g 7 2 - JX E ’S C R p P P I O NT
147 . ffardjfus Pocàcus, L. L e N arcisse à larges feuilles ±.dont la fleur blanche & -ouo»
| r ‘ quoHft ignina,
Jannètte en Bourgogne & quoa,.cmfciÿé dans les jardins , croît natnrellement d ins le payi
lsï l “4 v
rnàyJl t>]0TI(î.J^Æ
Narcijfus Bulboco'dium , L . I La Campane jaune , /ou le Narciffe jaune ja S gM ^ R le liSM B
■ i j j | g u v T ^ l à n S f c J S ^ l i p J c l e ? y i Tn^iixfflîgp ^ ^ o uy;ÿc Ji(^ijiLiîrsft3oublv.s lu
cultive dans les jardins. Le N arcisse dont il y a un grand nombre d’elpèces étiaiigeres, doit
■ fort nom ou au Maréiflè de la Fable à caulè de la pâleur de lès féMIlès ; ou à un-imot Grec
qui lignifie aiïoupilTement, parce que fa le u r paffe pour narcotique. ÎLe nom de Jonquille
•qu’on donne à l’elpècc cultivée, vient de fes feuilles de Jonc. i
ïq 8 . Allium Urjînum , L. L’Ail des bois, oa . A i l d’Ours [2] dont les feuilles larges &
lancéolées font portées fur des pétioles, & les fleurs blanches en ombelles. Il doit lôn nom
d’A il d’( )urs , à ce que fes bulbes font garnis de long poils. Il croît en abondance dans les
bois humides, le i bois d’Ouge litués dans la plaine de Bourgogne à deux lieues de Dijon. Aux
mois d’A v i J & de Mai, où fleurit cette pl inte, les vaches qui en m; îgent donnent un la c
qui ïeBt l’ail, ainfi que le beurre qu’on en fait.
Allium Sphærocephalon, L. L’A i t de mont agnïs à :tê tes ronde s Skiossgësfo\LAhl&sckampSi
I l fe trouve d m prcfipie-tous les champs de montagne; , les Vignes , &c. On trouve aulli
l'A n , des V ignes Vinéàle, L . & I’A il cob.no. M. d’Argencôiirt cite l’A il des vignes & l’A il
cornu, fous le nom de Cepa, parce qu’il, en fait des elpèces d’oignons; de même que la
Ciboulette, Allium Schoenoprafum oleraoeum, L. Le M olî ou A il a fleurs jaunes fin s odeur.y.
I I ] L e N, (fc pafle po u r et e un peu narcotique; *i
fleur excite l’afloupifTement, étant fentie long-tems ou prife
par la ’bouche. Sa~raciae eft vomitive ; extérieurement elle
e ft déterfiye., agglutinante, adouçiiTante ; bonne po u r la
# iu |ti r e , ; e p ^ ^ p ^ ^ n l to u t nùel f e r ld
partie affeéEée. On prétend qu’elle eft aufli très-bonne
;T^piif;les coupures de nerfs. & dé-tendons.'iOn l'emploie avec
'd u "miel en forme 'd émplâtre dans les 'luxations & les
douleurs invétérées des ,ja ifila f|^ ||i^ x | l’alïocie avec - d u
vinaigre & de la graine d’o rtie , elle efface les^ ’tâches & '
-roufTeurs du vifage. C e tte îacine eft aufli ttès-propre ipouoi
. c éttoyer’.des^uld||e#;8t f iiijë ^m û ^ |^ lé s j|Ê ^ s ^ Js. *
~ f en Médecine, parce
qu’on y fupplée avantageufement' par Y Ail ,cultivé, que
'L inné fait originaire de Sicile; £êsiÀiidieri& difenCque l’A il
-vient^/de M'égare. ;*•;!
mgï'i Qiiceque yïros acuunt, armantque puellas
ijfîT; pttin.Mfgans ventant génicaitià foniïn& fatbh
" - O n cultive aufli ŸAd cL’Efpagne pu h rRocambole , dont
^ v t i ^ MMfep h e ^n^fpiràle comme les ferpens \ &. p roduit
parmi fes fleurs de petites bulbes ria ùgeâtrgs, ' qujL fp n t'
proprement.les RocambqleSj mangé ôcïqu^on replante
"«comme les égouttes c^s^raciqes.
On emploie fréquemment en Médecine le ?frui£:& la
rdeine; <fé■ éîiafïent
.les vers.,. la pierre de la
veffie. & • des reins. Ils eoi|Comment'*l'ejsîjyifco£ités de l e f -
tomac, excitent-l’appétit & réfiftent au mauiv'àis a ir , étant
pris intérieùrefnenfT' < ^ K ^ ^ e ^ ra e ^ d fa rh e
^ m a ^ f e lL ^m ^ ^ m ^ f ^ ^ ^ ^ ^ ^ p l u ’sVemGa'Gès;, au fîi l’appelle
t-on la Thériaque des 'pauvres j parce que l'es'Payîàns
'què la :th é riau ^ ^mM ^ ^ ^m aristl^ ^^r~ri-’
‘yiueei. m é r i d i o n a l e s , ! m e t l’Ail,
ffffëirs. il^’âiîp^ u ^ ^ ^ ^ ^ l^ p in ^m l ih y a ’r.nrhfd ,;e ft up tbb n |
^ é ^ ï ^ â fw |^ ^ ^ ^ C ÿ n ï ^ l e% p n |^ ^ ^ É a t f p l i q u ^ f ü r 'l f e
poings dans le. tems du frifTon de la fièvre..1 II fert aufli
à confumeëjles.rcors "des pieds ; pilé avec la Jo u b a ib e a
il cdlme lesidpuleursv C ^ a ^ g p u f f^ ^ uM ^ ^ s 'd a ^ é ^ h d r je ^ '
. & appliqué fous la plante des pieds, il facilite l’éruption
de la .petite-vérqle. 'Pilé dans, un mdrticr,'avcc de l’huile
d’olive 'verféë goutte à go u tté , >on^'e^ -fajityun|]on^ûënt
connu fous le nom de Moutarde du fable-'à^caufê.^'dé-ifa'
puanteur, &. qui eft un bon réfolutif contre les humeurs
froides, propre 'p o u r adoucir yles*canscërs’, '&c.> ’ï t ’fàuit
q ue .les îçls' de l’Ail foient bieq^pénéçitaqsiii:puifMé jl-pau-
ÿams’ laquelle 1 A il a trempé, cafTe les vencs''(qu’dmiipjgg
dedans, L a même chofe arrive ll'drfqlu’pn y lavé^dut-Perfii.'
plante
f e l 'M i r P 2 i J d : JE,i ■ 3 7 | ;
plante fameufè par la vertu que lui attribue Homère de détruire les venins & ènchan'temens
croît aulîi fur nos montagnes.
Porreau , l’Echalotte , &c.
14p. f f l r a ^ Le MartacîoVî ,: où L jj & »io/zz12^ e j à lleui s. évaféëà
h E ' 1 l’i ^ P W 1
Notre-Dame d’Étan, &c. On la cultive dans les jardins avec les autres efpèces de LyS
ou d’HémérocaUes; âinfî que les Tulipes , les Fridllaires & autres fleurs étfangéfè 1
i y o. Ornithogalum l
dl1 Mont-Afriqu de Plombières , &c. même, dans les bois de l'a. plaine ; fes fleuiS
Bpfe d’onze.hettreSaOTW/am/„j L. [ i ] , l’Ornituogale étoilé &: celui-cI’Automn
bleues , &c. On prétend que le mot d’Ornithogale, qui fignifie proprement Blanc d’oifeau,
cite cette efpècè, mais'n’indique-pas les lieux où elle crdît.. On umtve &*
de Sombernon, ,1’Asphodêle blanc kameux Ramofus L. [?], Comme la pulpe des racines.
d’Afphodéle eû nutritive, les anciens la. plantoient auprès, des tombeaux par i ne. a „ 11
^ipérfflütiois, afin J e fournir, at x AL ne
irrey, &c. [3]. On trouve
auflïl’èfpèce-ra^eufe, J « W ^ r £™o/7™,L. M.kDoélem-Clerela cite dansia A?
A S’f/TUi '• é Æ r^ùicoû qu'il nous a donnée. -
As. L " C B ^
‘ f » n l ÿ i j a e à , qo! e ft.j’éfpèce la p lus
commune, poïiède un e ‘ v e rt ' ‘ ' . ■ „ ’•
tiq u e , .propre à exciter le crachat & le s urines. Sa r à à h e
p - “ Ibe ad u c d e s humeui : , a n prife en
t C0® P " ;> ou “ingée en , fubllance; on la met au rang
Id e s regérauK I cccdanés q-ui peui ent remplacei le f . u
en c as.d e ^d ife te; y o j'e z le ïixième volume in,S° du
- .. W L ’4/ÿÂ0*7e'..a des i cir es en forme de p e t navets
B m j i s en b o tte ; on etl Ibit u pain j g o - jW nger K
t orl noun'itt après.; avoir-.pris ;da pfj£raiûon de faire
bouillir cette po u r luj. e ïo X f ‘ ez «-
not£ *
1 Y ertqs médicinales à ces racines.. Wj^ez, Leme/y.
La P/tfl/art^ere ou 'fauac Afphodéle j doit fon nom. à
la propriété- que Biofcoride, & lés anciens‘lui attribuent
*de guérir les piqûres des Scorpions & de la Phalange,
GQ&yEjutLML.w or ^otTscocu'i.
efpece jd?anraigtiée._'.On lui attribue d'autres .vertus," mais
elles font d outeul K ;.&.elle n’éfI: plus en ufage;
W L ’^ n A . V . 'V . ‘‘ l ‘ ’ h d om e fliq u e p o u r
- l e y î ' . n ^ ^ î S - . . ; , t fe fert de fâ femence & de &
1 ’ -’ qoi eft une des cinq. rac nés ap&itives : elle ' £'i%bae1~'T le ‘w®. i *t|
K B Jil't ^ I
i \ ■.r i: S a ^ .tu ,,I f j
. V 1 . i .s j
J fui 1 s, HRHH
parce qu’étant diurétiques & emme'nagogues, elles détachent
55 oeu fe™ "d é s, &.:V:ôyè P /ym u r J, T H ie't I
‘ ' * oe lo trop fr, [u< 1
.Occylionncr l e p i l T e m e g , Ü Gâufe-de IeuKrertu , iu^
rétique. Comme ^ g W r f a M S M i j e n "