. -/£? E-’S-C R I P TU O
pvec le s grains ’ c’elt un lÿc/i/zzi pour ïsmmefoit.vll ne faire pas confondre -cette plante
'1 .' N ^ l l l j i c j i . J '. i g ^ l l ^ d o 'i t i o n i î p k l e t a p tu - 4 v jS î îS ï i
' / ' flos-Çuculi, L TCfrëiui des rkis ,5 à lëoe s laciniées , ou fleur de Coucou : '
ofcdffiw.
art tÿjjj. U y a plufieurs autres^rres :de. Lychnides en Bourgogne,
ÏÆ. dArgîiicourt lu" rapporte qu .in.’ ou«iuiiq iij cil Ont ouïe inr 1 Alonw^ta^u., c JL
g H ^ ^ gW lfifl|î%0l plf^M’tf&lâfe-jpÜint"|iflEéy^;,MédectnSqiloiqn on les dife vulnéraires.
Les Myofoûs de'Linné font d’un;/antre genre & de la Pentandrie; voyez iifl:(>7.
ip 6 . "Spérgiilc. arvenfis, L. L’Espargout» , ou grande, Alfine [ i] . La S per gu le qui a
y.eaucoup de.fapport, aux M.or'ggkçies<,? .■vient!dahS1les- champs & lus bô*?;EU^omnit un bun
fourage, auquel lé beurre de Flandres doit fa qualité. On y cul ive cetté pliante fous jjf*.'
ltii^ /to a fe e g » a lJ^ <L laffccolt,^ .u x. Xegadh, jfgjfr
*jju-èÙl: ,pr jparj^'Êig^eJ'^loin jdell épuiferf' '
D I c a g ! ^ ^ Q ' v b i t à s d y f h R Ù Â y t o 1
: io 7. Phytolacca Découdra, h. L’Herbe de laque, ou Raifin d’Amérique. Cette plante
originaire d’Amérique commencé a fe natu i ilil r en Bourgogne où elle eft commune & fe
féme d’elle-même ; les oifeaüx friands de fes baies rouges transportent fes graines au loin [2].
c eft, pour li dire en paffant, de ces fortes de baies que Viennent les t ches rouges qu’on
remarque f i n la neige, &• que .les Anciens prenoient pour des pluies de fang On fait une
teinture rouge de fes baies.
„ [1] IlEfpargoute- eft peu üfîtëe en- Médecine.' QMqu.ès .
.'Auteurs difent qu’on fait entrer fa graine dàns.le p a in , fur-
to u t dans les années de ftérilité. D’autres Toutiennent que
ç ette graine .eft vomitive-; mais l’expériencè ne s’y rapporte-
,pas> On :ën donne à la volaille & aux pigeons’ -pour leu r
nôW-iture. ‘On cultive cette p la n te , parce 'que fôn fourage
donne beaù^^ïïp de laitjgtiti^betaiïijSn'îa féme en Marquianâ
bn v eu t av.oir la graine. O n là. ;ftuelàe,âÿànt que IfesiiêapMës
s’ouvrent dm la bat fur •'des drapsyjenfùitej'd^fpjreç
le fourage fec^ 'On la féme en Ju ille t p o u r la" faire manger
en v ërd au b étail. '
[2] Le1 Raifin cL’Amérique e ft’/cite' ici parce que1 e e f tj
tm des meilleurs fpécifiques contre les - cancers. O n ; exprime
le jus dés feuilles, de la tige &. d u ' fruit 3 & on
l’expofe au-foleil jufqu’à ce q u il ait acquis 'îa cdnu^racfe
^^îfngueqf.' O n jèn:,fbrmè; iin.Æiiiplâtre d e la grande u rf d u
. durillon • oU'du " c an c er| de h u it à n eu f lignes d’épaifteur ,
fôr 'îifte 'féîiillè fè tté ’ dé/fâ ^ f f i r e fw 'î ^ f d é f e a t j fur un
rnorceaü de-foie noire. On en me’t u n nouveau quatre
, :ou /ieinqr fois to u s les vingt-quatre heures ; fi l’on peut
, Supporter lk’ „douleur qui eft fo rt vive. Le mal fàroîf-,
d’abord empirer au d e h o rs, parce Nque l’onguent attire ;
mais |%||eMàder • ;ne . tarde pa,Sva\vs’quvrir‘. U à féçher. De
3Çuc^côrrofif d^cette plante va chercher par fa v o la tilité,
toutes les*tuanenés du' canc^ ^ p d n^ ^ ^ ^m ^ ju fqÇ èn ,
fé^ÆaéinËs. Voyez le Uoftrnal Economique i d f c È 9
.ou^l^Auteur ’fuppofe quelle xSjjjc,eri viént ' de 'quelq||||in-
feéte :dù ;:de jâ fêmeniee de. .quelque/ ÿégétable parafitjè.ià
qui s’étendent 8c s’accroiffent comme des racines dans;,
/tçmtes les {parties voifines du-corps., J ^ ^ ' bt^'qÔhhfeh't;
des gonflemens de vaiffeaux. Les-humeurs altérées par
ce féjçtur fe corrompent-& deviennent corrofives. L e fuc
Volatil & pénétrant du-’-P/iyro/acaz le faitK ^ a ^ .^Mn/jgë’a'
fert auffi po u r détruire la ■vermine qui vient dans,, 'l'es
ulcères, & en enlever les; callofités. Ce fuc eft très-dangereux
intérieurement. On prétend cependant, qu’en quelques
pays on mange lés jeunes pdulTeis^^jprinterns i,
que c’eft .tin inets plus, ielip a t /fd e les Àfperges. E n ce
d ^ il faut que la jçnaturité augmente l’âcreté de cettq
plante.
x i .
D Ü: L A F R A - N ’ C Ê .
'• ë a ® , r i e ,
Quoique cette
^ p î ^ ^ j ^ n p io i n s les >ent fep #W ^& -à f f i ’a S L a a p f inclu*S
£ vemen 1.1 Elle contient peu de Plant es Europ éennes.
A j ^ m ^ u 'o poe tà r t, * , ;d l ù x t t i o â
B r r ’ I,?4^ 0' ■
p i u l i n s L u \ <1J ;
'1 ourrftlocôfqus ‘1 l .1 Wsp-.qdr J i' fri s :
E B H J - J
urï^ff[^%L u u ï{
P “ 1
cn ^ co cb o n t Lnt , /x o t / lundi’ A lu. i rp u im l mir hC?~,
^ l'anV, d^ÿi-oimeiis ^ ir,s f O h y f e # . im 0.hV> ^ ^ | ^ ^ ^ '
ment féchée, greffe comme un tuyau de plume, d’une odeur pënécrante & affez agréable ,
& d u n g ° ut acre & un peu amer, grife & bien mondée. Au furplus , cet émétique a bien
[ ^ U Ë | q ^ n J t ^ É b u h U o n s ^ M Æ l ê 'h y'
i<,£ PonulacaÜleracea, L. La Pourcei aine, ou P o«/;pz>r/^y^s _l.lVr., ttl.4.1 .j a b .
F i r 1 Le C, eft un ren ède pol cre le qui purge
violemment par haut & par ba lie s fum eu rs féreufts &
I teufes. II. eff-apci-mf, diure’tique & fudorifique. I l pr
voque. les. règ le s, & il eft indiqué dans la plupart des
K a h d i e chronique , telles que MiydropiGe, la ja u n f a ■
Pour l’ordinaire dloBftrùÉtions invétérées dans les vifeères.
O n l’emploie aufli avec fuccès dans les gouttes feiatiques,
le cours de ventre' &. la dyftenterie. On prctend que les
M | p < d e g l s b a r e t purgent plus violemment que 1m ra -
cines: q n B f“ infufer hu it o u b n e u f ddns du vin ou
de l’hydrpmel. IMàisl les f~erhm'& doivent s’en
abfténir;1 Les feuilles prifes en flibftante caùfent des fu-
perpurgations 'dangereufes ; mais on en fh'it un excellent
y G O V rE R N É M E X T V L
I $ S ! ï » e > ' f - ' r > .
Æ 4 u - ‘
CÎ\C) ‘‘f**“ ! ' l é *M~’ <1F i A ^ a
1 « . TÎÜ^tKÜkJl lÆ "pr-
L e Cabaret, eft d’un grand ufagd dans la Médecine v é td ’
q iir . .' :
’ ’M L e p " ; - e l ÿ r e plante aqueufe, & d e ; n ue V i
; b n ; ; ' ' r-
B f tl § f l L * -■ p r i |%