•210
hauteur par devant ne surpasse guère la longueur des ventrales, et elle est par derrière
presque de moitié plus basse que par devant. , , , t, n
Votre llleetiou ne renferme que quatre individus de cette espèce ; leur ta.lle
varie de quatre à quatre pouces et demi.
3 Leuciseus minor, Pl. CI, fîg. 3. Une troisième espèce d'Able du Japon est
t e L e n t voisine de la précédente, qu'elle ne parait s'en d.st.nguer que par une
n e m ins allongée; car cette nageoire n'atteint, lorsqu'elle est couchee en arrière,
aue la moitié de la distance comprise entre la base de son dernier rayon et la base
T l a caudae. Tous les autres détails de son organisation, les formes, la pos.t.on
Ï la irgueur relative des nageoires, le nombre et la nature des rayons dont elles
I t composées, la distribution des teintes, sont absolument semblables a ce que
^ ' T u s ^ ™ ^ Is' t f d'individus de cette espèce, tant m.les que
f e S s Tucun ne montre des fossettes à la tète, quoique plusieurs d'entre eux
Î T n t L ; organes de la génération assez turgescents. La longueur totale de ces .nd.v.-
dus varie de trois à quatre pouces.
4 Leuciseus Temminckii, Pl. CI, fig. 4. Cette espèce offrant une téte plus
. r i e , des écailles beaucoup plus petites et un rayon de plus à 1 anale que les
S S e n t e s il est très-facile de l'en distinguer. Nous en possédons une s.xaine
d'individus, de deux pouces et demi à cinq pouces de longueur.
La Isseur du corps est deux fois et un tiers dans sa hauteur, qm entre quatre
fois et demie dans la longueur comprise entre l'échancrure de la caudale et extrém
é du museau. La longueur de la téte est un peu plus cons.dérable que la hau-
Teur du c"rps. La longuLr du museau surpasse un peu le d.amètre de l'oed et es
Z s fois et deux tiers dans la téte. L'entre-deux des yeux, enfin, est de mo.tié
T s 1 rge que le diamètre de ces organes. Le dessus de la tête est arrond. vers le
côté comme d'ordinaire et n'offre, ainsi que les narines, nen de particuher La
bouche étant plus fendue que dans les espèces précédentes le max.llaire se prolonge
jusque sous l'aplomb de la fin du premier tiers du diamètre de 1 ce>l. La fente d
i Luehe forme avec l'axe longitudinal du corps un angle très-a.gu, et la mâchoire
inférieure dépasse tant soit peu la supérieure. La largeur des sous-orb.taires mitoyens
égale le tiers du diamètre de l'oeil; l'antérieur et le postérieur son de moitié
plus larges. Les bords du préopercule forment un angle droit; 1 opercule est asse^
arrondi. La téte est revêtue d'une peau nue et pourvue, comme dans la première
espèce de plusieurs rangées de fosettes, mais on ne voit pas de ces fossettes sur e
bas du priopercule ni sur l'opercule, et elles sont dans les mdmdus de petite
t a i l l e , moins développées et en nombre moindre que dans les adultes La ligne
latérale, semblable à ce que l'on observe dans les espèces précédentes descend dès
son origine vers le bas, et arrivée vis-à-vis de la base des ventrales, elle se prolonge
en direction à peu près droite sur la ligne du quart inférieur du poisson, jusqui
la base de la caudale. Les écailles ressemblent, par leur structure et leur forme
à celles des espèces précédentes; elles sont cependant un peu plus arrondies, et
beaucoup plus petites; on en compte 50 environ sur la ligne latérale, et entre le
211
dos et le ventre 20 rangées, dont 10 au dessus de la ligne latérale. L'anus s'ouvre
immédiatement au devant de l'anale, sur la fin du deuxième tiers de la longueur comprise
entre l'extrémité du museau et la base de la caudale.
Les pectorales naissent sur la ligne du bord inférieur du préopercule ; leur lono
ueur fait quatre cinquièmes de celle de la téte, elles sont arrondies vers le bas ,
et leur extrémité est éloignée de la base des ventrales à une distance égalant un
quart de leur longueur. Les ventrales sont d'un cinquième plus courtes que les
pectorales, et leur pointe est éloignée de l'anus à une distance égale ii plus d'un
tiers de leur longueur. La longueur de l'anale surpasse d'un quart celle des pectorales;
couchée on arrière, cette nageoire se prolonge jusque sur la base des
petits rayons latéraux de la caudale, qui est divisée en deux lobes égaux au moyen
d'une échancrure assez profonde. La dorsale naît vis-à-vis de l'aiselle des ventrales;
elle est d'un tiers plus basse par derrière que par devant, où sa hauteur ne surpasse
que de très-peu la longueur des ventrales. D. 2 + 7; A. 3 + 10; V. 1+8;
P. 15; C. 18.
Les individus conservés dans la liqueur forte sont de couleur argentée tirant au
rougêatre sur le dessous et passant au brun rouge sur le dos. On voit le long
du milieu de chaque côté du poisson, une raie d'un bleu noirâtre pâle, plus distincte
et mieux déterminée vers le derrière que vers le devant. Les nageoires sont
jaunâtres ; mais les membranes de la dorsale et le plus souvent aussi celles de
l'anale sont teintes de noirâtre au milieu. Toutes les écailles des deux tiers supérieurs
du corps sont parsemées d'innombrables petits points noirâtres.
5. Leuciseus Sieboldii , Pl. CI, fig. 5. Absolument semblable à l'espèce précédente
par ses formes en général, par la forme et la position respective des nageoires,
l'espèce du présent article s'en distingue cependant d'une manière tranchée
par ses écailles plus petites, par sa tête moins grosse dont la ligne supérieure est
presque droite, par son anale iin peu plus courte et pourvue d'un rayon de moins,
enfin, par ses teintes plus claires. Nous en avons trois individus ; ils sont conservés
dans la liqueur forte et à peu près de la même longueur, c'est-à-dire de cinq pouces
environ.
On compte sur la ligne latérale environ 65 écailles et 23 rangées d'écaillés entre
le dos et le ventre, dont il se trouve 14 rangées au dessus de la ligne latérale.
L'anale égale en longueur les pectorales ; ses rayons sont au nombre de 3 + 9. Les
autres nageoires offrent le même nombre de rayons que dans l'espèce précédente.
Les teintes diffèrent en ce qu'elles sont en général plus claires, que l'on ne remarque
guère du noir à la dorsale et que l'anale est, comme toutes les autres nageoires,
d'un jaune uniforme; aussi les points noirâtres dont les écailles se trouvent
parsemées, sont-ils infiniment plus petits.
B. Bouclio très-fendiie ; mâchoires pourvues pai' devant, la supérieure, d'un large
feston, rinférieurc, d'une profonde échancrure,
6. Leueiscus uncirostris. Pl. Cil, fig. 1. Les caractères que nous venons de
signaler sous le numero B, étant uniquement propre à l'espèce appelée par nous