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dent heu ;^ll|S%nç.Dtdinâfe'^atftlîulie'il^re
jatnaJTééy rien qu’on puiffe comparer aux brandies:, aux
* * fioM des -autres* plantes parfaits*. Cependant; quslquest Bot%ûes hatlbru y r em a r ié
des ^takloesjltfaü trë^&n Sl^ ^ rTdetf grhiflefc.leSpQuffièresîrépandues à ■ H | 9
i a plante oü dans d ë ^ f c ^ ^ f e é t a s ' , ^ ; mais^)©|iatnplgwj>fc! ^ SW * enjéénéial^
& f » i& iW i æ t ^ f e ^ ë ^ g ^ t r i d e J»^»proeédefcçOurt «$$»<*» leur açcrpiffeme^t
* de l ë u f f d l f k ’Voyez Mppendix de Dilien, & ce q ^ r # 4 ee hpt\0 &figlk&
hancifî. V’oÿêîî' aiuflf ëlajèibtë ci-deflous. 1 r
“• MM. M*ichéli^%14di,tfcii & BSttara, favans Bbtaiiiâes modernes*' qui ormimité expwfejfo
« e A’Ü & e des .Ofâffp'ignÔnsi "dont ils ont dUffcé des-f^res.iacetorlen^despgraines^ -ce
^eh're de plantes ; M ^ ^ y a 1 m&ne jüfqû’â* déprire-des Jfleuïs & ‘dés étamines.; Ù r ô on
^onvie^-.a^ S l ÿ jqûe tout"te qu’il prend pour des étamines dans feuiUets des
Champignons eft "imaginaire; QûanÈ.^^o^Tiétes.. què 4 ’on prend pour-lest gxaip.es ,
belles 'ne fe repro'difîfèht pas, M - n t ï f iW des -'Fan-gus fur toùtesidestmatièr'es^i.fe^esj, Sç
fu r 'to u p ie s parties^des plarffiês Adultes en fumier, fofttj\des indices plusiêitajjis dëdeiîr
»Origine; L-e fSÆ™ dë ’cheval- noùjerî-à$êo du fon au>heu d>’a\«d»e,.,ne.^o,aîui> point de
.Champignons,'par lâ/'SaiCSi'rèxpliquée dans la note.
difent les Botaniftes, qui v oient par-tout des fleu rs, des
* u its & des graines. F e u M. L en o ir, Pâ tiEer-Traiteur à t
D ijo n , homme fort au-deffus.de fou état’p a r f is connoif-.
lances & Ton mérite perfonn. 1, a mis cette vérité dans .
le plus grand jo u r ,‘par une Diflertadon lue à l'Académie
d e Dijon. I l a &it v o ir un p e tit cabas de paille üffu avec .
le s épis , couvert de Champignons, d o n t les pédicules
l if f b ie n t des maiUes de l'é p i, & dévoient leur naif-
fai e à la 1 i icre déc ) np< f e de gr ir es II a montré
qUE les ch unpij nous < omeftibles q u o n (ait croître par
a rt fur des couches de fumier avec i& ro n n ^ d t cheval, -
o n t la min e ori me dm aux grain d'avoine .mal digérés
, do n t les crotins font remplis. I l en a montre plu-
Ceurs ayant encore au pied Iccorce ou enveloppe dès
grains d’avoine qui leur avilie:.: donné naiffance. Le bois
qu’on fait p ourrir à l’humidité ou en te rr e 'e n l’a rrôfant,
p ro d u it de lui-même des végétations fongueùfes de diver-
fes formes, comme les Coralloîdes , 8rc. J eu ai plu fleurs
- fo is’réitéré l’expérience. On peut lire, le fait raconté par
L ém e ry , au mo t Fungus, au fujet des Champignons qui
naïflbient fur les édifTes d’un enFant raçhidque. Â tM é ry
a vu de petits Champignons plati. fur les bandes de-linge
qui- entouroient les fraftures des malades de l’Hô te l- .
D ie u , &c. Ori pourroit encore citer pour exemple, ces
efpeces de Fungus connus des Naturalises fous le nom
d e mouche végétante, parce qu’ils prennent naifTancc &
croiflent fur des Chryfalides péries en terre avant la mé- :
tamorphofe de l’in feS e , comme le Clavaria milicaris de
L in n é ,
^ ^ g | | doute q u il s’eft trouvé des graines invi-
- fibles de Champignons dans tous les endroits où l’on eft
furpris d’eri v o ircro ître ;; auilieu d’attribuer % r naiflanee
à une matière organique déeompofée , qui végété d elle- •
' même fans forme & fans moule , d’où vient cette pro?
digieufe variété de- figures, In g ù ifee s; dans fe famille des
Fungus. Eft-il' absolument néceffaire que les loix de la
■propagation foient les -mêmes dans, toutes ‘ les plantes &
dans tous les animaux? E ft-il - impoffibïe* que les végétaux
fe'multiplient autrement que par graine-? N ’y a-t-il pas
d’autres moyens de fe légénéier ? Faut-il fuppofer des
fleurs & des graines, tandis que l’obfervation n’y fait d é- '
I g ^ v r i r - aucun e ,'des* paities
' admettre d ans,la nature des règles.générales & rexèiujGye? ,
tou jours- démenties par les faits ? \©'rï en a vu déjà des
preuves 'dans les plantes, des trois Ordres précédens. I l
femble que 'îa fam iliè re s Champignons ne doive fa naif-
fance qu’à une forte de fermentationÇ d'e ma't'ier.e- végétqlq
} ou animale exaltée. C’eft pai% cette raifon q‘ue toute c ette
famille donne par l’analyfe des fels volatils, comme les |
fûbftances animales, &c. Les germes des Champignons
ne font pas les pouffières qu’on -prend’ pour. des graines,
mais des .petits filets blancs- comme la moifijfqre, dont -
l’extrémité Supérieure is&rrondit ën chapeau, MJ Marchand
en montra le premier à l’Académie en 1^78 dans du*CKO^tm
- Dans Thypothefeque rious venons d’expofer, les formes .
, des Champignons feront finguliérement variées fuivant Ig
matière 8& iéi‘ ciïconUânces ^ti?lëür^üicôhtfdb|m^
Les efpeces ne feront poin’t confiantes & ne ’-dévront être'
.confijdéréès qùe:!cdràmè.des'4ndiviam;?locaux^ffi%èl‘repa-.
ro îtro n t fous 'la même forme’ Crigoùreufement païlant ) q u e |
‘dans iês.'irtêmes. cjimats & dans les mêmes oirconülan'ces
données. Cela eft plus important 'qu’ô^n n e ’le croit pour-les
•pr6k^Mtle:'laBotanrque'i afin de ne pas'm ultiplier à 1 îrifiiu
le. nombre- de prétendues efpeces, & àfin'que ceux qui,
.comme- Sdhoeîfer font-graver des fuites de Champignons ,
nedo£inaht;pas«des fuites damages & .de portraits, qu’on ne
retrouvera 'plùs les mêmes :daùs la nature. -
m
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. ..JjlnBié. a donné le.noin générique à’Agaric aux Champignons ; il les divife en Champignons
.C 'XigïSi, furmontées d’un chapeau orbiculaire, & en Champignons parafiies & fans tiges,
qui JèttiMenc..raëtre que des-excroillànces. des fucs extravafés des plantes que l’on compare
aux exoftofes qui ne viennent que du dérangement des fibres offeufo. I l n’en rapporte
qu’un petit nombre d’efpèces pour éviter d|i^6^^m|dd^Ë&ii'dps:|yariétë^|^w'eidentelles''.
qui font en plus croit communément; & afin de ne pas tomber
éd&ËjnatjJHBcgHtoi»yertaHte q îf^ ÿV rlç»
livrés.de* -\u è'i)L,i?cet ewutu. d *lf Bo ihqu J ît;dms'jÆcsSffifcl 1 v3dip}MgÈBB®|
GettecrpJ^n d ,'u i.jg laH # 1.
•imj1orf|ut<- ÿiqueî-lgi l®/es û. lcs^r k qÙ is fc ll mil*i{ily.ijÿ>ü t ya-r-cL nos;.j^Bfcfei9tvlS%-
ap-’à embfouiller de plfisien,plus\lj^j3çii<,nique, J iio li,p i-u J i ujgfti.pt df
;des ifpéces'Confiantes & dqf®JWin|,#fefkî
, r.r jl tt tu Ci /rm ^ Llj.e.1 ddp.,lt,Chinipif,n->^
jaune,‘'ûduunlom bÉ& ïd& el^^ ui! fëistuâd^nt [.ateplii.A-nr^it Q U L t . l j i , i
font pas|ÿj®K^s!ëde'Ô filbft.riie^ ji)hnou»cC}^.u tl'üîsjJ. s l od^dtUi.) h p u . ' , il
%a7iciîs C’ampc/ra,. L. L e C hahîïgnon blanc en defliis , & rougeâtre en deflous [a].
Il rônd^Syd^ite ^l.stdtiyr ui^tlÿq (i m clÎJnu,
fpongieux, blanc Vén'id'èÉis-,.rougeâtre en deflous, tendré, facile à rompre, d’une odeut
^rt!iLlw &" dju roît nîturelle nuit d î i l u J ® u n t ^in n
‘d \ Ici l l î ir | W n l T 1» U J bi
il bu (md^fil. Jouj-lllud yopôs,, c t i^ U liiS ^ ^ .1!1 ^ >
alimu nt\J^rîmiloi^un ~ poiloh •qffoîffijy id’?'aïïiet'-ffguet,fi.'r.n^nt- ciop qm''*^^j%tn;^èÿ
6 n Ls diilmguc^iparcc quils. lont dc,vuius b lafe^mlu r très ou tryu^(,i7 é . ti’im“ HodC3 >(
délàgréàble. Autre iriconv énient; il ne feut p is le confondre avec le's elpèces pèrnicieufès
[1] La Chanterelle où, Ge'nlle eft ’mife p a rle s , uns au
nombre des Champignons qui' peuvent .* fe manger; ■ &
d’autres la regardent cpmme dangereufe. vainfî. .que. tous
les Champignons' col'prés., Celui-ci piquei la Tafigue quand
on le .mâche , à-peu-près, comme fait la moutaide. Clufius
le .met} aujnqinbre d ^ | 01fcto^pigBOns dangereux, fojuS;: lë
nomade Fungps Bujfonius 3 1 &c. I l e ll^ ra v é dans l'Herbier de
la Fra.nces où l’on a donnésànp longue fuite de Champignons,
t / ^ iif è ^ d^ U r^ d '^ ^ C w n tè rëlleAeft-Æns d a n g e r& que
dans pluGeurs Campagnes les payfans en font leur princi-
pale nourriture.
[2] L e ÇhaiiigfgnQn eft du ces 'Mimens
.^ n g e rq u ^p g ii^ ffi^ ^ ^q it^p lîis sûr: de. aei^paSi': u fe r. pjàala^
Jmùe plaifir qp.?dùy^trow^ijSep49.1S» l’^ppelXe.
;a^réàble : volupta(iu/rf^enenum. s’écrie; PliqKavge ■
Ëfjbn-Æergie ordinaire, eft-elle de -fi p e la d e conféquence <
jp p u r ,.,V o u lo ix ;la ^ e rm itju n ^ métp .fiMyil^, ^ ■ jo iy ^ iHu.
viter.,Ja n i® » q^J^Mtoujours, prête à vetiiy?IWesalCham’-
pignonsî-, ni.cme, ceux de la bonne efpècqique'ilës-
nlftwI^ j É ent Amanite, fppt toujours dangereux, &
^û|Ôn^,èn^qiMg&i4Æ , fourdeîp.ëilt
®Mfqii>é5^ o f e 'd ë !fù'n'ëfter'dm 3& ^ '^ ^ ^ ^ qui aboiffi1
,dg.4t;An>.- rooins d ^ger.qu^'^pâ^gg,
^què .le phlegme âcre & cauftique, & Je fël"çprf®>fifv'y font
enveloppés par les parties ‘graîfcs^ Avant de leX p ré p aoe ^ i
M J è S , yip ^ g re
^ ^ r a c r i ù i ç n i e 1
im o d éw td if^ ^ e s Meaecins, p i ^ ^ P ^ m s ^ étre ie ttls fiÆ
le fumier : Fungi JunwtupJîJfijne.pafjiti Fimeto debentur. Lorf-
W ’t ™ ? 61*1 manger., il ^ u t ad im ^ iff if a ^m e n t\
Mn^-ae...Cfiampagnè ou* ,de la bierre pour en,.' qmpêcher les'
mauvais «ftets, Lqs ';^fyipptôme's
'-riù’pn, ^^'pris^ve'cTéxcès.Æm^ ^ yomiflem;ent, ^ ’oppref-/'
fion ,Ja ' tenfibhî'de j ’eftomac ' du bas-ventre &' ion. inflamehëeS,
la fo if ;. lï/ca rd ialg ie, la dylTentêrie^^^^mom^-
fement,rurié; füëiié fto id e , le h o q u e t, le tremblement,
les paralyfiès, 1 agqp'lexië., & quelquefois même la
Les remèdes font l’émétique avec beaucoup d’eau d& i||E g |
le t, deS'^^^%s>'Ê^ilçvi||s:,Mès lavemens’ gras [à^ajàQdÎM^