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ejjfeces de Mni , on Mnioles fort inutiles à décrire. ;
flOn'’tr^è’c'tuiftî ÿffiiûb « Gar es de Si, ,7p ^ jriftj j
qui font 'des efpécés d c ^ ^ & V -& i J ^ m A f e d ÿ v I g p ^
I I I . O R D R E . L e s A p iG|M , s ’ h 1 y & J N ’ % É L 'J È jfë ù .& A
Xes p tgaes, les Lichen.,
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t>n rfjfJfr&Ç * * l e s i f p ^ d ’çàu'Üouee 1 fot^
- [1] L e P olytric doré ou la Pem-MouJJs, efl: un'püîïTant.
fudorifique, d o n t on ufe dans les plêurcfies. On en m et in-
fufer chaudement une'.poignée dans une livre d’eau , &
l’on fint:®mrc'3!infùfioin cbùlce au malade . plein un verre
à chaquè fois. Cette infufion eli egalement .bonne dans
les au tre s. maladies de p oitrine, p o u r faciliter l'expefto-
ration. ' To iirn eïo rt .préféré à vl’infufi ) 1 ; l’efpr t qu’on é l
tire par là ''diflilIation. ’P o u r qela on pile la p la n te , ope
d'afrofe avec de l’e au , on la dlftllie après trois I > J
macération. O n repaffe l’eau diflillée fur d é nouvelles
plan ç .fois , & alors'-ôn a u n efprit ti
•ptâ^S^|p.^)n ,!dohne,.pai:k cuillerées. ,
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priétés médicinales*^riolammenl I’Hypne A ïXUXUBS ©?':
blant à un Cyprès, P arum J L. L’Hypne À,tiges comprimées,
&c. dont les payfans boivent <la ^décè'étioni comme
ssfe ®' ipjfi
gatif,poui procurer ,les règles, pour laire mourir les af-
jçîïrides t les- ftionglès 6c le ttepia ou vet foll||}|e^]&,c. &c,
D B L A F R A N C F. gty
parûtes. On fèroit des volumes-fer .ces'plantés fingutières : nous n >l^.v%ffl^htttttobS, -da
citer, les plus remarquables de celles qui croiiïènt en Bourgogne. ’
W B f f lr Lmgermannia AJpkmides , L . . L ’f f i raticoidés à jW / f e t/’^t/OTkyz. EËe croît dans
■ le bois humides £ i] . C é genre . dont Linné compte vingt-huit elpèces, comprend le
Liclienaflrum de Dillen. Il en vient dans les marais 5 les moùffes, les bois, furie s troncs, & c .
Leurs tiges font des découpures ailées fur plufieurs rangs, en forme de feuille. Linné leur
reconnoît une fleur mâle, mais il n’à pu t ouver lès femelles, f
445- Marchanda. Polymdrpha, L 1 1 fii; itïque des EONTÀifres. [2 ] . Touméfort ne parle
de cette plante en aucun endroit de lès ouvrages. D’Argencourt lâ cite fous le nom.de
Lichen. P reus latifol. s , &c. Eli roît Fur ies rocher & les pierres humides, contre lefquels
il coule de eaux, comme à la fontaine de Flayignerot, & c. La plupart des jpayfans de
Bourgogne la confondent avec la véritable Herbe d’Arlot, & la font fervir aux mêmes ufàges.1
.Voyez ci-devant au mot Lemna, N ° 383. I l y en a pluûeur variétés.
446. Les Lichens forment ,un genre, ou plutôt une famille §j9 | Comme il y a plus de
qu tre-vingt eipèces de Lichens., Linné dont le travail s’étend à tout, les 1 diftingués ,■
i ° en Lépreux tubercules; a® en Lépreux à écuflons ; 3° en imbriqué ou tuiles; 4° en feuilles;
y 0 en coriaces; 60 en ombiliqués; 7° en ceux qui portent des fyphons ou godets; 8° en
ceux qui ont la forme de petits àrbrilîèaux : ÿ° 8c en filamenteux. M. Adanfon a confondu
les Lichens dans la famille des Champignons, déjà C chargée & fi embarraflànte par elle-
même. Nous indiquerons feulement les principaux Lichens d’ufage.
Lich ’/z feriptus, L. Le Lichen lépreux , avec des tubercules en forme de Imres. I l
croît fer les écorces d’arbres. On trouve fer les rochers, le Lichen ~oéogb.aphique, dont
les lames jaunes fent parfemées de lignes noires, répréfenant en quelquë forte une mappemonde.
D’autres ont des tubercules noires, rouges, jaunes , vertes, blanches, &c. C ’efe
àcaufe de leurs tubercules- qu’on les appelle Lépreux. On J e u r;'. do;lM^ihffi.''3f*-iimiîyd j
"P fS jK jlp â icu 'q u ’ils viuiMfît lur k ^ p t e r ê l î 'l. ■
Lichen Tarï'àrèus, L. Le Lichen taut« s.eux à écujjons colo es. I l entre dan la teinture.’
[1] Les Hépatiques forment une e(pèce de famille particulière
dans ce- troifième ordre : quoiqu'elles ay-ent beaucoup
de r a p p o /f e ^ ^ le s ' Lichens & les Fucus, elles en dif-!
fèrent en ce que leurs lames rampantes font à tilïii fillonné ,
& en rëfeau; & en cè quon- c ro it'le u r reconnoître des
anthères. Gés plantes font en .général, par leu r ve rtu bàlk'
famique, les fpecifiques des maladies d u foie. '
£2] 1 /Hépatique dès fontaines eft: détèrfîve , apéritivej
elle , eft particulièrement eftimée pour les maladies dji foie,
lu i vient leWiï|»'m. ^Mépaiiquèi iËlle 1 efl: - également
’bonne, ppur les maladies de la raté ., p o u i^ la gratelle ,
po u r purifier le fang, é tàn t:prife en -décoétion. "Elle entre
dans la compofition du fyrop de -Chicorée. Garidel- dit
que c eft Nun excellent remède hépatique, quand le foie
i f f e ffeÆBé d’une i n t e m p é r i e & i& h e a o if quand la
maffe du fang efl trop âcre. On s’en fer.t extérieurement
p o u r .arrêter le fang.' Toutes- les efpè'ces ’de Marchanda
fourniroient le fujet d’une\boimé1 dÏÏTertatiOT. ^ o ÿ e z ce
' G o u v e r n e m e n t d e B o u r g o g n e ,
qu’en dit M. Marchand^qui. leu ï ^.ddhhÉiQn vnôn^ _ •
. [3] L es Lichens font des végétaux ordinairement en formé
de lames coriacées , ’ d u res, féches, rudes & raboteufes*
Comme la plupart po rten t des efpèces de récëpta’cles der
différentes figures, on a fuppofé que c’étoit le hège des
étamines ou^TOaffièEfô^ TOridantesjv^éC) que'1 les fleurs fe—
melles & les graines étoient parfemées indiftinétement fu^
^ ^ ïâ r o ^ .^ Ç e s . ‘plâhtés^ fêmBlènt te n ir . beaucoup d’u n #
. matiefe, çalcaijre-. Elles | H é p à - *
tiq u e s, une -rcfine balfamique qui leur emnmunique. uné"
ŸertÛMMlfivè 5*’;flimÜlânleéchauffante,;, '& .elles 'peuvent-1
être employées ,de même, dans ’I^^m^RdiK’,,chrOTi^,çs>
provenant d’ôbfkruâions du fo ie, d ^ lÿ x r a te , ’d’enlbarràs
des reins & de la veffie ; d an sée s ^fièvLes heéliques l leâ
iïiÉammations, lajaunilfe, &c. On regarde auflî lès lic/zen^
comme un fpécifique dans les m a u d j è ^ U t r â ^ ^ c ç f in n ^
les' dartrés & autres éruptions de la peau, qu’ôn nomm^
Lichenes 3 ôc d’où eft venu le nom ':âe:|é,ès plantes» ' '
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