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Mddilcrrando et le Rliombas pantlierinm de la Mer rouge, fio-urd dans PAM.« .
Mr Mp p e . . , P o i s s o . . Pl. 31, fi,. 1. L'espèce du J a p c t s'e r^ reel e d o d t
a Mcr rouge par sa pectorale supérieure très-alongée, mais elle s'eu distingue fact
W n t a , . . , que de toutes celles counues jusqu' à ce j o u r , par son profd o C i f 't
. e . l . c a l . Du res te, ses yeux sont plus dcartés que dans les Rh. podas et pan h
nus , ma.s pas autant que dans le R. rhomboides, et sa ligne l a t d r L , a n ^ u C e I "
eva,v , oiTre en outre un caractère facile à saisir. No u s ^ ' e n possé on ^ ;
.nd.v.du, maie a ce q u . parai t , et qui porte six pouces en longueur totale
L e corps sans la caudale forme un ovale très-obtus par devant et assez pointu par
derr,ère. L a l.gne du dos est fortement courbée au dessus de la téte, t i profî
descend abso ument en ligne verticale. L a hauteur du corps égale la mo t Se l l
ongueur totale du po.sson, à l'exception du museau, et les yeux"sont t e l l lne u Î a
tes que leur „Uervalle est du double plus large que leur diamètre. Les y e r sont "
gauche. La téte est beaucoup plus haute que longue, et sa longueur ne omp enÎ
que le cinquième de la longueur totale du poisson. L'intervalle des yeuv est n S
peu concave L a port.on des orbites qui limite cet intervalle est i p e r s a i l h n t e
e celle de l'oe.l „ , f r.eur est munie par devant de quatre petits t u b e r c E c i " Î s '
ex.ste un tubercule semblable sous le menton, un peu en'arrière-de la s y m l y T a e
a mâchoire .nf éneur e , et un autre plus long, se voit en dessus du côté g fuc l c de
la mâchoire supérieure. L a peau qui entoure le globe de l'oeil en dehors T Î cor
né e , est prolongée par derrière en un lobe libre et arrondi, dont la lon^ueu é ' le"
la moitié du lamètre de l'oeil. Les narines du côté gauche s'ouvrent d a C l e ' Î
vite presque pl ane , dont le bord inférieur est formé par la lio-„e aui rér-nH I
cule du museau au bord supérieur de l'orbite de l'oeil infér e C 7 o t Z i
peu saillant et sa longueur ne surpasse pas le diamètre de p S i . L a u d ^ " ™
fendue que sous la moitié de la longueur du museau, et sa fente forme avec " a x
du corps, un angle d'environ quarante degrés. Les dents sont fines, serrée et d "
posées sur deux rangées dans l'une et l'autre mâchoire. Le bord du p érpe eu,e forme"
nn angle très-obtus et fortement arrondi; celui de l'opercule est n,.nln f
conique très-peu saillant. Tout le corps du poisson r 'excen i ^ f ' " " "
couvert d'écaillés petites et de "^^me U d ^ n / : : ^ é s l : ; ^ ^ ^ ^ ^ ^
.1 y en a de plus petites sur les rayons des nageoires. Les écailles parais en l i s "
ant a leur surface qu'aux bords , mais les deux ou trois rangées L i s'é end Tt :
continue de petits tubercules a l o n g Î ^ r t : Î r b ^ l f p T e t : : : "
es , une courbure très-sensible vers le ha u t , mais cette courbure est a n t l e uTe i
beaucoup moins étendue dans le sens de l'axe longitudinal du poisson, ï ' i ïo'rd
nai re; cette ligne est droite dans le reste de son cours
L'anus s'ouvre du côté gauche , absolument sous l'aplomb de la pointe de l'opercule
simples, dont les mitoyens sont d'un tiers plus longs que le diamètre de l oe i ï
La ventrale inférieure est un peu plus petite que la supérieure, ses rayons sont plus
rapprochés, elle s'étend un peu plus en arrière, et son premier rayon ne naît qu'à la
base du quatrième rayon de la ventrale supérieure. L'anale se prolonge jusque près
de la caudale; sa hauteur au milieu égale celle des ventrales, mais elle s'abaisse un
peu vers ses deux bouls. L a dorsale répond à l'anale par sa forme, son élévation et
sa disposition, mais elle s'étend, en avant, jusqu' à la narine postérieure du côté inférieur
du poisson. Le s pectorales sont étroites; les inférieures ne sont du double plus
longues que le diamètre de l'oeil, mais les supérieures sont tellement longues que leur
pointe atteint, lorsqu'elles se trouvent dirigées vers le haut , le bord supérieur de l a
dorsale. L a caudale est peu grande et fortement arrondie par derrière. D. 95; A.. 67;
V. 6; P. 8 ; C. 18.
Notre individu, conservé dans la liqueur for te, a le côté inférieur du corps d'un
blanc uniforme, pas sant au brun vers le derrière. L e côté supérieur est d'un brun,
presque totalement couvert de taches orbiculaires de deux sortes; les unes sont plus
petites et d'un blanc bleuât re, les autres sont plus grandes , d'un brun clai r , et elles
ont chacune, au centre, un petit point noir. Les nageoires sont pointillées de brun
foncé, et ornées, outre les taches claires, de taches noirât res, plus ou moins larges ,
mais le plus souvent mal déterminées et disposées d'une manière irrégulière.
2. R h o m b u s g r a n d i s q u a m a . Pl. X C U , fîg. 3 et 4 (mâle et fém.). Il parait
que cette espèce nouvelle reste dans des dimensions peu considérables. Nous en avons
sept individus dont le plus grand ne- porto que trois pouces et demi en longueur
totale, tandis que le plus petit est de deux pouces et huit lignes. On peut par conséquent
dire qu'elle représente, dans les mers du J a p o n , le Rhombus podas de la
Méditerranée, qui oiïre également une taille assez pet i te, et dont les yeux sont aussi
peu écartés que dans le Rhombus grandisquama. El le se reconnaît parmi les espèces
à yeux éc a r tés , à ses grandes écailles; elle se distingue en outre des Rh. pantherinus
et myriaster, parce qu'elle n'a pas la pectorale supérieure prolongée; du
Rh. rhoraboides par ses yeux beaucoup moins écartés et du Rh. poda s , par la courbure
beaucoup plus forte de son profil. Des six individus que nous possédons de
cette espèce, deux, longs de trois pouces, sont des femelles remplies d'oeufs. Ces femelles
offrent le caractère remarquable d'avoir des formes un peu plus alongées et
des yeux moins écartés que les mâles.
La hauteur du corps entre dans ces derniers deux fois et un septième dans la longueur
totale du poisson; et la longueur de la téte y est quatre fois et demie. L'intervalle
des yeux est assez concave, et égale dans les mâles le diamètre horizontal
de ces organes; mais dans les femelles cet intervalle est presque de moitié moins
considérable. Le s yeux se trouvent, comme dans les espèces voisines, du côté gauche.
La ligne de la nuque forme une courbure t rès - for te, mais la ligne du profil
descend beaucoup moins verticalement que dans l'espèce précédente. L e bord supérieur
de l'orbite de l'oeil inférieur est muni d'un seul tubercule en épine, et il y en
a , comme dans l'espèce précédente, un sur le dessus du museau et sur le menton;
dans les femelles cependant, ces tubercules sont à peine sensibles, et la crête de
l'orbite n'est pas prolongée en épine. L a bouche est armée, comme celle de l'espèce
précédente, de deux rangées de dent s , mais elle est un peu plus fendue. L e préo