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f f 0 | . B E S C R I P T I G N
' 4 a S . f lq u i fem m P a lu f l r e , L. La P r ê l e , ,o ü - Queue de C J w u l , mot qui eft la tratkiétion
■SEquiJéttm, ÉWBoiwgogfleRÿoEü.k nomme Queue de branches.'faBs feuilles,
longues & menues , verticiîlées ptQUi.diine'tigemre^ forment comme une (fueue de crins,
■d’où lui vient fon nom: elles font, ebmpoféés cqmime la tig e , de petits tuyaux cannellés.,,
v a l id e s . i l y en -àvqùi prennent pour, des feuilles les :pM|^ng.eniens de ces tuyaux, qui
‘forment comme une gaine, autour i.es branches qui par-là femblent articulées'oa ' emtioitees ]
les unes dansrles'aùtres. La fruaiiication :d:e cette, planté eft peu connue. . Les tiges .pénlTent
' 'i.Q uV 'le s a n sV v j i f o r c é e ' t W i e ÿ t u t e ^ a n s p e ^ l ^ ^ i t ^ f u n p e t t t ^ t c ^ f q î i î
■porte rlpg ^ramines rougeâtres-, chargées dune1 poufllere verte, niais qui ne-kiIèntaiictiB-e .
' femence après elles ; 'ce .qui fait qu’on les prend pour des fieurs mâles. On ne connoît point
lés fedemeàt'ïemarqilé,^ ^ ^ i ^ ^ it o ê 't i t iW f ô r n t e # ^ ^ ^
'auprès-des pieds mâles, font prolifères, & contiennent entre chaque gaine,-‘des effarions,
d é rameaux-; comme ils..pointent en même :
■végéter, d'être fécondés par la pouflière des fleurs mâles: Cette, plante, dont il y a pMeiirs
éfpècesqui né font peut-être que des variétés, croît dans les bois, les champs; humides., les
prés, les marais : on là dit très-pernicïeufe aux brebis. S.es'-'eannelérés fermes la rendent
propre à polir lés corps , & on en fait des torchis pour récurer la vailTeHe.
Equlfctum Hiemale, L, La P rêle d’H iver. Cette efpèce qui refl'embJe à,des petits
joncs, n’a point de branches. C ’eft celle dont fe fervent phifieurs Ouvriers,pour polir leurs
■ ouvrages. I l ne faut pas’confôndre la Prêle, avec l’Hippuris, ou Peffe d’Eau (vo ye z ■ à^'èvant
..jq» j . SV 'ni avec l’efpèce d’jElatine , que -d’Argencourt appeUe>î£y/r^a^4É rn û |^ ^ É ^ p
•{voyez -NI 1 7M i«É i avec Coffra outLuftre d’Eaif, dont onparlera plus bàs*&qu’on appelle
suffi -PrèleT
429 Ophiogloffum. Fulgatum, L. La Langue de Serpent,,ou Herl jhm eout. A-SEffiffe^
trouve au printeifis'dans lés prékhumides , &e. "[-Sp ^
' £1] La Prèle paffe po u r être rafraîchifTante, vulnéraire", “
âefficative, incraflante, J aftringente t & ufitée dans‘ le s ,
-hémorrhagies , dans l ’èxuleéràbiori & ïa ÉM ia tf# ié s reins-,,
dp la'yéflie & des inteftiris. -Elle convient à tous'.les flux
d’humeurs ou de fao g ,tpar lés ifémorrhoidèsi par le, n e z ,
-p'ajr I& ?re in s^& les''autres parties. Sa beau-' '
% M p ^ a ^ i a i p |i , & ;remédie fouyfent au crachement* de
fang/ qüi^regorge 'dans le poumon par éruption ou par
• l’ouVertur.e de quelque rameau, ifee/fû& donné à la quan- ;;
t ité de deux ou tro is <onces ou p lu s, la poudre à la dofe
d ’un g ro s , ‘ou -da/d^ço^îp'nfforte ,.'e ft Bonné'adx- dyflen-
'te r ie s , aux hémorrhagies & aux pertes qui o n t réïï'fté;à
to u t feutre'remè'de.' O n lVrdqnfler.apÉ dans la phthyfie,
d a n s les herniés o u defeentés, dans' 'les *hémorrhoïdes ,
dans le piflement de p u s , les .fleurs blanches & les go-
- ftorthées.;
M , Adafeforf jftitp la c e , 1a -Prêle dans
Sapins, dit ^üe'fôMiflfùjEon'' eft ;Jiçnn&pour le piflement
fle fkng qui Üfe pas po u r caufe ^une .plétorei un engor-
.gëmeht d a n s' dés yaifleaux fanguins, une fupprefïïon ‘de
menftrues 'du-'d’diémorrhagies, ni 'Vefl|è
rp a r la pierre. Comme ce font-là les caufes o’fdinairbs du
piflement de- fan g , il ■ falloit donc indiquer les c a s , s’il y( p
eh a- d’auïre's ô £ 4la -Prêle ,eft boriné. Les Praticiens la
preferivent précifément pour l’exu'lcération • des reins &
de fe véflie.' G a r i d e l - . des^plaies*»dS^^lfcECv
la; veflie paiifaiteihent/cicatnfées1 ( quoiqu’elles foient communément
mortellés ) par ru fag e^ ^fe ^PEê fe'. -'EWe entre
dans to u te i’ les potio'nsi vulnéraires p b iîp ^ s i plaies
cères. des parties internes. C’eft â'utfi æui très-bon vulné-
ra irë ^ ^ p iiq ù é ' extérieurement., Galien allure qu’elle corip^i
^MbjiàëAléS* plaies les plSs:>pVofondè‘sv. lpr|T meme.'que les
nerfs font cou^&ü-; . r
[2] La 'de Serpent eft vulnéraire, , deflicative, .
réfolutive, confondante, propre pour les hémorrhagies, pour
tempérer‘‘fe^lnflaiâmàdbiiSdes plaies. On s’en fertin té rieu rement
& extérieurement.- O n 1 preferit fa poudie pour les
herniesx>udèfcentes;de-boy^ux & dè l’épiplo'oné -Ses fèiiilîes
■ pilées '& appliquéësifur lés brûltfres-ï, inflammations^ hernies
, plaies & ulcères malins, y font très-bonnes. On fait
radicale,
D E L A F R A N G E . 509
■ radicale,;, jpetioléé, & làns nervures. ’Ce..quel’on-prend pour la flerar-, eft un épi qtû renferme
une pouflière menue] Cet épi qui naît aii haut du pédicule de la feuille , a la figure d’une
Jahfie'applati^pdléài vient le-n®m.- de .cette .plante.
430. , L. La petite LuNAiRE.CElle dQt|joe nom décotiplsw
én croifllnt ou en lune. Il fort du pétiole , ou d é la côte de la feuille, un pédicule fucculenï ’
q.vdjm utient^dai}st;la,ifonunité.:, des^aqtiets de^fleuM^Mciques en gf'appes c e ■
qui lui a fait donner le nom S oôytir [ i ] . M. le Doéleur Clerc a trouvé cette plante aux
environs de Semur , au bout du pont de Saumaife , en montant le chemin d’ ÿ^CG»-'
I l y en a p U k t^ v a c ^ t é s iH b e i^ la A f t t o lq â i^
& les Alchimiftes, ont débité bien .des « le s îW j^ & jp la n tB i
OJjjggMlé1 Megalts , L QnmiMk & d
fleurs. Elle croît dans les folfés, &c. Le haut de fes tiges fe divife en plufi'eurs rameaux
ou rejetions foutenant des elpèces de grappes ou de bouquets, qui font des amas dè'
coques iphériques & membraneufes , remplies de pouflière.
Ofmiinda Spicarn , L. L’Osmonde à feuilles ^variées. Elle eft commune autour des
.DArgçncomt l i cite dipics Tomndoxt j lous le nom ,de FcL» 'Su l V ' v t p . : |î
!K^^ i& ] ^ C ’éft •tâàifeÊitaEonekite. ■ ,
. q j r . fAi. i. Qç.hjm Septentrionale HÿtgL&r Eouai,kEt-"cqRiNpE, B lle fc q â& â in ? les fetttes 'des
rochers. D ’A^gpnqpurt>,la.?'cîte„ifous le ih om de Filictda, Saxqnlis.\\Q>a. la tiOUve idans les
roches autour de Semur. , i
Acroftichum Thdiptcrh, L. La Fougère molle a feuilles glabres. D ’Argencourt la cite
fous le nom de Félix;, mollis. Elle croît dans les marais.
4 3 2 . P t e p s A q u i l i f t a , L . L a î i & g f e E f e m e l l e , o u c o /f im u ^ e s ’Û ï J .V O n f e i t , q u e . c e f t y u n a
avec fes feuilles macérées dans l’huile d’olive au folcil,
un baume p ropre à confolider toutes fortes de, plaies.
•.On 'luLq âtt^ ^ ^^ fe sl ';m'êmes y e rt^ ^ ^ h ’à p c ^ i ' fle Mille-
pertuis : quelques-uns y ajoutent de la térébentine.
i " t 1] Pfltitfi-'Lunaire.o u Taure eondepfaâte;
j àftringenje^ \p ^ p p r e ,v p o u r , ;a r r ê te ^ la ^ ^ é P ^
terie,, les- flux de menftrues & -d’hémorroïdes „ pour defle-
eher les plaies- & l'es u l c è r e s p o u r les hernies, .On s’èn
fert intérieurement & extérieurement.. J
\îj!)jmpflidt Morale eft fuïvant Lémery , apéritive ,
' incif e e ^ -géterfive, vulnéraire, propre pour fe- cpïiqp^|
néphrétique, pour ,fe p ie rre , pour l’hydropifie, pour les
pâles c o u leu rs, pour .les ^maladies .de la r a te , pour les
hernies, pour difloudre lé fang caillé dans le corps,.piphè
les plaies,-On s’ën fert^nt-dccoétion , & extérieurement en
ÿ.on gu In
déjà obfei^rél.jglufîeuis fois que M. .d’Àfg eh r
BÔtà t. fl foùvéïjÉ , dont^hqiw:
lev o n s l’autogra'plië'‘lph fix volumes i/z-4*1, avoit .âdiôipté
^N om e n c la tu re de Tourh^fo’y ^ G e )aè^Uhomme Bourguignon,
qu’on ne pejjt citer fans être ppnctic d’àdmi-
ra îio n , avoit facrifié quarante tans de fa' v i^ ^ f e ïre d h e r -
ehe des plantes de cette, P ro ÿ ja ïc ë îi' v
GoVreRNEMENT DE BOURGOGNE.
' M ^ougwr fsmtillt eft rameufe, % ^ q ^ u ^ é llê •' d l t f ,
î c ^ rd ^ la ^Fouglïc ^ fâ ii^ u ^ é fp e c e ^ ^ >
polypode, comme on de la
Fougère; "le, - g oût amer, ^Miggqn^Oni?
les -années jd^y d il^ tte ^^ 'ïo tftn ero r^
d it • .en, ayoM y n uén qulj.avëftétéjfaît
'Gg;. pairl , dî't--i|.?-;c :Ëe#emblpfe à; ces Æno.ttesvdë terre mti^nWn
b rû le , & il étoit font^rnàuvais.T i^udi^ciu’il en 'foît^ betfé
; ëllej.;entre , 4 e ^ â |p vierte <ïe .■ F o u g ^ d :
;'qui.-‘en;a-pri~s? le )8e‘>gui' eft hiff^ftringënt. tïè ^ jp u ^ J
f^m |.|p n ^ f e ^ g u é r î t
in^fufée dans d u
^ ^£€pttej^ùaÙ£é aft^ipgenté'n’empécihe masTq ù ^ fe n'né, foiK
apéritive, fp^rehi.répétées C '^o y e si
Gi-deyant ,,f e pote., N^.‘aojs' 8$ ailleurs* i*;
Les Ançieqs faifoient un grand ufage de la FAugère- dans
■des maJadies.cm:oniqp§'s'jqpoUp.déftmftraertoîtrate & -les
-‘a^féATOKere^ „^méciiflquqr^ontfe, les
pàngr.éas ; &'elle
entre dans toutes les p p ü ^ s ^ q ^ p '^ q p s Sc, èllSipes' ant^* '
lplémques. 'I l ^y en a qui préfèrent s la racine çie Fp ù g è tq ,'
mâle. On la fait cuire feule ou avec la Cqfcute dans du
'N ' a î f r A m t i :