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Orcfiis'laiffilia ., L. L’Orchide,famée des marais1, à langes feuilles. Il y en a1 * iMie.yariéte
à feiljÛf tachetées ; d’àùtr,es à feuilles larges ,-.;étï.pkès , à fleurs rouges, blanches , &c. On
les trouye dans les grés, les bois;; avec le Basilic male1, Qnçh'ts.maailata, L..& le Basilic
femelle ,,Oncâis]Conppfea, L. Ces Orchides font, à bulbes palmées, .ce cul üû: une des
ejfpèç^;. -
Us ié&eiva . TL •&>Qpe‘Hîa^^jiÆTTE A6QRïBrçg?> &c, JDiÂ.rg-ncouy, da .cite -f ousi
le nom de Limodomm Jiùjiniacum', dans les bois de Dijon à N. 1' d’Etang. ..Cette ^gpèce
idfl à^SL^jiÉJciculcrs, .dêrnière fous-divillon des efpèfces d’'0iohjides.
yjrj. Satyrium Hircinum , L. Le Satyrion barbu , ou Orclâde foedde. Ce genre èfl ïelle-
menPbbntoimc au précédent & <~J, faivant pouriles. içara&eres-»-. •qujafll qfljWrt des Auteurs
àSfconïop^iunt. Avant Lirjuf, ^.Bqt.irùfles.prenojentles racmés_pour*eardifttÿasjgdqénques f.
mais il s’eft arrêté aux légères différences qui fe trouvent dans les nedtaires.
% ^ à ty ryffril'Viride, J,., O rgkpb famée , jà( ^feurs vertes. Il y. en a i^ne variété ,,que
i^ g e^cg u ^ .-ap p e lle iBptràç)ytê\ ;te eft'-^dire\Gr&Q.U4ll,et.(ie «p^rce .qu-eüu crok^dans. ‘les
Marais, Sîc. Le notn de Satyr/ftipA ylent .delÿ.rnême fbiLç^^ué*céïui <S0rcliis [jf], de ee
crue i(ès raejpes,femhlables aux tefticules JV* y !
"^t.37^- Qfhrtt'gW^dus-uxis, L. Le NjA^^'oiseaUj-.ou.'I^ nfauffs .O^obenckeï fèes racles
fibreufes & fragiles font entremêlées de inaniere, quelles ne repréfentent pas mal un nid
[ i ] TJOrcjiide s qu’on nomme aùfli Damette , ^s’appelle
sençore Satyrion, quoique L in n é 8c M. Adanfôn falTent du
Satyrium un genre fépare ’ de 1 Orchis, 'd o n t il n’e diffère
’que par le neftaire. On meife fert efl.-Médeçine qu e des.
racines de ces plantes. I l faut les cRoim^/grofTes, bien' ï
ûoùrr-ies, |férm e s, fucculentes, d>u n sgw t^ y d o iu q & vif-
^ u eu x ," tirées' de te rre au pfin.tems.,. avà.nt: qiuplfësc aient
^çdulTé.leucs tigesjiiJUfaut rejetter là ;b u lb e flafquej*l’autre
pafae po u r u n excellent Aphrodifiaque.%On les fait confire
a u fucre ; & on en ’fait* manger ; ou on fait fécher ^cesÿ£
b u lb e s, 8c*$üf:t»n Üdnne un demi-gros en poudre dans
fortifier ile| parties. défia- géné-
r à tiô n , po u r augmenter la feinerice, & pour aidèr; à lac
concçiptiqnir^n;, fait dans les boutiques : un éleétuaire 8c
•une bonferve d e Satyrion ? p o u r exciter à l’amour. Cette
.^ ^ p p ri’étfé ' eft^ellé 'Bien'rièile?v nVft^ellè pas düeau£;fl:imu%J
Mansr qu’on lui ËT oSeo rd in airem en t, tels que ' le&^tro-
chifques deV v ip è re , la -graine de Roquette , '1 ’ë flence,
d’Ambre ? -N’êft-Ge, pas la refTemblance de,ces racines dviç-
les têfHeuïes'‘q ü ^ 'a ^ a feit naître l’idée dô> cettte >reî£u
^^»liro'diîiaque ƒ prôpfe i^dif*'on, à faire des Hercu les-en
àmotUv. .Oej^ndan't^’une cnofe digne' d’obfêrvation, c’eft
que la Vanille des Américains, Epidéridîüm féânilla$£0 .:
q ui tient le^,premier rang parmi les plantes véritables aphro-
‘dînaqüés'^" & qui communique au .dhpcdlat la vertu, eprdiale
de, ce'trexcellent rénfède, eft^ de la.jn^me famille que
les Oiehides?,, ©n-tàtfribue;'cette vertu à.l’hûlle échauffanfe
de éës'tîulbë'S j, p ropres à réparer les forces épuifées dans
les hommes,, 8c à préparer, Xutérus à*-dLconception dans
les fgçiipes^-.Çe .qiual^y a de\cer,tairi,:'c’eft que l e . corps,
’farineux 8c 'k'éla'dflg!^ de ces tubercules eft très-upùrrif-:
fant, qu’on en fait des bouillies 8c des gelées propres pour
^WtîiyCe, 8c qu’©pfTénîp/Æpâre le Sa/cp ctfej Turcs, kî’recbn?-4.
'^rrand&^akhs^rautfôRe^ ^ ^ iC T sM e ^ lp ’oifnhè 8c 1 « jes
rconyalefcen‘ces.Jp^dsÇ'«e|npîp]è;^‘& d a n s^ ^ ^ ^ ^ ^ n ^ p ô c
fur-tout les ‘bilieufes j pour adoucir les âcretés d é»laivmplie' : .
cbntre'lâ/gdütte,'i‘le |-|^y ir es^ l’j ^ ^ p ^ p .p ^ l.ç e ç e s , &c.
Ces racines fi communes 'dans nos ch am p s, nos
p ré '^ , n o s ■ 'Momm
Mas 3 offrent ’â 'é i^ ^ eH e s -'è f a n c h e s ‘à 'l’indu-flrie “ 8c aü'
:: fcoWief^^^üifQU'elles^PoiifrÆ^tflrèmDlacef ^yShtagejar
fement'le de. '.Sarbarle^-8c du Ley a n t.
. e.bltëi 8c qui
n’efl pas meilleur 'que celui, que.nous ferions1 nous-m,êmes
avec nos Orchides. Nous avons-enfeigné dans \t \Tràÿé
■^dcs^Gjàpù !& d^V'SuÿJlJlcCnccsidiome i , wf-40, pdg6>. S9A»
•la mét'Hode. du Doébeur yèrciVal IpM^àiicë^le’ Salep, qui
ne' reviendroit qu’à djx S u -p üMfbWfadb/re1'£ ^ fa
pièr.e d’en faire,^ri4 pain| très-nourrifTant. ‘ Le • Salep feroit
'âufll' un objet de commerce mf « # e |p É w l’approyifion-
,pensent-des'valfaéaùifc II mafque le goût ’du ’ fal,i :çe\^i|,ëft
f f èsrâyantàgeüx l/^ïn ir^ H | il y à difettô d’eau douce.
llf.'©'’-!!? 'faut pas Omettre un e ,SÎ^D'gû>rarâté rapportée par
M. ÔéofFroy | 8c qui eft ^ÙÏÆnombrê \d e celles, W
Æont4; vérifier. I l dit que fa on- évapore fur des alïïettes
de fayence l’eau dans laquelle on’ a fait cuire les racines
de Satyrion» il y refte un’ extrait"vïfqueux, dont l’bdeux
mélangée eft la même que celle d’une prairie en Heurs»
’£> ‘E L A F ’R A t f Ù E.
‘<îoiftàu, dou3 ui vierüt: ce nom- i^écifîqu'e.'.'B p.epfli phifieurs*tiges' dont les feuilles font
camieiees & en CGéùr., Lhiné êù âvoît-fàit fl’abord un genre à part, fous le nom de iyéo&u ;
il en a fait par la fuite une é'(pèee.ÆO:pI1 l'retard'ent
y piogrè's fle là fciënée.' Le Nid-d’oifeaù a un goût amer & très-défagréable, Léméry die
qu’il èfl:'detplf,, réfolutif &' vuinéiauc , étant appliqué extérieurement. ,
Op/i/if L. :L’O phrise eft
compoféfe de trois à qéafrè'‘'pêtits na véts : fle dèü'x 'pouces ; dé.''ïbn.gùèur; ce-qui lui a fait
donner le nom de Triorciiii où Terro/vrAts. I l y en a pltifieurs Variétés. D’Argencourt la
<■ j fous lé nom d Orchïs ' fpi dli.s alba. 'oiorala ■ on la treifi'yè" d ift fes bois ' autour dé
dans Ies baumes de 'Montille, à Bierres, à Montigny oA lés herborifitions font
aulTl cûSétfiÉs q ue 'la recherche des corps ■ fbffiles qui y font en qi antité. I
«SpijPp i1 ü ; M eu 1 uiil esf' .
K l trouve deux petits ftipules ,u fi.dradjVdT^l^'Tt'S:"; cints fibreufes font affez
'notrifcfèufés', etc. Elle efl'cüjiinüné Hans tous les bois , au parc de'la Colombiére , & c.
0 /v ta s YÏ/zrroÿibjiAora , 1 L . L'Oph rise a n tRd fom o r ph iïe ,’dont ïe s flétiïs repréfentent la
flgtué. dhin iorunïe îïud. Elle êîl ’ miir , & c. C efl uffi'!
^ ' M our7 ol’ 1!u l ° 1' &: d’Argencourt; mais d le-èn diffère ainfi que la fuivante, en ce
que Lu s fleurs n en” 'poiîitS’épciôn .
O/^rü Infectiftra, L. L’Ophrise1 iNSECTiFiRE, ou OrcÂiÆ-ràouc/ie. C ’eft dette efpëcè
dont il y a une douzaine de variétés , rep. éfentant toutes fortes dinfèdlcs, qui eff fur-tout
"admirable par la psé cilbnd es formes' qui imitent des mouches, dés araignées , des abeilles
. Ici: .à'Yée. léurs^couleurs ; on trouve jufqu’aux antennes & aux yeux de l'infecte, foia'
attitude , & c . ■ V o y e z ci-de\ ant la note ïti'’ rn o f'b A 1, t^ fo h a N° 3 7b ; la plupart de ces
.variétés fe trouvent en,Sou.rgogne,:ce font des .b r c f c pour d’Argepcourt.
37p. Æéràpz^ -Afe&ZopMçÿi'L. L ’H eeléborine f . ou J^iÿiacT?. I l y en a pluileurs efpèçes 1
; d’Argencoujct en rapporte C x , fous qui v ien t i® ' la
^effembkndL.-de ies^feuille nerveufe avec cellè de l’Iiellébore blanc ; fes racines foiit: fibreufes :
elle .eft déterfive ,- Vulnéraire , & c. |
^ ^ C y x>pedijn Çalceolus, L . L e Sa b o t , qui ^ouLiER de N . D Helleborine. à . .
ron-i S 1 fleur jaunt ou purpurine eft coinpofée comme les utr s. Orchides de 1 x pét 1 s ,
dont l'un eft contourné en forme de petit Saboté B ’Aïgeucourt le cite.fous, le nom de
Çalceolus Marianus. On le dit déterfif' & vulnéraire appliqué extérieurement.
b i] JjyDàublirFaiUlCi a van
t é s , c r i l m f f i d e s 8c marécaglujR^àn'gôut
ij|ft vifqueux. Elle" contient;, •‘füiyaht Lémety
^ ;p lilè g r a ë &K'WÛÏÏe|,8cvfdrl|ipé'ul .d e ^ 1 .
méraire , agglutmante |confolîdanteŸ.8c bropréi ppur 'les
plaies. Ses racines jfont déterfîvcs. L e s | Payfans la font
•:^]pfor dans ji^^td^liye^v^c s'en fe'rVe^enf^ïë. çomme
dpft|ecpellent baït^^cbira^ les VieilîëS^É^^^ùl^ères.
Cette plante conftitùe. proprement le genre dfe^b^/tYcry
en ce 'qpe^Çèsv fleurs n dnt point ■ d’éperons, ce ' qur Ja-,
I B “*'" '* * mm ^ .^ 6 » » » » I f f M * i il
2L-. n ^ 'H 1. M i i f S p
iiülbès |
î^Ie ! 8c’ X à ^ ^ ^ ^ E e u 'i l l e ; ^ e n
comme lOphrife antropomoiphite, & l?Infeéti-
ïcrèî' C e ft ’fa^éonnôiifancp 'des caraftèrcs génériques &
le Dédale l | f
pienfe des végétaux; p