectinations grêles ^mais on ne voit aux autres
que de petits tubercules âpres. '
é La membrànè dés braöchies u xis rayons, comme dans
i. Pallas, Zoegr. ross. , t. HT, p. »2-2',