D E S C K 1 P T IO N
•Bains; Lés '-fixïMë Hé Jfeafbfe,
également leuîS ïüÿ&të • fé^ lM b^ fê é lit fn^ u 'a rSÉ en fond pour ..déehàrger:.fciars eaux.
y ans le foupirail ; elles ne font que ticdes-, & o n y peut tenir long. tems.la-m int On ne
« P tao ît que trois F o iM n ^ Ê i § , dont la première en- hémicycle revêtue de marbre yitaft
,q.u’à deux tJÊ ; :d ü rocher; les deux autres font fous terre;f r ] .
Les Bains foiit au nombre de trois. L e principal connu fous le nom de Sain Royal', eft
■ une Rotonde de bâtijfe. Romaine, de cinquante pieds de diamètre, qui n’efl point couverte, & -
qui fume continuellement. C e bâtiment qui a sûiigt-fcpt to i ts de tout en dehors, eft élevé
au-dtffus de là çoiïr des Bains quïeft à fon Midi, de'huit pieds deux pouces. Dans lepaiiëù r -
dtt g ^ ^ f l fg f i f t f i e r ÏG qtrt' irÈçcàt fieata du Limbef q^ a n d o n fe t t détourner
J’eau chaude pour la dinduire/aux autres-bains. Dan?; l'intérieur du-Bain Royal , il y a douze
grandes niches ,• dé--â'ôùze à’ treize pieds de hauteur;fur cinq de largeur, & Jleîir'éStrd=4eÜx
tetiqugttesaiiptJttrtoÙr,-dèftinéeS ■ pour fervit^dt' ittk ftds -au
® v én t ‘â*^'6lîr;’& i; â ^ 0 t | 'i r ïe Baiu’paï deux ênflïoiïS^1ite! premier-eïttm tùyato'to^Vfseewèib,
pour confcrver dans le Bain une' égale quantité d;eau, cjui eft de trois à quatre pieds; le ’fefc'bnd
, qtiaMfibrrMîffl:^rejiec(ùlhr>'tOutÈ Iteau du Haiti, -
ârSëS,ï^mM ^ à j^& d ls% a i^ T ^ ir l.',rÉes-iftüraîliûs a le pav4 } lèsrç>itdies, -&iïeS ; f ë iM èm e n v
' étaient eouverts- d’un ■ ci miné rougeâtre^ -fur lequel étoient ■ ipdféès; des tables de ' marbre ,
-bnâëfti®: 'en
jfJu'tcijr uidit^l^, Au*plûs hdjjt. on-vt r-’ f l t f freft s -tltm« ^rofle torn çhtrde
’marbre blanc eii Ïôrïm'e de" couronnement -, au-defTus duquel' s’élevoit la' voûte. E”eritfée d e
rçgjç.Bén 'e'ft tcoii^eîte^ffiS-iVoflte y aWnJi%be!b acaliéj^b^lferres
' cfe S f ë S rl " î i mbdërnfc;
)co©errrè(é le -ËïuA lisoyal 'au Beptentrion, fe voient l e s Main,, A M ett trois
|g|| Garreau, au mot Bourhon-Ldncy , obfer-vè .ques
'tous- des (puits-fontaines ifef>Yufdent~;par des canaux de-;
•bronze, de plomb, &: de pierre dans un grand aqùéduc3,où
mmtm à remarqué" l& 'lb:b%cileS de cîriqûàhte tro'îi/ïuÿâia qfei
^’,y :déGha5^erft., fia !pli^art^e^üâiip§iééntdes'eaux'ff oidès 5
8c il ajoute à ce fujet que'par ce nombre de canaux excédant
celui-" des' 'fontaines & des. Bains, il eft aifé de
(jugéti-qu’il y a ’ encore plufieurs bains & fontaines Jetas,,
terre que tes ruines empêchent de découvrir. Je parlerai.' -
^liqs bas 'de de't-aéfïlëdü'c -m'erveilleux. • ■ ' •
. . [ à ] Le B o â eu r^ ^ ^ èd it-q u e èe^bim. eft pavé-de
marbre bïanc'i que. t e ;nxebes etpient
garnies db^ftâtUbs’^afe %i^bre;j- entourées ;dSin^gîït%gfi|
de m.arbre 'dor'é, mak-.qü^opJMïàfrDUEédS pourjlâr dépehee-;
CrccLat Judaus Apella, Ces niches étant ^deftinéqs pour fer-
Vir de Tétrahd îi)x ‘ 'bdgnetirs,' il ■ eft difficile’ de -(Sbire
'-•qu’elles .fuftent à jour autrefois du moins -la1 defeription
jmanûfcrxÈe dé'rj8i*qui'nous a été communiquée, -n’en fait*
;£ticùnë' mention ; le Doéfeur 'Pinot s’eft^jpus- occupé- des
Aîerïiis de éëi eaüx, 'qu’à faire'bne defeription exaéte éri
■ 'i^mes^dè l*Art^' i :
“ 4c II dit que' la fthl’âÆfrë dé" ce bain-ê'ft'fi me'fveill'eufe
'»4(en' >fes- -matériaux^ |quèv|Ies meillèurs /ArChkeétes n’jr
» c om pr e n n e n t ' q u e toute fon enceinte eft 1*bonf~-,,J
ii trùfte pSf’aiVêfôageti-
• » eeMeM bh' ioiig ■ & •eni'tra^ers:i;; ’*^iiiîellM™he'^opt!^às
mais’^areb un dk]$is,-
' » "'(^1 ' vetft^diîe 'dr^apdnfféeS )4 ayant -cinq' pieds ’d’épaifê'.
’■oa {eùtU'vjg
' Mais M. Pafum0t-3; auïïi bon' Naturalifte•' que grand .
P'hyfiéién '& -profoiîd Antiquaire, remarque que cette
Rbtoiidé^eft • bâtie ^de^plelÉeS blanches calcaires comipofoes
$Waébris-d?étvo i l^ w .^ ^ ^ ^ ;^ 'd e v,Duccins-,”càines'J? 8c&
*;^n"'ne Ta'it d’où cette piéfrre-a 'été tirée, car les 'hauteurs
•'lupérieures -font des ma'ffes de .granit, ^a. pierre qu%n
. hemploie dans, le -lieu pour la bâiilfe, vient de iBragny
&■ d e /^ îë^ ÿ^ h u k -fieues' -de' diftàhce. ^G-’dftj üne efpèc©, ■
’ de" pierre dê fiais fort jolie,''quÿ'reçoiÉ une fculpture très-\
• A'I’égard ©'ôdfceur -P&ôït/
©n verra ce 'que ç’ëft dans la note -fuivante, ' :
i> £ -2 J F À ^ # e ,ÿ .. 2g3
paî. aes. ènire-üeüx de pierres de taille ■ dé 'ciaq pieds huit, pouces de hauteur. Les lièges à
®qis,marches, le pourtour, le pavé & l’enceinte étoient revêtus de marbre blanc ; il y a des
tâches où l’oflvfrétend que l’on a trouvé des ïtatués db marbre blanc , entr’autres un grouppê
J e deux Baigneurs., qui fêmibloieiïhlefjojjerj & quon dit avoir été tranlportées à Fontâinebleau-.
C ’eft fur -la ■ defeription de cet ancien Bain , que les Auteurs paroiffent s’étendre - avec '
'çompla i& c é, pour en faire- un édifice du à une Puiflance furnaturelle. M. Moteaü iMédecin
ordinaire du Roi & Intendant des Eaux Minérales de Bourbon, qui y; Ét travailler vers 1680^
prétend a v o ir T om p re & efearper un, rochei --dé /o n foe i & cimentées , qui étoit à
dix pas de ce Bain , & dont u l ignOroit la deftination. Il dit aü-ffi -avoir trouvé dans ces
'earrières -de' marbre jalpé, aux environs de Bourbon, des colonnes & des médaiHons-raiMfs -
par les Romains, &c. [i^| Comme ce lècond Bain divile en t 'r o .'T v ^ C P S p h li - .ll-H Bain
Rojçal- qu^lîl^ï4 i®.ç ,■ Ü oft prelqùê par-tout ccomblé par la négligence que l’on en a élu
L e dernier Bu 1 exifla t t , connu fous Iw nom de R i n de. Pauvre , refie .pi 1 11 „n 1
entier; iîjaBffeut pas'croite jis |^ A [J ^ jw » * s ll eft
J e même matière <SÉ ftruâure que les précédens ; il a lùr deux faces dix-fept pieds ÿt&pfis&i
iâéiE^ïUïtres i^Lc^m'piaéf^&idsHiif.Il.^^^mife^É Ijsjwuxrfd«» 'dÿTla^Kginê &:
de Defcures, les tient à fleur du payé de la cour des Bains, & les décharge dansun Aquéduc,
qui communique dans le. grand orna/ de vuidange. C ’eft ■ dans la.. cônftruélion du grand
Aquéduc ou canal de vuidange des Bains, que ion admire la :&périorité des Romains, en
ce-que M. Comiers, Doéteur en Théolo-
gie., Chapitre .de, -Ternanti,.é||i^ï|:;à: J.e
a .l-À#ejair des <N
& les Ans } Paris, d’Houry ié§o.
• Ce 7 Septembre iéBo. .
- -ie Ji’ai cfü.''-devoir vous écrire, Monfîeur , jfur' les
» découvertes de M. Moteau, Intendant des Eaux Miné-
3ï 'raies de Bourbon-Lancy.. .. Ce favant Médecin m5a
». fait voir auprès de Bourbon des carrières qu’il avoit
x&^découver t e s d |'^M|^ V ftbit dumarbrejafpéfdç difféi^n-
m tes couleurs, avec des colonriqs' & des médailles entières
;s> que les Romains'avoient fait travailler, qui îéto’ient de-
35, méurées enfévelies foius ®u | .de .vingt- pieds -de terre . . .
» I f yiènt dpJ.,.m*epv0yPr fa defeription d’une yafte, jnafTe
n [â§;^llleiv, jfâite^ qji’il! a^nquy.elleihqnt
ap découverte dans l ’enceinte dès bains 'd’e la même ville.
* Voici comment il , ,ce fujet. t ^
■ n II dit que Madame de Selorre, femme de M. de
, j, Selorre Confeiller au Parlement de ^icoMteïMayeiar
de Dijon, confidérant que des cinq bains que les Ro-
» mains avoient -éncrottés de tables de mar-bre, & ornés
■ ^»'.par-tout avec tant, d^^àgpificence, il n’y en a main-
•p»< tenant que deux iqmil^eqt^eii, ufagéj : dë§t-. l’un fert
’bss, ppuï^l?8’ niches, l’autre pour- les pauvres de l’un 8i
» de laut-pp fexe; & jugeant • qji’il étoit jiéceffaire pour
»- la propreté & la fanté ^u’aùs-m^îâ^Jes ;perfotines< de
t a»'yc.0rfdération'.^H'fïen't des baihliféparés jponMqs hpnames,
os & pour les.femmes, elle fit .'£■ bien qu’eUe^^ nt-de s
jfeatéiâë jBourgogne une foinme eônfidéyable
Encombrésj‘~8c mêha’ebp'au&v;
, - aa L ’exécution de ce deffein ayant été commife à M. Mo-
» teau , il fit d’abord rompre & efearper ùn; ^Cenef .^^i
^'r?f^mevia\^ëfe^|ip.pas. .ces Jbaffls , afin^dei-fe orof
l^ a c é a tw ^ i r e [, v^wl^ëç^nu t 'q u e ^ ^ ^ p L
a» étoit véritablement l’ouvrage de l’art, & un compofé
'^^^u^ugeEffpt t I ^
» gros & petits, des morceaux de tuiles, ,<de briques j
s> d’ardoifes, de pierre-à-fufîl & de marbre pétris, liés
»a & enchâiïes dans le corps du rocher.
r£.ii -,a°. ^ùg'.l.ar .pierre de"»ce,',^qphgr - eft pl^^ppreufea
.& nue^Je^jutygs pierres"
« de^^Sesi j qu?elle feytédii^^ÿ, p.ouflièrfi fapsvs’égreneg
ai quand on la frappe ayèçja: pointe "dp maîfeaq i q,$Wlè'
fôèîjwvfend
‘a^^ep 't^^^cilemeptffVi^^^e^ a des quameijsiqùi nnf.l
• x> feuls pjus db;-dep^|tmM^èÂ^lrtJft-^ue(,<cpttei pj;èrre
# fa<§ice,
,;q-, as Ôûfeftfî nfet'fUg. -dà.ns la
» il tougit en peude-iem«, devient fort tranfpanent, &
a^étjnQelle^cdmme Un fer ardent-, 8c qu’étant ar-ho-fë d’urf',
».. peu d’eau.,;il' - É f r-élhiit àü£Ç.Ttp| • en' cendres.
- » 4°.,Qu’à-de.ux pieds -detprpfon4qUf ÄUrdefTbüs de ce
,^ d e s .gibrceaux i de kabl^^^^^aiJjfe'j^qp’enfin^, il
a» lèntouré de roches yiÿè'j&fqHme^^
^®KSùl---cela; -M* Moteau prie MM* deî^^c^Ç^ê&qës