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clôture,parce qu'on le plante o » ém e n r à a i i s . l e s haies & bordures d’héritages ; ou felon
.d’auért» i | | W rudes "8t pierreux, fragofis'lùcis ; quoiqu’il
réuffiffe très-bien dans les lièux %feiçfë;s , au bord des riviereS, » Ses fleurs compofées
de quatre pétales linéaires, longs , étroits „p o in tu s , font éh grappes, & J ■ ■ avant les
feuilles, qui font pinnées,'c'eft-à-dirc rangées par paires , & terminées par unetmpaue.
X e sèxe. varie beaucoup fur ces arbieS t i l ÿ s n a qui ne portent que des fleuri hermaphrodites ;
■ d’autres individus ont des leurs mâles, ou femelles avec les hermaphroditês. La femence de
F r ê n e e f t c o n n u e d a n s l e s B o u t iq u e s ,' f d u s l e n o m d ;O m i f/ ^ / # , c ’e f t à - d i r e L a n g u e d ’O Æ a u , '
à catifë de-la forme de fugraihë. On trouve auffi en Bourgogne I’O rne, o u Peut-Frene a
feuilles étroites, Fraxinus Ornus , L. Le bois de Frêne,, qu’on appelle auffi Gaycx des
Allemans , à caüfé de fes vertus médicinales , é lt fermé , obéiffant à la 'f r ie y » l i a n t ,
q\ldiqBb très-dul. i l eft e x c i l a t p o u a e cha^drihage, le k m â h ^ ' les b ra tW d s , j 9 B |
fié e ^ a è - à ^ f ï ë i t t i les haffipeS d’efpofitons, » }eS
les machinés,-S&c. l i é âuffi très btfh à brûler . Fofîchàlbônèft exjcelfent
en fer & en acier. Son écorce donhe une couleur bleue à là teinture , & c Les Angtois
mangent en falade les racines vertes du Frêne , confites dans îafaumure f ^ ^ c d u i v i n a i g f â .
& au Tel. L ’Abbé dfe Vallemont affilié qufe par la térébrâtiofl 5 CU veri 4e
U i s de Mai , on pourroit tirer dé nos Frênes une | | f c ? de Manne qui aurok les mêmes
vertus que c ille qu’on tire par in c ifion de s Frênes de Calabre & de Sicile. I l feroit à
fouhaiter qu’on fît des expériences'relatives à ce point de vue fur les Frênes &■ lès Érables;
mais ilfaudroit choifir pour lés incifions lefems des plus grandes chaleurs, où la'fève eft-dégagée
du phlègme qui la noie., &c._
p"*#4, t » o i hj„>-6ti'- fyùrs. <5
J ! d 'j v i t f t é & J â ia ’’ ,
4 4 7 . Ficus Cflrica, L . L e feu iE B . CO M M u s u ^ .| îif£ lq û i dâ® k s ' PrbVfflces
Méridionales, eft« E M dans fes vîgnes d o ^ & L | £ $ P * i c0t™ è 011
d T l a f w f p F
de la.Provence & du Languedoc, pour pari
viennent que dans ces Provinces chaudes &
«Ms fur le f e u , paife pour être bonne contre la furp
f l l ij I rr,V'» ïï«' iÉP Üi lÎÉ yA
Jj.;orMbo’gt0 i. OU femenee du F r ê n e , eft vantée pour
la guérifon de la jau n iffe, de l’hydropifie & la rétention
(Purine; Qn en tire une huile empyreumatique fo rt
îc re 8c puiflâmmcnt diurétique, qu’on ^ordonne comme
u n excellent anti-néphrétique. O n fait avec la poudre
de l’écorce & du bois de F r ê n e , de la çérufe & de
l’huile d’olives cultes jufqu’à confomption. d’un tie r s ,
un onguent excellent contre les tumeurs • . ’ h * i.
le s brû lu res, les plaies’, les dartre» le les cancers.
ér du Figuier & de toutes les piantes*qu|»ne
maritimes. ï(-'
Perfônné n’ignore que c’èfl: du Frêne qu’on tire p ar
incifion, la Manne d'Italie, çfpèce d e fuc concret qiii fient
beaucoup du fiicre Sc du m ie l, Sc qui purge doucement
les humeurs biîieufes 8c féréufes.l'On ■ .pourroit ' effayer fl
■ là sève épailhe de nos Frênes , riau ro it’ pas une vertu approchante
de la manne fi fo rt u'fitéc en Médecine, & qui
n’eft autre chofe qu’une sève qui' exfude de la plante, ■&
qui cri épàifiic à l’air, ou même qu’on tire par incifion. Car
il ne faut pas prendre la Manne pour une , P célejle ni un
miel aerien, c om m e l’o nt é crit tan td 'Aü te àl'tV
D %., % A B , R . — i Ê . m
-, . X X I V & dernière C L A S S E . C r u B a m w ou N'ocesfâchées.-, .
fà dont la Tiiiçlij çado t 'efi p pparaite.. ;
, Cette C l a s s e [ i ] eft le dernier membre d'e la grande Divifion des Plantes, ea fleuri
v'flbles , dont les parties sèxueliles fout lénfibfes apparentes , & en végétaux, dont la !
J WSttfflLi a 1 .kri f^ffne^ggjüt at^^m^^mw&s.tsèxes 9 1 Dïïto., Ls ;
femences. On. ignore par conféquent la maniéré dont elles lé reproduifent ; ce, qui leur
a fait donuerll^. fiom
p ^ e C l|£ » ffitwhyoife aÿoir comme ’1 ftcX^mde'n'tes..'■ daV'ffm§^Mg^ |& feftionSro8S;
.deslpafdés 'dflMBBBBti||Mll6y5é divil/ejpluf natjjtèllement
jM&tngiier. Let premie^ c.q_i^eiia;I s s , w S t a s h S f f lB S M H B l p ^ E
.troifieme, les Algues ; le quatrième,'liesChampignons. Linné y avoit joint les Lytlioplvytes.,
d s & p é . iffljles expérience^ dulfiô ù t 'jtP J S M S f r - j B ^ ' Jd' - r i s fleutSÿc
jdes ftutts i S? ™ Bèo-rtet Animal. 4ltB5'lsi|fe- experiences ÿd®« d& JqJjiqbt
P R ^ »
L E S F OU G È K..E S ,
tel Les FoqgfR4S'ls^prifèS;ida|K^W^rikèél|)iilD.ëèlt;T}pfeÆ^ife^ie^Ji>L ym iid^ ^ ^ 1, figure'
Approche de celle, des plantes; parfeites, en ce qu’elles ont des feuilles & d^s_,i
'fou^ )fld» • f l S r a f i y g g p P l t ‘eci ¥çüillè« j ’ tAifi^br' ifri
q cl'i'aile' p itu n t^ p e lS i de «fai U-S‘^ ffiqtric^fcv,de
[ l ] lia : Cryptogam e fe nb ic ro it. former une objeftion
contre liUSyftêmeSèxuïI i.parcij qu en effet il! y a un grand
’ nombre de Plantes o ù l’on ne peut décou ir ni fleurs ■
n i fru its, & par conféquent ni sèx c, ni fruétification, ce
qui' ne les empêche >pas de -fc;- repi-oftùirg i, 'sexe
d e sri^ a tp ë^ ^& i'^ f^ o n d atio n ^d e s* .ovaires. p ^ ^ ^ p o u f - \
ficres féminafcs* feipit une chimère, ia ^ p lu p a it des Plantes
:' G'eft'^dike: ^ppEtent^ des
g iro n y j
appcrçôive - ni organes femelle^, ni fémences.; donc, &c.
'.détruit pas H expériences i les faits 'qtù „conftatent la
rcprod’uiftion pat 'les organes sexuels dans les plantes "par-
direjipôqrvue^ OEétami^ss L
vaires. La nature a , plus d une y(oie poux agir;, cômmç^m’
le r e r n à r ^ ^ ^ S ’les ^ im a u x ..mêmesy. | l |^ . déroge à la
^ré.pto'dLiâiqiLhWr Tunion des sèxes , dans ,
& les -vers, q;ui | fe “mùltiplient fans I ^ ^la iÉng , ddns
Mes -polypes qui viennent p a r b.outure, dans les> animaux
|ro,icrqfcopiqucs 1 qui naiftent de l^ ^éco'mpoHtiqn de la
matièic Une voie u ex clu t pas ç l ^ e ^ jle, des^Sèxes
Im la^plus générale dans -les iÇwnjes qomMq^dâns^e^ani-
maux; mais elle n’eft-oas fans exception.
3.°, I l y a des Sèxuaüftes rigoureux qui cténclent les
Sèxes I I toutes les Plantes Unième jufqu aux C ryptogames^
. & qui fuppofent des d ^ ^ r a in ë ^ (n*
'"'viuKest, W n s ^ e s ^ ^ ^ l P o ù jès^récherches les plus exacte
s , &" l V t t § n t f o n f l ^ p l ^ ) t ’,‘ >.
' p r in '^ ^% “éqëràl' \
yBôtafüqSe ,& dans fon ^ ea jx ^& OT rapS r ŸâugrnentaMQp '’àè* s ’ ^
tetid ^ ^ e ^ t ^ ^ l e s.’êtr g s ^ i ^ ^ j ^ j ^ ^ ^ p t csnwe^tïJSt®^;;^
face de ~la ÿte^feAfc^mida',^ ù ^ ^ rfl^p a i^â aftd ^ ^ 4éi*e
, & que ï a gmefatip/Ç n*ejl\guurte■:..•■ ’ ,'1
du Sèxé ^d es^ làntés' remonté'-''; f
Dieu en créant f tl^ S lâ n ^ ^ a c c ^ Q ^ à,
^pu^ancecmlle, Sc fèméUéu,ppu^fe.' ?lprq^^ • c#in£ •
^m 'in y«OT«r ^ q . ' Q ü voie-pas lëspartifo sèx^ l e s> ^ . !
dans les. Cryptogames y ^ ^M o d e ri^S în ^ÇM ^ jOT ^ èv - fjjp? •
>p.qfer, qüe d’admëttré'les générations /^Uiiyo'^ueSy D%ùtres^X |
rB o t^ if te s , .c om iq ë ^ il^ ^ ^Ô K o n e |
t o g a f f l i c * , .eaûx^'^iev.4,
^o^ÿngtpts leur |; nlftftnçëjW^^ giain^s .juXtar ' .
l’tliMbiti de|.ï,parties ;.
^ onirouèllèmeni -à -commftdans le
y b n t