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&.nQii cofflpofées ,-dont les étamines fon n ^ n m o i s ^ u ^ e s ^ ^ ^ lip fS ^ r t o e i i t® i ! ÿ » ^
Aififi la Polygamie & ÿ s ^ : C o m p q f i s. en quatre Ordres Naturels. Le premier effi la
1 Polygamie égale ± dont tous lesAfenronsfont hermaphrodites, ou çontieiSient'les deux sexes .,,
«cSîhfedans la 'l^ ^ ^ f ScciÉiS^feius‘ (lLvif^cet.5^Ur^;\n'dcu'îyftLS fc a ii-fl^ ÿ eù fe s & les
,'cafutées , & c . L é fécond e lï la Polygarnie:fupérfiiie , dont tous les rayon du d fque {ont hermaphrodites,
& ceux dé la circonférence femelles feulement, - comme dans les radiées où les
layons du difque font fécondés p arles poulflères-fuperflues. L e trpifième Ordre .éÜb la Pdygà
mief. «jJS-ylorjlgiiie'ies fleurons du diîqùe étarit neutres o ù .flé r ie s , Si nayant point de pillils
ne peuvent :être, fécondés par les pouffières fuperflues; comme dans la . Centaurée. Le
quatrième Ordre elt la Polygamie nécejfaire , qui a les fleurons du difque mâles feulement, '
& ceux d e k circonférence fetnelièsfeul m n t , comme le. Souci ; alors la Polygamie devient
forcée, ifin que le fleurons femelles puiiTent être fécondés pa ri s m le L e cinquième enfin
& dernier Ordre eltla Monogamie, lorlque les étamines réuniès en cylindre ne fervent qu’à un
même ovaire, dans les fleurs qui ne font pas Compofées £r].
P o l y g a m i e é g a l e , ou dont tous les fleurons font Hermaphrodites. r '
Plantes Stmi-Elofl:flùfls::'^ü
3 1 t . Tragopogon tPratenfl , L . L< Ba i Br-nt-Bouq^îr'-flèurs
fanvage-. i l vient dans les prés. D ’Àrgencqurt cite I’A rté
d e ' p o r r e a u & à fleurs bleues, Pom/oZzum, L . d; m s » l ^ K ^ Æ l e - ’ la * Ç O T M d ’A r n a y > f o u ^
Viceaux. C ’eft le Cercifi commun qu’on cultiye; dans les jardins , & qui a cet avantage
for ]a ScPrfonère qu’il réfifle aùk' hivers, & qu’il n’occupe la terre qu’une année..
322. Scorçonerd Hifpanica, L . I 1 Sc o r so n è r e , ou grand Salfifi d’Efpagne [2 ] . Cette
plante qu on cultive dans les j irdins.eftiridigène dans nos Provinces où l’orien trouve p lm ia ^
clpctcs. U Argcncoprt-cigjlsipgu: a L -u d U ^ d ^m r& iÿ J afris'ii■ & . * - flfcÛAjPOUrl
' pr^ès Ï-*
C e lle à larges feuilles nerveufes Humilis , L . &c.
- [i] Cette explication .étoit mdifpfenfiïblé pour l'intelligence’
de dette bellé iClafFe , fouvent critiquée -faute dé -
l’entendre j qûi- offre lès plantés Tous tant d’afpeéts,
différëns j .ri^s^ouj ^ ^ s tendants'-au même but, àü même
fyftême de la nature,' de préfenter la reproduction des
êtres (par les Sexes.. Amour répaflaceur^.. ! C’eft dans la Phi-
/,Ibjophie 'Botanique annoncée plus haut ayec la traduction
de la- Minière Médicale, de Linné, Çu on verra l’expo fi tien
É$mpe|teMè': ce beâÜjfy^me^^®É Fran’ .
■foife par le sèxe des fleurs, a le -premier de toûsMé^
dons', Jfe’ dbn-de plaire! -
[2] ILz'Scorfonère" pafle ’pouf' 'cordiale ;fttd^rl%ûë^
foonne pouria morfure des vipères, d’où vient fon étymologie
d’un mot Catalan ,• iq^^gMSe}. vipère. • Boérhaave
en recommandé b^ j^u „p^’eï;foc::à'|1^ ^ 9Téttié.trois onces
■à j eud- ppûr'lës'mérfonnés quf^^ignen^u’être empoiïon^'
;ïîêesl- jQ; • vante àu'ffi cette., ra'ciné
pilant 'crue,
Sç. ve rfan f déîfus une décoétion d ’orge. On ordonne
auffi |âi'f tii^ ë iïd e ;''Scoxfônère dans . la petite-vérole, la,
pëfte & toutes les.maladies,où l’on foupçonne de la ma-
lignité^Cii 1a) ‘dpnn ^ p b u r j boffTon â ï^^n ^u& ice s'j
quèlles-pm.ve'utf purifier -le fang. _On la prefcrit.auflî p o u r
exciter l’urine & les mois aux femmes jjp o u r dfépilepfîe.
D ’autres gens habiles n’ajoutent ,pas grande foi aux vertus
de cette rac in e,’ 8c là rejettent de la claire des médicamens.
■ D E L A F R A N C E. i cr : 4 4 ?
9 » y Ptcris E-mimiés, L. La Picribe i.tm^sÂAdtesidèdMmdtirRbhitî'^m m q s jaunes.;
On la trouve dans les taillis, les revenues &e. ; .r e ÿ c è à feuilles âlHieraciutn:y Viient .U
bord des cl anips. On peut manger leurs feuiifflés4‘:el| s ont Us veroes:;dé.ta Buglofie.' "‘j
324. S onchus P alujiris, L. Le grand Laitron, ou .Laiçé-ro'/i des marais , qu’on nomme
aùlfiÆa/à/i-^Xzo-re |[i], ^aïée que .les. Jièvfes en font frians ; il croît dafl tes prés humides.'
L e L aitron, poMMUN. I l etbJWans.les lieux cultivés , dans les jardins
°tt fl étouffe l&s|qlantesHè lm gMe5 jô &p. Il y en a un grand . nombre de variétés, .grands ,
. .petits ;.,à ..f iM y f l0 |6 i^ ^ e ( )u p é e s , glabres d?autfos épineufes,.'&c.. Ôn trouve aufïï fin
les montagnes le.La i t o n bes A lpes, à fleurs WeUes j'u4ipz/zas, L. On peut manger le Laitron
doux en fàlade, ou en lé. foiiant quire comme en Suède. Dans les campagnes on magfy
les/.L|itrons pourJes^yache^ ,■ f o ^ a p in s j.& .^ B ^& ï
f ^ e ‘P»0 Hr ‘ cÇ leï ci ; troUgée ^ m les remparts djt.Sefol^iiisA
a reic lu cÀR A im é^ y ,La LAiTOEffsau’ A(.r â E q A ÿ ÿ «V^SaljlAÆh cnSLiMufa^iaa vaïiétés^'A;
.côtes flflesffou!épineufos, à feuilles entières ou découpées, ,&c. Les Laitues cultivées .rie :
^fonr , que ^ des -y iriétcs-adoucies è?' cUmgccs par Ja- cifltiu&,iou i a ptoduu un',noni,'-o liîhni
^ycfff-.c^s’giqutes ddlmclesriitar.- leùrsorib^^uLës '.jÉ^^iii’easifos dcu\ C l iUs,
les Laitu^&c^êpées^uu p o m m é e s ; & RoMAiN^^^^fenKles plus
fàinesi
e7'?'!72z’'r- 3 L- La L aitue sauvage, à jfau’fl. s de Chicorée ,(& . à J !c t s bleues.
D u c , &c.
untèâ^ L . La.QKoNURiltLT^- ^ I ^ p r é t e n d qüe..fc 'n 'o tu ,
. y i|M . d e c e q u e fon fo c amer s’épaiflit enogriimeau?: en fo rm e . de maftiç.. E lle ei0;: ç.omia.uiie
a u to u r dgjQjjon & par touteJa^Bourgçigrie. Lémery dit qu’elle ^ft-^ptneiffante , àdouciffante
t 1] Le Laitron doit fon nom au lait qu’il rend quand,
on 1 écrafej “ce'iqlif -à' fèaj-dire , 'peut-étrej^^ ^ fondpmegtW
qu’il augmentoit ïl/liait 'des nourrices.'’Lémery dm- iqhe
grecque^,'parce que c e s ^ la n fè ^ em b le n t1 ï e fondre^fnpuni
( u ^ ^ ^ a i r e po u r les i^ ^ ^ ^ tipns^ ^ g m e uÿs
EllMfim^ fuiv an t^lP Ju teu r.t huine’é b r a ^ - tfa&aîchiffântes ,
adouqiM ro e ^ b o n n è s p o ^ ^esùmam matipn^ devfeftomab,
du- foieji^ ,^ BMimiàine, jpour ^purifier le/fango &c.N étant
prifes en
. [3] -^a A ^ “%ti"Pltir6rt)ànpm. comme la âréeépiétfte^l
lait d û h r ||l j | apohde ,*&. on ^ |e manque pas dé -d ire
^ ^ e llè , donne’’^ lait^ua^ , uourrices, ce,y.qjie l’expérience
D ^ i t Q u o ifu ^ l^ iX aitù é paffemourmti^ej-b.age
fain ,r néanmoins fon füc éft fun peu narcotique. On •àïïyre
m êm || d’après l;expérience:, q u ^ # .w ^ u v c d t ^ T ù ^ c r a d
ejiy^èrj^i.eikquahtité, il empÔifonneroit?co"mme .n-orbâv.oit
gris de' la Pi%Të. Àinfi;,il fau t éy^wY''vfiè‘m a n g eri^ o ti^ )u -
G 6 Ü ÿEM N EM E N T DE B oJURGQ&De ,
L a i n i e ^ ^ ^ ^ i u ây é |L ||
y M ^ j% J a g ^ x c e f l î f s de l ^ ^ g e l f e f è v des
'démangeai'rons- p^-tou||^^orps!îiparce q,ute fo ra'lu e'fî;â|’:
A e i b ï g f e e S ^ p i ^ l
r a p t ^ l l é ^ ^ ^ ^ 3 ie,,^rue, pôur^.Ies jeunes geh svSilie^ jS
& aux p e rfo n n es^u i.^OT' l,^ ^mafc^/c]^^^é|àufFé ‘e l ^
p d ^ ^ m o u v e m e n t _ des humeurs & la tiop,giande âcrc’té
,de: lal®S;.:&É iéritretieut;^ d a r ^
les bouillons & lavemens .rafraîchiffans, & fa graine eraj
^ b îla n d é dans les bornons fpour rafraîchir.3Sôiî^kû‘jîlimj
|j^G#nelé• avec de l’huilé-'.rolàt j ^^pM,‘ïà^ué|àppliqüédi
lest. migraines & douleurs Idé.,
tête . ^ ^ I d ^ ^ '^^ meil^ài^.fébrteifkml^êici^^ lfùfc'He'*
Laitue, fauyage, pris avec, vinaigre miellé-, .purgeiM^é^ ^
•ff^m pà'Éllës'^fell'e.s.' Ce .&c'mét£bi^ la | chalîie des yeux £
^éçlàirclt ïà' vue, ’ &e.. y;!;;;
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