236 LIVRElXÏ. TÆNïOÏDES.
représëntèrent comme un tri chiure, et spus le nom islandais
d e v o g m a r Ou d em o is e lle d e s Un grand traehyptère
privé der: ses ventrales et de sa nageoire* de la
nuque.
Tel fut encore Brünnich, qui décrivit en 1768 ce même
v o g m a r ou b o g m a r , mais d’après un échantillon sec“
et kussi mutilé que celui des -voyageurs islandais, dans
le t. III des N o u v e a u x m ém o i r e s d e la s o c i é t é d e s s c iç n c e é
d e C o p e n h a g u e , p. 4 ° 8 ‘> et pl. 13 , fig. »¥ et 3 , "et l’appela
G jm n o g à s i e r a r c t i c u s l 1 2. G’est sur ' éèt article^de'
Brünnich que Bloch a éta'blison genre B a gm a r u s e tlo rf
espèce dé B o g m a r u s is la n d ic u s ; mais la copié 'qu’il à
donnée, f>l.*101, de-la figuré du naturaliste danois-, est
entièrement .altérées dans la partie du ,.ndisis%éu.a
M/Bisso, ayant :eu loris dë sa premièrëqsditiôn un ira-’
chyptère qui .conservait ses yéntrales et n’avait perdu que'
sas haute nage Cire ‘de la (iraque.jfen. fi’t-,uhi^mnèîf3Pe>,^ti
le nomma g jm n e t r e ç é p é d ie n ( 146) r mais indépendamment
de§éette mutilation, la figure, pl. Spfigs 1,7j-quoique
bien..supérieure1 aüx”:pré:oédentës;pour la forme-générale
et pou#. lëS>ventralesy4n’est point exacte, quant» la ;cau-*
date. Dans sa deuxième édition le même.sauteur ajoute
une lèfebnde espèce-, qu’il nomme lo n g i r a d ia tu s , e t dont
nous parlerons parmi nos’gÿmnètrea iü il place“ à la «suite
de; ces gymnitr.ea, p. 298, un Bogmàre} p. 297, qu’il .apW-
pejlé bogmarè d A r i s f ü ï é , et qui ne îü-e paraît, comme
çélqi,dès,naturalistes du Nord,"qu’un trachyptère pri^ë
1. S» figure est ’copiée par Walbauntdans YÀrtèdms rènomlus, 5.* part», pl- 3,
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2; Bloch ne s’est pas aperçu des rapports des Bogmares ayec lés Trachjptèrés,
CHAP. I. TR-ACHYPTÈRES ET GYMNÈTRES. 237
de ses?,Ventrales* en même temps que de sa nageoire de
la nuque.1*"«
L'individu ^Observé par Gouan, et qui a servi de base
à lasf' d.èscrig.tiôh générique qu’il a donnée 'de son T r a -
c h y p t e r u s ('p 1 S é p a ra it âvêir' eu’sèsj ventrales et sa cau-
ddfe ; mais la nageoire de la nuque y était déjà- emportée,
puisque dans icette description jj d’ailleurs* fort exacte , l’auteur
n’èndSif; aucükèïmentionr: •
M. Bafinésquil^dStl^oir^ïié dans unIcas-semblable,
lorsqu’il a' décrit /«et dessiné féon a r g y c t i u s q u a d r im c t^
CulcbtglSïhli
Il nous paraft * avoir- eiïd s 0 üé les yeux un petit trachÿ*
ptère qui possédait encore se& ventrales y et dont la caudale
étSït divisée1, mais dont la n ag^îre d o lanuquô était déjà
détruite par accident. Nous avohsitout lieu de”croire que
M. Lemasson lui'àvait communiquéde dessin d’un trâchyb
ptèje Complet, c’esh-à-dirfep'àÿant cohsefvé vion panache
de la- nuque et ^e'sWeïkrales , lorsqu’il à établi Son c e p h a -
le p is o b tom àG u la t‘üS.%
Il aura pris pout tin seul rayon le paàache entier, dont*
1. Je.ne puis m’èiï2$|çher de faire quelques remarques sur çej.articje,du bogfiiare
coe-SJ.' Rf&for. Il ciie^ohiistôn, pl. o, figla in f., qui n’est qu’une corne du
faix Venetorum de Bélonpbais il?cite eiîcôre Airist., H ,’r3ç el*aj'ontë, p. 298, que"
les premièresrations quefoni a eues'de ce-beavk poisson , sont dues au grand Aristote,
et que les'- icfmjlyo logis tes qui en ont pfirlé ensuite, ,najoutent rien au peu de notions
que 1’oii en avait. Or,îe ju lx Venetorum, qui montre des ventrales bien développées,
ne gtoil pâs'répondre à. lafjdéfinition que M. Risso lui-même donne du vog-
marepet craant à, Aristote, qui se borne c.ti5 )tà placer le ioema
au nombre des poissoh^ qui n’ont que deux nageoires .comme ïanguille ; quand même
il serait certain que ë’est du même poisson1 qu’il a vêüilu parler, non-seulerüent
il ^aurait pas'vupfe'.Vëfifraids, ïnais il aurait, comme om-Vqit, laissé*encore
assez de, choses à en dire après lui.
2. Carati. di alcun. nuov. gen., p. 55, et Indice d’ittioh siçifc fQ s % ^ flg. 3,
S. Ittiolog. -sicil. , p. 3x, n.’° app., p. 53, n.°u)5.