a y g -, '■ S D ' E S C R I P T I O N
Bpitfgqgiaevoù il J a , àh-'Aj des-Mines d‘:or & d’argent K mais qui ne font ffâÇeiate ufageî
Toici-> « ; ■ « Suri orgentique Mineraliaprope Çabilùnwi, {in. .fomPrétyy SaâûfLége* de
«Foucheiet ,-Sl'uyiy,Sens ,Mâ la inj Alife-SamtE-Reitiej)exn ’ i f if} ic c H | B S 7
•On fe c on bien-cettei:ndication • eft il cer aine. & m&fifa-nte, -nous y allons .fiippléer en
,paït3JV/Lefr4f>ïSîûe R S ^ , it^auÉïSs ine tfwc . point^an .Je^ÇPÛ1 lois : Prétj eft itn .vMjage
■ entre M âcon & T o n in n s ;o ù l’on trouva à' e e 'ÿ ëÆ o n prétend, m e Mine d or vers 174 7 .
L u e éfpëce dè Jiiits qjion découvrit au m m^.a id io it, fû dire &- écrire quelle
iét^' exploitée ; à&ft Mto-cs; -fait, ^ n fe L é g e t de; Bâi% S e
dèiSaidieii:,;ine contient point de Mines d’o r, mais feulement une efpèce de pouffi re ou de'
v» % de coule ur d’o r, propre à. Lécher récriture,- qu’on trouve aux environs,de .ce lieu , de
Ch iftellux & -ailleurs O11 pré end que c ette poufftère micacée contient quelqu e peu de .cuivre ; •
i l y en a à Ormes' près Tourniiï,- à Sens en Chalonois,- à la Roch e-1 r -B rç q en Auxois ,
à Mâlain , &e. On n’a point fait l ’analyfe de cette prétendue poudre dor. On ffûné.-qua
Sayigny près Baume la Roche, d ns- la m lifon de feu hI. Joly Syndic, de Dijon, il y a -un
■ puits où fon-pere voit trouvé une M ne di vv, dont il fe difpofoit à faire .1 exploit; ti n;
mais que M. le Premier Préfldeut Brulard inftruit de dette-découverte,- fit rendre Arrêt pour
1 airt défendre ru ' Propriétaire de creufer davantage, & même pour combler ce puits.
Vers, 1 7 4 0 , on trouva à ee!qu%4ùsiuaflûre,„.une Mme d’or, à RpsÿWyîipïè^^aWftsR^neiÇ
le^oi^y^^^ii * yâ^eV'Gc5fnmifiûres,pt^r,ûire^dés-.ufltÙ's}
ne. parut pas aflëz riche pour, être exploité & foivie On prétend. -que M. TTainturier
Procureur de Dijon, ayant fait creufer dans là maifon de Dijon rue de Bourbon, trouva
xim'Mine d’ o t & d’.'argent-xiks^îârK: i rlrÈ&^@S"trnl^le.- easwfecjçe^ des Mmes
bïdldmes^, -qui ont puvfaire oroire qu’il f a r c i t ifo lf^foû®U^ïlhirgtni/.]i.eî Ipui. dû preuve
q u o n ’ a fait - j 7Pu«3^-<Jl-ÀuxoL. pour des
profondeur des pierres, brûlantes?, ç ^ g é e s ^ e -paiUet-tes:arge^tine^ & t â i fa s y maiss^ d ÿ f e
q u f ' l a t a ’^ t c , ï n a -'d o n ^ S^ u n r p r e u t c d e ? e \ lî ltn îrM u na«td. J3^ p > rn c f m ek ls .
&ïfffè ,*'dt *vfÉpcâ &, dê ^fod^-Alahs fe-;tefritdire-& 4e .miffèau'-de- Grenand Bailliage
dî^iiii y-fo Duç> éCX poulfiéfe 4e tes p u - S d e » . ^
ce'jctüffeau, lui 1 o&dolfrffitë-’ù f e t o d é ' & j i » t f e ué1 &Æntnç ltg&p r Mî'Ü ArgêiRdle,
qui â% ie çÿip ces pyritqs pQqp^nneii^jt^eyement'de P a t , & qu’i l s’en i f t l L
monuigiit de Sombcrnon I I ] . Le ruifllau qui p a ü à Bi&D-fou >:Cruchot, ù t r o ^ ^ û e s ^ S
[1] On prétend .en effet que ces MarcaJJites.du ruifleau
de Grenand & de la montagne dejSombernon, o n t.rendu
d e l?OE èc ;deâl?argént enveloppés 4ansÊeàu,çpüp^^/foiifî:e;jî
& .gnp. Je ■ Eère Minime famejlX Ghymifte , en a
fait, . l’expériencé ,ayëe Madame la> ComtçlTe de ;. Ro;çher
chouard. Cependant il eft difficile de croire qu il y aitudes
Pyrites d5or ,o u , qui contiennent quelques ^.parties, de ce
métal. Henckel prouve dans.fa Pyritologic, ch. 12„ q u il
n’y a point d’or minéralifé avec le foufre & 1 arfenic. I l
prétend que to u t l’o r qu’on tire des. p ie rre s, des te rre s,
des fables, ou des,mipes avec lefquelles il fe trouve mélan
g é, y é to it fdéja ,pur & vierge dès,.auparavant 5, ou, s’y^
fôrmoit, & s’y pr.oduifoit réellement, daps les,opérations
du feu .pac lefquelles . on, fait palTer. eés mines pap
•lès . additions,, rfo k -<de p lom b , Coit ,dè mercure; qu’on
empl’oyoij: dans ces vopérations. (Vo y e z les Menu de PÀcaxb
pestilences, Paris, 170P 0 p. 14.2), En effet, tfpr eft.-itopri
jours, n,atif ou v ic ig e , 8c~,pn ne, le^diflingue que par la
différence des, bafes auxquelles, il eft un ij & non par la'
difféfençe de .fes . partiçules ,. cojjnme potuç les. autres mi-.
D-E . L A F R A N C Ë. 2 7 9 ,
^ ^ ^ M é ib h S fe in e ..,4 É i^ é g à g |e i^m a ^ l^ ^ te ,|ili/d 8 -p a ilf^ |d b rillaB% A dsrée»;- mais >
on ù & ja fait ni le lavage niv
En général il ne faut point chercher de Mines dans la balte Bourgogne, ni dans les fieux
B y e a u x p a f ^ i
S’il s’y trouve
Ipai Jftv'cjfix l l 'i 'î ^f(iii]vuunt-^MgppQijtîej;,'4f e ^ p | î& i é r f l ! q u e s , dï^Sâiiî
verra P V bas que la Mine de fer, les ochres & les terres martiales s’y trouvent en abondance,
^ ’eq.pèut ad h JÛEVQÛv.èr mè]4- pfnûnîçu^o^feûlleite-sat&l injcuji f e , écJ’f^ 4 J ^ ï
®Jif] L * ttUdrU^ r ifilis <X 1 s vi^tus en imu;ajipn euxf, étflüâdjq'ufon''î l lai
p IP S * ê ^ y ^ |f ^W Î I te q jf& lq J l i c u V ' ï O ^ i l i ç i p l l l l e t t è i . d O) ^ I t ^ p a r l e ^ a p ^ r à . t é t f i e r s ^ ,
que le Seigneur for le Doux, amodioit les graviers du Doux pour en tirer l’or.
î r f â y 1. - v / j t . 1 I J ,i>^fllî Æ , \ T o i n H ,
( ‘T ii'i d * i f i'R )< 1 , d..n-> Icai.VL
#fe«s ce n | | ^ g | ( ^ i "
Æg®Jfcht^quç cgl.qu^,
no' s tvons appelle le Monde ancien. .C’efl-là que la matière métallique déco npofée par les
ÎSUXv- Il eft fouvent mêlé d’une façon1 'fi1 imperceptible ià
fest minières, q u>^pOEM^p'emeIà. l ^ ^ r f c e v o ^ .Niloim ^,
à' des
pierres ï calcaires j^ ^^V ^â rb reS fn b irs'.. §c .v ^ d s,û ^3 ^ fe ih :>
v li^ d uÇ - . a u quartz
( iiSi- ®aÛi^éllFtls;Ë; eftjoinf^
à d’auties mines, comme d’a rg e n t, de cuiyie,v&c, ^ilr',51
l e u r s , i l e f t répandu .dans.le’s tetrgs ô |^ S . ^ b j ^ ^où^'il
eflTpur & fans mélange, & dont on peut le féparer par
le lavage. J ’en parlerai beaucoup dans les. Provinces^ où.v
il y a des ruiffeaux aurifères. 'S ouvent il y a de l’or en
p a i l l e K s ' odr mêlé
avec de la te rre ,gîaffe ou de l’o clire, ;f€ u ||o
•^ u ^ a ^ g i l e ‘j.de^t’büte couf^r-V'S ^ ^ Q ^ p .e x it^ v ^ ire n a r^
, 4 e deux manières pour s’affürer ’ fi la' ' coül^Ur."ijauTiW '&
brillante jq^!on remarque dans les mines ou fur certaines
p ie rre s, eft réellement de l’q r ; la première par le moyen
d u m e rcu re , qui quand ’l’o r eft pur s’y >.un it étroitement
& lui donne une'« coiil’e u ^ blanche ; la fécondé par le
1 fè: jaune èo u leu r,
ijpèftf réellement clé.
l | f | y a, eu u n préjugé qu’il s’é to it trouvé de l’or qui vér
gétoit avec la vigne « en certains pays. Mais on a prouvé
le contralfiefdans les Ephcmerides des.giirieux de la Nat,
vol. F I , p. 427. J ’en .ai parlé dans \mon OEnologie, ou
iTraité de lalV-igne. 'Gn ne peut cependant nier que les terres
';:iüeïaldiques, & f iu ^ o p p l ^ ^ d b n t ’Ies molécules fo n t'fuÊ 1
^ ^ p iib |e s d’une dkifîoh'Mrtfinie,^ n’e 1 puiffent entrer &
,;:n’entfent réellement dàns-^là; îèom’ppfit-ion des végétaux i
& c’I î j ^ ^ ^ ^ b l a b l e m ^ M à ^élèùTf^êxiftehee* q;u?eft dûe
la belle 'cdufcur des vins^ftOn démô'ntre l’exiftence du
fer dans les cendres de toiis les'1 vég étau x , avfec la fpierre
tÿaimant & le miroir :jardent.- <^B a retiré -de l’étain des
pendreS' d u 1 ' genêt-;• •i’àlîfyntlte a- f o u r n ^ u plomb'; d’autres
plantes du m ercure, Sec. Le goût & l’odorat n’annoncent
ils pas l’allianfcè qui éft , entre le Règne minéral &
Végétal^ ,Lèvpriq.çipe54aftr^g^.t--,d,e certaines^ p|ànt^sj\ çiy
rien d’extraordinaire, ; à ce 'qufaflure Henckel 4 ^ '£% ' FIota
yiSaturnirarù^ ^ ^ ^ F ^ ^ ^ ^ ^ plantes fqr^^aplai?yigrie ■*
TpeuvenÊ1 'effènfiellenient 8e reelfemerit '-xontenir^ dSïÇ^SÎPi
Xÿito&à| ■ feXpéfiçnce i^èpufiruier 0 .. ,Sage.
d o n t le géniê é g d e i le?'Æbhnoiftànees & en
g M l o l |e l l ^ i f è l l e ‘, ^ s ® chargé deJcètt'e p ^ û ^ e ^ f l 'a^éti^é
•jufq'u’i quatre g ras douze grains* ’^ p |; J, 4 ^m qpintal
fàep‘âresl'de f e rm e n t I k a ^répe té au mo iû ^M f i ^ <ms ç éttg
^Spen&nceî avec'‘unégâ*Ttfêcfâq^îlJ^ eu' «deuX^^faéesftrois
gros; ‘quarante *_ g ^ h ? deTterfp 'végétal
^ ^ p ^ ^ < M ’àutt’es «tefres -végétales, qpe- kcito(|>
gros’ d’or, Ces expériëhjsès *& \imÊeuf|s,'ont' été
répétées par- MM. d& ,-Rouelle j f dî^fcëé-;.&.
B e rth o le t, qui ;apurent, également que les cendres d e s ’
végétaux fourniffent de l’o r jamais a ^ e ’be'àüeMjp.''d^
tion -dans Tlq ^ fo d u i ts ., Gomme toùjtés vérités ' nouvelles
font néceffairement conteftées, l’Académie des Sciences
la f§it‘rép é ter 'ces expériences-', & les Chymiftes qui as’én
font chargés ^ a fT u re fi^ q ju ^ /lllo il^ ^m 'f^ doe ne^viè^6|
point des végétaux ; mais du -plQmby^qu’çÿi^.! è^n.p{ n î^
pour la fcorification des cendres. M. Sage d é c o te s - le
contraire dk^s/fon excellent ,Sùvtage intitulé
Frdrgenà ^Aua j
vient que lo f ^ u ’il s e f t ',dceup‘é'ïd.é'flsextraâi6n,f4 e l* d ^ iS ^
fe trouve dans les végétaux i 'ft^rila^ftâdMiwé.^biîè* iqqb
d’étendre les connoiffances qu’on- a fu i? là %p|n,biûâifon
des mixtes; & non^pàs. 'd’in f îr iU è ^ ^ R u p lx ^
voit' :tii«tr ’de ce travail qu ^q u ’avantàge .'pécuniaire ÿ puifii
quev>la¥p'etite quantité^d’o rtq u îo ’m fefire^de dés ^végétaux
ne ■ peut pas mêjn© dédommager des nécelfaires pour
ÿifdblgnlTi'-’ ’ c