Quant à .ses noms anciens, o n .p e u t dire qu’on les
ignore , «car Gillius ne lui a» appliqujë ceux de fàber, de
zeus et dè chalceits, que par le motif qu’il IV entendu
appeler forgeron en Dalmatie, et cela, dit-il, parce que
ces peuples trouvent dans son corps; tous leà outils d’un
forgeron.* Pline se borne à dire que, le fàber est le même
q u e lle zeusyet que 5éSëfcI1lBadix. que le zeus estdemeil-
leur \ Golumelle}dit la même chose ?, et; il est probable
que c’est*de lui:que Pline a emprunté ce .passage*. Ovide,
dans ®es HalieubLqués%ïjdonne àu épiihiiÉ?de;rare
{parus fàbértyyi ce qui ne conviendrait guère à notre doréei,
et c’est à æes traits que se »réduit ; tout ce qu’on en trouve
dansfesPatins.- i l
Quelques Grecsfparlentd’un'^Xrô&ùff, ët camme^MKs^
signihe^/«èer_j on en a conclu à l’identité dé l’espèce désignée
pavois deux-nioms^ rnais onttéeu sait :peèïe*plus sur
la Unification de l’un que sur. êelï^deifertreï^ j
Athénée d k SSuLement que le cbâleeùs;®eôrlravë;sur
la cête de Gysiqüe et qu’il ëst-de formCiEonde ët circuiaired,
et Oppiense borneàle rangeripaïrni tesppfssôfissa'xati'lësS,
qui paissent près des^rè>ohes -hêrbeus®Si^-i
Son nom romain actuel, eetolu> a fait pcnsër à Paul-Jève6
1. Plÿie. I. IX . c. i&. —; Alu alibi posées principatum obiineant . .... zeus,
idem fàber appellatus Gadïbus. . î
2. Coïam., ■). Vffl^ï&ÿiMàE Non enim omni mari potësi Jomnis esse, ut atlaritico
faber, qui est in nàetro Gadium municipio, generosissimis piscibus annumeraiur,
eumque prisca consuetudine zeum appellamus.
" "3. O v i f , ’ Hal.)'~VTTI (ST "*
E t rarus fa b er, et, mormjres, et -a u rî. -
T- imiiata decus. . . 7. . / « . r>"
4. L. VII, p. 3i8eCçh. 22* -»- 5., Qpp., Hal., ï&5i 4- 6. Pisc.romif c.2j.
que ce pourrait être le ja/Kfoss d’Athénée; mais Athénée1 2 *
uMr dit autre Gh®$ëf sinioni£que le bittes était consacré à
Bacchus, »ainsi; l’on n’a pas plus de certitude sur cette
dénomination; que .'sur les autres. »
Ce quiosC plnsUinguliernncorej. c’est que l’on n’ait pas
toujours su partout que^’étâlt un excellent poisson. Apparemment
que sa figure,- rebutait a il est çeftain, encore
aujourd’hui^ <paif-ésOpeu- recherché* à* Paris, et Pennant
nous assure qu’on n’a appris a^connaltre sa valeur en Angleterre
»que par lexdoînédien Quin, qui n’était pas moins
célébré en qualité de. .’gourmand qu’en qualité d’acteur,
et j’ài entendu dire à un Anglais, habitant de, Paris et
fort adonné à .-la (bbnné. chère, qu’il s’était: prévalu plus
d’une .foisideiMgnorance des Parisiens pouif tacheter
ce poisson âibon marché^Bélon9 raconte aussi qu’à Rome
on réapprit àiebnnaîtà’edson bon-goût que par les cardinaux
fràhcàis qui y vinrent pour le conclave après; la mort de
Paul III^ mais> çette. assertion s’aCcoide mal avec» èë qtf’en
di tPaul - Jovè^?iqui ; l e compare.au turbotf.«Ou en a
lamême idâfi&en, Espagne!, selon Çornide4, et Duhamel
d it qu’en' . ? IMvde^gjk Mars il lui est préférable.5
. Cçÿjtj un poisspu'i de ^hftnte ;mer, qui, ne vivant point
en >troppe%* n e ’donne ppinfc liejanà‘UIïe pê^h^ .ÿe^presse :
on en prend souvent de, gqosraHix cordes,.avec les merlans,
à la fouane'pt^dans les parcs-il ne; s’en prend que de plus
eQqj Sfi^^de-à lui a titrib ^ tj lorsqu’il est pris , une
espèce, d e grognement plus ou moins semblable à celui
dés trigles.r?
1. Ath.j Deipn., 1.. VII, p. B . — 2. A qu a i., p. i5o. ^Mp3. P isc. rom.;
c.’i f ô '— 4. p. 29. — 6;: Bêches, a.e p a r t . ,. s e c l ., p. 86.