'* Phlomis purpurea.
Satureia obovata.
’ Sid'eritis arborescens.
. — fcetens.
Micromeria Graeca.
Prasium majus.
Teucrium polium.
G lobularia alypum.
Achyranihes argentea.
Suoeda fruticosa.
Obione porlulacoides.
Sa Isola articula ta.
— vermiculata.
— genistoides.
Arthrocnemum frulicosum.
Passerina hirsuta.
— canescens.
— villosa.
Euphorbia rupicola.
Ephedra altissima.
Asparagus acutifolius.
• horrid us.
— a pli y II us.
—- a ibus.
Smilax Mauritanica.
aspera.
Aristolochia Boetica.
u Considérée sous le rapport de la classification des espèces en familles, notre
re’gion donne les résultats suivants :
Dicotylédones. 860, ou comparés au nombre total de la région, comme iài,2d
Monocotylédones.. 200 ^ ~ _ 1 5 35
Fougères etEquisétacées. 1 o _
Cette proportion des Monocotyle’dones est très-faible, et le paraîtrait encore
davantage sans les Graminées, très-nombreuses au contraire dans notre région.
Nous trouvons des proportions bien différentes pour le nord et le centre de
1 Europe, où, dans la Flora Germanica de Koch, les monocotylédones sont au
nombre total comme 1 à 4. 8, dans la flore du canton de Genève comme
t à 4, 3; dans les flores du Nord, on trouverait une proportion plus élevée
encore ; dans les flores méditerranéennes, leur proportion se rapproche au
contraire de la nôtre; dans Pile de Zante, les monocotylédones sont au nombre
total comme 1 à 4,7, aux environs de Madrid comme 1 à 5,42, aux Baléares
comme 1 à 5,68. Dans ce dernier pays, comme dans le nôtre, outre l ’influence
mediterraneenne, le manque de localités humides tend à diminuer encore les
monocotylédones et les Fougères.
Lès espèces de cette région se classent sous quatre-vingt-deux familles,
ce qui donne, en moyenne, i 3,o espèces par famille. Voici les principales
d’entre elles dans leur série d’importance :
FAMILLES. NOMBRE D’ESPÈCES. FAMILLES. NOMBRE D’ESPÈCES.
Légumineuses................ . m
''Corymbiféres 44)
___i K
Composées............... ... .
19
Caràuacéës. . 4a 1124 1 1
Graminées...............
i^Chicoracées.. 38 )
106
47
47
46
37
33
Crucifères....................... *7
i 5 Ombellifères...................
1 Labiées............................ p i ' ,
Caryophyllées................ CnrwnlviilnrA»a
Chénopodées................... rVraniAia ...............
Planiaginées.....................
Cistinées. ...................... * 21
11
Borraginées.................... 20 pirnnjeli
10
9
On voit d’abord que les sept premières familles font à elles seules la moitié
du nombre total des espèces.
Le second fait frappant qu’offre ce tableau est la prédominance caractéristique
des Légumineuses, plus forte que dans aucune autre flore européenne.
Elles forment ici presque un septième de la végétation, tandis que dans la flore
de la Laponie, elles n’en sont que la trente-troisième partie, dans les flores du
nord de l’Europe à peu près le vingt-deuxième, dans la Flora Germanica de
Koch le quatorzième. Dans les flores.méditerranéennes, la proportion de cette
famille augmente, sans toutefois atteindre celle de notre région : ainsi, dans
les environs de Madrid, elles font le onzième, aux Baléares le neuvième, à
Zante le huitième, en Barbarie le huitième.
Les Composées font un huitième du nombre total, comme en Castille, à
Zante, en Barbarie, etc.; aux Baléares, elles sont moins nombreuses et forment
un neuvième. Plus au midi, leur proportion diminue. Dans l’Europe centrale,
elle est à peu près la même qu’en Andalousie, un huitième pour la flore de
Genève, un peu moins d’un huitième pour celle d’Allemagne; dans l’Europe
septentrionale (Angleterre, nord de l’Allemagne, Suède, etc.), elle descend à
un dixième et diminue sensiblement en se rapprochant du pôle.
Les Graminées forment le dixième de la végétation, comme en Castille,
à Venise et en Barbarie; en Grèce, aux Baléares, la proportion de cette famille
n’est plus qu’un douzième; dans l’Europe centrale, d’un douzième aussi; à
Genève, d’un treizième; tout à fait au nord, elle augmente de nouveau : en
Laponie, par exemple, elle est d’un dixième.
Les Crucifères se présentent ici pour un vingt-deuxième, comme aux
Baléares; en Barbarie et dans l’Europe moyenne, elles sont plus faibles, un
vingt-quatrième ; plus en remontant au nord, elles augmentent et atteignent
un vingtième et même un dix-septième dans la Laponie et les flores alpines; mais
le pays de toute l’Europe où leur proportion est la plus caractéristiquement
forte, est la Castille, où elles font le quinzième du nombre des espèces.
Les Ombellifères n’ont rien de remarquable dans leur proportion, qui est
d’un vingt-deuxième, comme en Grèce ; dans la plupart des pays méditerranéens,
elles sont plus nombreuses; elles font un vingtième en Barbarie, en
Portugal et dans la flore d’Allemagne ; un vingt-cinquième dans l ’Europe
centrale, et diminuent extraordinairement dans l’extreme nord. L Espagne
centrale est encore remarquable par la forte proportion de cette famille, qui y
est d’un dix-neuvième.
Les Labiées forment un vingt-deuxième, comme aux environs de Madrid,