L’atuis est assez près de k tête,,-et le dessous (Je la qüeu,e un peu
tuberculé. La nageQ^%:cau3^ei§sSifepréseçtée connue non réunie
à la dorsale et cx^mposée de quatre rayons, qui se réuniraient vers
la pointe en un seul et long.'filet, mais il est permis de croire que
le peintre indien qui l’a rendue ainsi, ne Pavait vue qüe desséchée,
et n’avait pas pris k* précaution d’en séparer 'les rayons. On ne
parle pas d’épittéà à la ligne latérale.
Tout ce poisson est d’üne brillante couleur, d’argent. L’épiderme
ou plutôtde. mucus qui le colore ainsi, s’enlève '.sous*le doigt. Les
nageoires sont jaunâtres, la deuxième dorsale a son bord noirâtre.
On doit soigneusement écarter de ce genre le poisson
que M. de Lacépàde a fait graver, t,I, pb 22, fig. 3 ^d’après
une peinture! fiiterà la Chiné ^qufil avait nommé d’abord
Ophidie chinoise, dont il a fait ensuite sou Régalée lancéolé
( t. I l , p . q u î é s t m o m m é dans
dian ^y&tnetrùs.. €îe'' n’est*,' 'comme le dit aVêc^Mi&hn
Schneider3, ni un régalée ni un ophidium, ce n’ést pas
non plus urt gymnètxe; mais autant que l’on en peut juger
par la figure,, e’est quelque gobie, de;:forme a lo n g é e e t
dont les ventrales , réunies: sous la poitrine, ont été prises
pour la pectorale de l’autre côté. Il faut beaucoup plus
d’exercice qu’on ne Croit, pour juger dùgenre d’un poisson
sur une figure exécutée par un artiste qui n’était pas au
fait de nos méthodes.
1. TomelV, a.e part, p. 198 et pl. 3o. — 2, Syst. posth. de Bloch, p* 44*
CHAPITRE II.
Du StyTéphore,
et en particulier du S tylépho re a corde.
jp * ( S ty îe p h o r u s chordàtuf* SKaw;)*
$ous croyons devoir placer à la suite des trachyptères
et deS' gyïnnètresy l’espèée unique qui forme le genre du
Styléphore. Elle nia «épé tpiâsè encore quune seule fois
dans** le'vgblfe de Mexique , entre la Martinique et Cuba.
Elliffut apportée au muséum|de Levers à Londres, et
le docteur Shaw l’a décrite, et l’a représentée en 1788 dans
les Mémoires de là Société linnéenne, t. I.er, p. 90, pl. 6.
Qe-zoologlste a reproduit sa description et sa figure dans
la ^êolGglëgénéràle et dans sàn-ffiat'uraH&s, rniseellany^ /
mai# l'individu qubétait sons les yeux à ^ t éprouvé quelque
dérangement dans les pièces* .osseuses de son museau ,
en sorte que ce qui a été dit de sa tête, de la forme des
yeux, se trouve tout-à-fait inexact, et le dessin qüè l’on
en avait traeé paraissait absolument inintelligible aux naturalistes
qui ont des idées justes de cette partie de l'organisation
des poissons.
Heureusement cet individu, ayant passé au muséunr du
collège des chirurgiens de Londres, a pu être examiné de
nouveau par des zoologistes exercés. M de Blainville,
ayant eu l’occasion de l’étudier et de juger quelle avait
dû être la position primitive -des pièces de la tête, en a
fait une figure et une description qui ont commencé à
1. Tome IV, part, p. 8y. 2. Xoraè' VIII, pl. 274.