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feuilles .éfltreîaçées,, avec autant d’art & ifélégaftce quë.Ié potuioit faire jf’Aitifte Ie plus
■ intelligent. Plus loin, des figures groffic ren ent feuIptées ,.des orneméns dans te goût gothique,
■ des .groùjppes , des pyramides d’inégale grandeur, des amas de cylindres terrai nés par des
•aiguilles taillées à dix pans, comine c Ëçs du cryftal de rochè; enfin toutes les v
aeewentellesqû^oltr^tic 1 i5?rJS 1 > fur-Cure & d lfi
®; lme "né- fou r pas les feules que l’on trouve en Bonigogme, il y- en a d’autres en plufieurs
éndn i sV^ 1*f r ip a i oJû^qui n^T T ioiLrf’t^iuns u n e M t p u i i è r e & ;Ë’exarnel|.des
■ Curieux - t d l j . tq î ÎK 3| ff^ d L 1 1 'ftoJ c j J h ' c[e
P r in ’ t - d’ Inf* Pr- f e ^uput uJ O E m LIIiL uo' ^
taux ,3 to iitgL l ’ et
pourrait imaginer & î ëpréfënter .de plu s fingulier. -r
On { ourn.it également mettre, air rang des curîoEtës naturelles de la Province, les belles
Jbarces de B p , de Norges , de FiLle-Càme, de Vclars-fur-Ouche., de F o ta , e-Françoife, de
'W atrtjftuîP'q&fi-i / tijft; à-AiJttk .aH S n f tV v
• 1 t t . îS f r ^ t d e &. d t/ l*
Bt . ü?c /(_ tuHucûiiu^d.'liot ’^l'fyJc-.Poug t '\ « f f i J & Ê l Bulh r ^ ,N i u t s |
la & du.
üau-nt-h l lc .1. , de J Pc * a t f 'm U P ^ lT ljîilïie r l i , d L “r t ’ c riïV troilL^dta
i. L s .U U L s fdüi Ct-g-cu£â^^ TAifl ^ y i w f c v f y i
^ -p' “ qinfexbi^ÿctn^Iftn^ïpTs^d h» l l^ i jd u l l j
-plufieursririères^ quile p e r i k torras. eeinn J3f^ ^ f p i^ffre!> cL Lux,,
, | i ] Oü peut voir la defôrip.tioh détaillée des grottes de
• la Balme ,-/par M. Moraud , dans le fedond volume des
mémoires de Mathématique & de Rhyjzquc:, préfentés à
l’Açàdémiè. des Sèiéaèës ipjçr divers Sàvans.
. I l y a dans une de ces -grottes une cafcade naturelle dont les
papes tombent fur des tables.^- el^iafes. . en forme.
quilles. On y trouve des petites pierres qui reffemblent
iUdes^pîâlines , d’autres à des anis, comme les confetti di
Tjvpljs' &ct ih
[2] On fe contente dmdiquet les principales dé ces
-grottes j jé ne .fais qu’abréger les Mémoires manufefits-
que j ’ai furtfhùtes l'es parties de l’Hiftoire Naturelle -du
Duché: de Bourgogne, & dont la colledion ‘formeroit
plufieurs volumes.
•', ':pp teq.uye,/des .halaétites fort fînguliers dans les grottes ^
de Dufigny VidU;. fel gemme , & des efpèces de végétations
nitreufes imitant des plantes, & qui étant mifes fur une
pelle : ïduge s’enflamment & , fe réduifent lentement en*
cen<^res de «,ço nleur- ^d’ar d oife. 1 « d ,
Le? grottes d’Anteu;! &r.de, la Rqehe-aux-ÇhèVres, -Bailliage
dé.Nu^jqnfoé^fcriipule.ufement.décrites par -M. de.
•Chevànesr Çelles; . â’^nt^hih -font ; percées • de. «différentes
pues larges & éleg&s oroûtesTonV
garnis, de congéllations r,epréfentant -des plantes & des
-animaux de ioûté ' efpèce. Il y - a. un abîme dans- lequel
le précipite ,un torrent en.formefde cafcade , & ptuGeu-rs
æéferyoirs deau. claire .& limpide, .qui forment-, à ce. qu^on?
'croit, les belles foufees de Bouillandà ce quifenible dé-
trui-rè l’àflertio'n de M. de Buffo'n (fo. ' tïouvepiipsifs,
de. %ëM0 § d’eau, foucerreûne un peu]‘,conj(dérjables^ &cT'
verra-plusfbî«t des: preuves: du Contraire.. . ’
-une
reaverné. où-l’on ,entre par une-efpèce de fente -dé' TrtWhké
^quàtre pieds dé Çldnfûeu& î^^g a tané. féhitàinë- doM':-fc-
balïin elt co'mpofé d’un bourrelet de ftalaétite. -Il y a des
fufeaux, des petites colonnes, des chandelles, des écou-
.lemens de fucs lapidifîqùes d'ê différentes formes, -Ôn- y
trouve-des co«/ewi ronds, qblongs, &c. dont la'créât© •
blanche &
- Dans les grottes de la Rochep'ot près i lo la y , il y a un
écho curieux auquel on fait répéter diftin(5ternent les mo’ts '
Homme, falvumjac Regem nojirum Ludovicum. I l s’en trouve
•peu de.cette'étfendue£ ;:. *
- [3] P n prétend que c’eft de la. difpamtion. M i te , de
la Venelle qui s’ab:forbe entièrement: dans'1 les, terres, qu’elt
-venue, l’expreffion proverbiale d’e/z^r /« p q ^
défigner quelqu’un qui s’échappe &' qui fuit. ' ' ;
La Venelle fort'de l’étang de Vcrnoy,,' qui fait .allet
mm forge; elle paffe Ç |M ^ | f i v ë , J^elphgejj;:brviÜe,
& Véronnes, & fait tourner plufièurs-moulins & ufines,
Lorfqu’clle eff parvenue à Véronnes-l’es-Petites ou Saint-
Maurice; # ë '; r a i te d teM ^ lb ^ S perd fes,:,bords eia fepù-t ''
dant fur-un pré, & s’abforbe à‘ <cfen't pas plus bas fans
laïffer appercevoir aûçuùe ^avké. Il y a une longue* dif-
Sillon.
B E L A F R A N C E .
■ ■ Sitipn près de .VeHtôlix, la riviète-rie -en Duêmois 3 '&c. ÎDautrë's rivières -Se
pluie? les plu's
■ m e J g i n ^ K - tLps i *t B W p de & oui
pp-? ^ îw * ''ntaùli. Vfe (£${$
fÆÊÊMe i-L t]ii^tç5lKù.- Ætjl
v"”’* n
B F£ I J B ^ r ijl o u i r a i eau r m s
^ ^ ^ jld u 'lJ. ÿcUine \ i tiS^ûv-JdA'fcejisj
•£ n ta 'ftûÆ|»i ifcKo lyu??*! d^jefly <,1 Lin^prVu-iA -(Il l\,sMüg-
^ v ‘x J-1 lv '^ Q 11 Lut^ O p ^ h - j : ‘ l p ,t ÿ l i J S fe in è
. ru ^ l l J r K' i ! k^ ikriUifcnnïiffi fiu i .
E H ^ H H i t ^1 1 ,1 li| ut! - 11\ i l f " 3Vill ’1
plus haut, qui coule à Cîteaux, s’enfle dans les fécherelTes & diminue dans lé tems des
flrh»»-» , iH:
igl iCh L uilLih" )5P ^ ^ ^ ^ ] jy ^ u ] ’Ç-s du s / j^ iu liu i/ îi& r d m 5
^ïtaHône' de M.i ^hauflîer', pour* prôüVe?
abforbées de la Venelle & celles de la Tilié^ qui diminue
i[ § SM q ^ ii^ n |p e ^ n ^ p f !^ fé^réuniîrent par des canaux
fouterrains pour aller former une lieue ;plus. loin, un
.vafte réfervoir fans fond, d’où jaillit la • bel le four ce de
Bè ze , par un bouillonnement, de. quatre à cinq pieds de
'• ïîàutèur& tellement rapide, que les pierres lancées ah
xpntrè. font,renvoyées à la cxr^hTéreno^^vanf< de. pac^-.
venir au fond.
[i] On a-remarqué, au même endroit '(.u^^a^^ëî^p^éfegO'
de la pluie ou du beau temsV’d|nt^>n ,a- fait un pro-.,
blême de Phyfîque inféré dans Ie‘ ‘/oam£!Zi de M. Rosier,
dj, ii’évyer 1774. ,^Ôfn'm’apperçoit point depuis Beaune &
.le s^ en y iîc^ ^ i^m o^ ^ ^ ^ ^ j^ ra^ .& vd es i^ p^ s/d ah s
les tems ferains ,im^ syon ' les voit diftinétement ayant, qu’il?
pleuve, fur-tout le petit Saint-Bernard & ie Mont-Du-
chat; j& . leur plus ou moins ‘ gfande vÜbihtê . annonce
une pluie plus pu moins longue. > On répond dans le
Journal! de v Juin, que les v^pfiUKsv&E:Iés; lexha^ifonsriatl^.
rées .'par. •,s’élèvent^ft^^Qnd|mm>a inferc&ptent
,les rayons, de lumière qui, tranfmettent les Jmages^ des
Bbiets ^W iS
e lle s fen P ,épu iî^ |tôh ’ellè^^ôfitaâ^hq.^^^ toutes éle-
véeshdans l’atmofphère à une hauteur fupérieure>. à celle
des mSatagnes,
fiaLors l’air dégagé de' ces, pafticul^^mfèrmédiaires, iÿpermet
wde -yôir'diftinétement ces montagnes j mais en 'meme tems
’ l’amas de ya^'eurs & des exhalaifons dtarit aufli confîdé-
■ cable- qu’il-"peut l’être, elt alor^difpofé à le 'réfoudre en
^ ^ 0 u r e î iN & tB N T lD ^ m p j /R ^ ^ ^
1 ™ >■ ,r 1
médi ■ après qu'on a apperçu plus nettement les
,tnPHfc- gnes
i^ie 1:1-' s
élevées-, s l [.lus ou moins g andè. Cèphénomèi
. pied"
Q '.iTïKtWùWiyiû^-.Pjlr
même Phyf en répond il i h £ i e e ll h i i ’çl
l é’rni cô - de rochers ca :aïc. . u comme
' I ^ Î 'm Î î .^* 1 ' l^il.L'-llnVoTilïfmli-:
T i ' V* ‘- ! 11 H it.-Vll.-^‘-.l-l.l i ■-•.i . - cl:
lit -Il - U r L tjybht 1 rÀè'CàéÿM'imiéù;
trjîleiji ^ lA îO l'jli
argllleufes, à travers li fquel les l’e lu fait une éruption
fubite quand elle a acquis un-certain poids; ce qui Ï M
—“4 ' Æ* ’ ' Ct
*Jours immédiatement le beau tem^jpVéfe^îiî.-ri.r^HM
’ ^ 11 ‘r^ i l1111
i f i y î r ^ V t 1 - ‘ 1 ' ii:JÜ B
en Suiffe qui ne coulent que pendant i été, au plus chaud
du jour, tems oii la fonte des glaces dont elles font
environnées doit produire cet effet. L ’accroiiremem për H
dique du Lac :
s^ ïd ^ 'tV îfls^ ' t B 11 'iKj."
îV I S,. c e la Sui(Te & dp là Savoie, l c.
;. Cièfl: ainii quon cherche fouvent du myitère dans '
opérations les plus .-patureîlest -