3 4 8 ' D E S Ç R h P T l O N ,
L a pyr um d j j * gu ’o ^ jC T J a v J ia ^ s ia H liO T ft-^ ^ ^ u n e
variété, quoique Linné en filpsjiiïe espèce particulière. La Campanule des pré $, glomerata 3
L. Celle dey.
Lj. Jti 7 r c&Yfifir?- D ’ jjJiCjJUiroiK dkV ia iù^a Jp t 'um, L. Ce t plan©
qui -eft tu rimune dans les champs & k i terres cultivées, n’eft qu’uné efpèce de Campanule
pour les •Bo,EaiD®es ; .ep ifa e ,eüe.a.qùej^iiaes ç'aiaâières particuliers qui la différencient
•des < atnpàn îles f .LÀçàâeraië de Dijon en a fait un genre: féparé fous le nom de Legoujia,
en l’honneur de M. Legouz fon bienfaiteur. 1
80. Phyumma. fpicata, L . La grande R aiponse fauvage.des bois. O’eft un Rapunculu»
Jpiçatiis pour TourHefort:[i]..,Il djffiïgi'du genre des Campanules , éit ce que f in pétale
étoilé Scouvert, eft à cinq divifions , avec de; petites franges limëàirë & recourbées. Golomna
-en aAdcpfté .une^exÆ p n ^ ftgu fe & une bonne defiription : il y en a plufieurs efpèces
&. \aiietcs u i Bpjljgogijo., fiï^.Jé-ÿ.vll'.Sÿd^11 hkjn&Afriqu.. &. pdlcurs: c efiaurw, flame
Alpine.
87, Samolus Valerandi, L. Le M ouron, aquatique. Cette plante affez rare croît dans
l’étang des Chartreux , dans les fi les ; lès feuilles font rond s fins crérièlures 8c f ift ie s
f i r la tige ; f is fleurs blanches font un godet découpé tn-r^idtti , & c . Cette pl nteii&un
«goûtjçamer^paflè jo u r déterlive ia^tffipibuâÿie;? & ^ ^ jji^ a f te ,'^ rQ.y.ez'. Leme®^ , •
8 8 . Lonicera Periclymenurn., L. L e C hèvrefeuille d’A llemagne. Linné.Comprend f iu s
le nom générique de Lonicera , plufienrs f i t tes de ' plantes dont' le s . B o taniftes 'àvo tént fait
de genres fiparé . Les Chèvrefeuilles Æ, dil ngu< it des autres eip ces, d'd c jenre
par le limbe inférieur dt là corolle, qui eft profondément découpé [2 ] ; tandis que les
découpures de la corolle font égales dans.;-lès' autres., & c.. L e Chèvrefeuille <1 A 1 mairie
f i trouvé dans toutes les h^iLS'UcJ^H®Kj4.*l’yfu e jV , lu r^^ ^li^rmi^fuWIc 'lltA liiqu^
dans lescpgk^llanra‘ Sombernoh, 'VJSdl'qSjSeniur. '©mjy trouv e,aulh’Lnidl^t..' arictstji ikurs
[1] La gfande Raiponfe fa u y a g e qu?qrî n'omnïe -auflî
i^ueue-qe^oefiard^ Mopëc&ïus,. paEce- ^üfe'''i^^fleurs en épi
& épanouies, foâ^môjles & comme'lànugîâeuTes', a les raq
u e s approchantes,,, raves or&nairési, ce. quiAluï- a lÉk
.dpSner par les Auteurs .le' nom de RapuneuRùr?£ .feMa-
pontium, mots qui o nt occafîqnné beaucoup d’équivoques.
'-Gqttq- vaïiét&d'eè nomsj5,pour la même iplàritq
nymie , & le meme n©m“’d5gng;-;à des plantésvdiiïeïentés.'
ou Ÿkjbÿiôgÿrnié., vfbrmèïit là ■pfinq|)aî'e*-diffîculfé' de
nique j ce qui n o ^ /o b lig e à en développer les , caüfëjfi
préfeqte. P0%Sg. m o y en , là F lore
d e B ourgogne que nous donnons avec quelques "détails:
dans ce premier v olume, fervira ^ ’intelligente des pl'antes
des »autres Provinces 'dont- nous ne ferons ; qu’indiquer
les efpèces non- ’décrites.
Les racines d‘e Raiponfe font déterfîves, ' apéritives,
;-rÆaîchiffantes, p ro p re s';-p o u r' les inflammations de la
gorge.,, .ScG^oyez- Léràëry au. mo t Rapunculus.
. i f i \ Le Chèvrefeuille 'doit fon n om , foika^ce qu’il grimpe'
comme les ch èv res, fo k parce qu’il eft brou-té par cés
^ ^m lm ^K f ë s 'feuilles font -’tru n e ^ o ^ tû ' défagréaBÎ&jg^m fi ‘r
que fa rac'ne ; >fôn, écorce eft âcr&, ftiptique , fàMë:,-,
•puànté. Lai .^QO^^aJyaés M B \ eft. vulnéraire i & d l ^
terfîvev-S^on;L ém er^ & '•Tq'u'rneforf, elle. e‘ft p r o é ^ ^ r f i r ■
la toux., ’p o u r l'es maladies de la r a te , ' étant" p ri^B jm e ^
rîëurement j b&nne en .garg a iû fm e^ ip o ù i^ u erir les maux
idé^^fgfeiffiea JeuHlës^pilées om^ ^&&^TOliqüé lu r les
vieux ulcères le s '’plaies des jamibes, les guéiilfent j-il
'•emporte les taches du vifage, &c. C e ft dans les fleurs
^oà&rantes, & ifuaves dfe^celite'plante que réfîdent fes p iinci-
, p’ales vertus ellès^ font d im étiques ainfi que Ifes } baies ;
èQU ’d e s ^ t e M ^ oe a C ^ l î q ^ d i lK ' aM $ fn ,» c o nM ^ a "gra-
Lvellé ,. &e. Lleâü -diftillée-
«ft'1'; îë ^ n m am ^ b lë ^ o n tr è
cardial gie, l ’aufimë.fl’a l o'pî’èxie, le
p p Cettë^eau-.è'ft ophtalmique
8c appaife les fnftaihmations des yeux : elle eft vulnéraire,
&cî.
rouges«
y f i i ^ f æ At i v c ' | ' g 4 9
; . rqTigës., tardives. II différé-du Chéviëféjjîlfè d’Italie Loftfiera Cap/'i/aAV/nj L. en cfe qu’il n eft
point perfolié, & que tontes..fis: feuilles font diftinétes, &c.
Lonicera Xylofteum , L. Le C hamerisier , ou fa u x Cerifor d, Aarà .Ud iffé red e sCh é *
. même bàfe ; ^nÿ ^ quÆfi^l S u r 1 1 tige, efl: droite &;. non
grimpante, & c. Il f i trouve dans tous les bois ; il croît fouvent fur les tiges & les vielles
fouches des arbres.
K f Le C hamerisier des A épes dûiit les deux, baies font comme n nnip.
en une &: marqiâees de deux petits, p >ints; il f i trouve fur le Mont-Afrique à^’ îih
m Ê Ê Ê Ê Ê B ^ - [ t]- Ke; v üfgake .nommè. eette' planée :£ ou
B ^ - a é. :. raya f i , parce quon f i fert de f i tige sèche pour s’éclàirer pendant la nuit &
qu on en fait des mèches ; les Grecs l’appelloient par cette raifon, Phlomos. Elle croît par-tout
le long des chemins, des murailles , fur.les coteaux;fiçs,y &c. On lui donne-encore le nom
impropre de mé/e , .paiir le diftinguer dn:'.£Véa/Z™ / ’/z/omoïcAr , L. dont les
feuilles m< >ins langes , pins pointues font drapée & couvertes, d u S
fleurs ft>« .pâles II y ên.a une variété à fleurs blanches odorantes , citée par M. d’A rgencourt,
P our f i trouver aux'même liénx- que les précédents ; mà^ .çfSetëft. plus rare. Seroit-ce le
Jfiazï/o^^/âzfEûge èqùe .Linné, appe Ile A’é&mA Lycénfrù ■?
- nz^ram, L. Le B ouili oh noir' [ i ] , La fleur de cette;.éfgke'eft jaune.,:& n é e
dans Ion milieu dune efpèce d'étoile à rayons, purpurins. Ses étamines; velues & d’un pourpre
violet font chargées de fommets dorés. Cette plante aufli commune que les précédentes, 8
|^^®uv®!a||^gêmes|M'ëiM «liü
l'o 'îm
les chaftè. Ôn la nomme ânfti A dormré ; cette j lante iiareQ.riqhe CômMi :n< ç l i d ngéreiifi
famille des Bacciféres, que Liriqé appelle Lirrii?oe.' Son fru t gatn-i. d’épines fe jnb'mme ' en
Bom-gogne Afir^.dfôe/ [3 ]. Quoique cette plante £ ut origi i re d’Àm 1 q u e , elle croît
[1} Le
ïéfolutif.-On en fait boire la» décoSion po u r la coliqiip',
: les & les fleurs dans d u r a it, pour le tén'efme & les hémorken
lavement., & en faire bafliner le fondement. Quelques"
’ » s y ajoutent<des .feuilles de Chêne',' &• celles d’A ig en -
pû e . l ’eau de fo rg é :
des Maiéchaux, pqpÿ guérir la dyffenterie 8e Je couis im-
. 'm odéré des h ém oM M d é s;-^ |^ p ro p rié té s contre les hé-
^m r^ io ïd e s lui ont'^ffîdonùer lpnoM^lïerie:'deSàintFiàc}e'.
^ ^ ^ d ^ à f c ^ s .Jeuill^ en ^ ^ e n % - . en, ' ^ l ^ l à n t avec . de
l’huile pourries p l a i e s k é c ^ ^Æ o u r i calmer les d c m f é ü "
des hemorrhoïdes 8c de la goutte^',Orf^ordon ne l'infulion
• thëifprme d k fë s,fleurs;,' pour les :m'alà^es?H^^^®i^èi,' "
- pafle en
hV -qUe COntre éPancher",ensi Milieux , & iV\fauniflës
les plus mvétéiées. G’eft pripcipalementidans fa racine
^ S ^ ^ p P l ^ ^ ^ ^ ^ y ô i ^ b i è n à l ^ . é '^M ^ t b y g f c e t t é ra o jf^ ^
-rîÈii'nGes ; & ïo r^
da" dcux.bqnteffles de vin b la n èA a d n t on pre ,d u a
ver = “ î1 Jf ÿ |ù s Ik matins.iSlù'/îiiurs p ,.1 .110 : d< Dijon .
9u! a oienf P* f ; n Y r g .J e - .h ^ v jT 1
M. le D< leur Mare cdn me in. ren1 àde infaiAibld H ant
Ç 'f ■' ■ âries;.bii huit jours par-la' racine d a B luillon no .
[a] La i ' . r e t narcotique, drupéfîantc; 011
l’appliqueifaêricarenient p o u r épaidir les. humeurs, pour
er ,e 1 > * 1 n , po u f ça ne ' au t irs poi i
adoucir les brûlures.' -Mais, on; nd do t jamais la re dre
intérieurement j, ni même en lavement, papép qu’eflë caîf