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satisfaisant, aussi longtemps que l'on ne connaîtra pas avec exactitude la ol„
r J : \ 1 Z r -- abstenus de su :
l t o " t r ' ^P-iculations relatives à la classification, nous avon;
p utot cru rendre serv.ce à la science, en donnant des descriptions détailléll d
le CvprZSs 'd" T représentations exactes de to
les Cyp .„odes du Japon, représentat.ons dont la surveillance demande des soin
out p ueuhers et une perte de temps que beaucoup de naturalistes semblent vou
lo.r éviter, en se bornant à faire simplement connaître les espèces nouvelles au moven
d'une diagnose ou de notes descriptives succinctes ^ °
A b t i ^ ' l " / ' considérable d'espèces du genre
Able que 1 Europe, même en y comprenant les six espèces de Capoètes du Jmon
ne sont à la vérité que des Ables, à bouche garnie'd'un barbil^n lÎllÎrp'osîé"'
rieur Quant aux formes des Ables japonaises proprement dites, on peu consUtt
en g néral qu'elles ont toutes le corps asse^ allongé, que leur analf „ rque
dorsale ne sont jamais pourvues d'un nombre considérable de rayons, qu e l l l on
souvent l'anale pins ou moins allongée et qu'elles se distinguent L t e s T IcL
d Europe ou des autres parties du monde par des caractères faciles à s a i l ïl,
de la moitié des espèces observées dans les eaux douces du Japon ont, avec un
anale plus ou moins longue et dont les branches des rayons sont intimement H L ,"
unes aux autres, une bouche fendue jusque auprès de L i l , et à bords d^ it 1
r pp lent par ce caractère d'une bouche fendue, ainsi que par leurs formes en'gé"
ral le Leuc.scus asp.us et les espèces voisines habitant les eaux douces de l ïuro^
ma.s leur anale allongée les éloigne de toutes les autres espèces du !en e c I ;
nos Leuci scus platypus, macropus, minor, Temminckii et Sie\oldii Un
autre espèce, nommée par nous Leuciscus uucirostris, a l'anale peu alIoL
bouche est encore plus fendue que dans les espèces précédentesr t s mâ hoÏe
mes, par sa téte obtuse et même parses couleurs, le Véron ou Leu L u phoxin
contrées, sous les noms de Leuciscus parvus et pusillns
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. i . Anale allongée, branches des rayons de l'analo intimement réunies, bouche lendne
jusque sous l'oeil, bords des lèvres droits.
1 Leuciscus platypus, PI. CI, fig. 1. C'est de toutes les espèces japonaises
celle qui offre 1 anale la plus allongée, et qui se reconnaît en outre facilement
parce que les rayons dont cette nageoire est composée, sont en grande partie applatis
et mdivisés. Nous avons sous les yeux une huitaine d'individus de cette espèce
conservés, à l'exception d'un seul, dans la liqueur forte; la taille de ces individus
varie de quatre à six pouces.
Le corps de cette espèce est allongé et comprimé; sa grosseur est deux fois et
demie dans la hauteur du corps, laquelle entre environ quatre fois et un tiers dan.
la longueur comprise entre l'extrémité du museau et l'échancrure de la caudale La
longueur de la téte est un peu moins considérable que la hauteur du tronc U
museau occupe un peu plus du tiers et les yeux un peu plus du cinquième de la
longueur de la téte; l'entre-deux des yeux, enfin, égale la longueur du museau. La
hgne transversale qu, sépare la téte de la nuque forme au milieu une saillie arrondie
et très-peu sensible. Le dessus de la téte est assez arrondi vers les côtés
Le museau se rétrécit sensiblement en avant des narines, pour finir vers le devant"
en une pointe assez courte, conique, mais arrondie. Les narines s'ouvrent sur les
cotés de la face supérieure du museau, un peu plus près des yeux que de l'extrémité
du museau; elles sont comme à l'ordinaire doubles, et l'orifice postérieur n'est
quune fente en croissant et susceptible d'être fermée au moyen de la cloison qui
sépare les deux orifices dont nous parlons. Le maxillaire s'étend en arrière presque
jusque sous 1 aplomb du bord antérieur de l'orbite. La fente de la bouche forme
avec l axe longitudinal du poisson un angle d'environ vingt degrés. L'intermaxillaire
s étend jusque sous le bord antérieur du museau; la mâchoire inférieure, conique
par devant est tant soit peu plus courte que la supérieure; les lèvres sont Jeu
charnues Le sous-orbitaire antérieur est de forme deltoïde, et touche avecle bord
arrondi de sa partie large à la mâchoire supérieure; les autres sous-orbitaires forment
une bande continue, qui est du double plus large derrière l'oeil que sous cet organe
ou sa largeur n'égale que le tiers du diamètre des yeux. Le préopercule forme un
angle droit et un peu arrondi, le bord de l'opercule est assez arqué. La téte est
revêtue de tous cotés d'un peau nue et dont la surface est très-unie, mais qui ofl^re,
1 époque du frai, sur certaines parties des enfoncements ou de petites fosses circulaires
peu profondes et distribuées sur des rangées longitudinales; on en voit une
an,ee sur le bas du préopercule, une autre sur le bas du premier sous-orbitaire;
une autre encore s'étend le long des bords inférieurs de la mâchoire inférieure; il en
orb • au dessus l'oeil; celle enfin qui garnit les côtés du museau et les soustrnn!!
' P-""'®"«® l'opercule qui quelquefois se
h J Z - r ""f^.P«'"™ P^t't^ enfoncements semblables, mais peu nombreux et
onment"™". P' " " ^^ -- p l « «t occupe le
o Z ™ T P« - « ^ " - des ventrales elle
u r T l i ' " des ouïes, où elle finit
mai M du diamètre horizontal de l'oeil. Les écailles sont de grandeur moyenne,
mais pu,s grandes sur les lianes que sur les autres parties du poisson; celles de la
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