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<Grdrriin£eS; iss Liliacees,\ S e c mais il eft jë lif ié 'par l’imité iÿ fié manque qui l’exlgeoit ainfi.
^Voyons fur quoi'ffint fondés Ces- Ordrer naturels, Sc jufqu’oà 'ils s’éneHdent'pour favoir , f i on
peut les fubfticuer -en. Botanique à un fyftême régulier & commode qui- 'd<->it-émbra-fi.èr toutes
les plantes connues; SèHcelles qui reftentK à découvrir: L e ! dé- la création étant la
«éprod-uéfidn, le s végétaux fords d’un même genre qui l e u r a Communiqué-là forme avec;
la.faculté de fe reproduire par les mêmes moyens, font évidèa'meBt■' de la même famille;
C'etP-feric par l’identité des parues fbcoeUes, & fin tout du'; f a i t Sc des femencés j que
l’on peut reconnoitre les plantes 4 e. ;n\ëme genre. • Ainfi chaque genie naturel' jjej-efofe ;êffie
■ regardé comme le chef unique • & fix e dfune 1 meme-famille ; nantreîlèy îqpi comprend fous lui
toutes fes elpècès Sr leurs variétés. Les anciens Natural ides qui ignor oient fart dé déterminer
les genres d’une manière fixe .& invariable prife dans la nature, ont cependant été frappés
4 e cet air de famille qui règne, dans .quelques ordres ou fériés de végétaux.. Kmelfet ,• chaque
plante : a un ^ 11 qui-lèrt d’abord1 à la Æffimgüer- des individus d’nm vautregenre;
l’oeil le moins accoutumé à obferver, ne confond pàs.lés Renoncules avec les-Tréffesy
ni les Chardons avec les Mauves, , * il' cil des genres v.oifins tellement liés
entr’eux par certains rapports frappans |l||@e nfo caraélère de l’un s’étend fur lès1 voiSns ; &
forme un ordréi-ôii RH de genres- qui compofent les grandies' familles naturelles ; telles font
. f ij-N d u s infïftons beaucoup fur les genres naturels , parce,
qu’ils' fout le fondement & le p iv o t fur iëqùel"doit'^oli'fèfl
to u te la Botanique. I l Jdy a "que les plantes du même
genre, ceft-à-d ire qui Pu tréfia d rëiTéigblarige. des parties
d e e n c o r e /p â r g j ^ ^ g e ^ ^ ,
feuilles-& autres c araâèies permanens, q u o n puiffe v é ri- '
tablement appeller dès*? ïanffl|$T« eompôfées ^tHndisvidusk
femblables ; aux différences près des variétés dues aux ac—
c id en s, coîninè;: le fo l', 'le ' climat, la ^cmtore &e. Les
genres^.&,-les'*eJpècés*É>nt donc dans la n a tü ir ^ ^ |^ à ^ t a > ^
ché aux p ^ teg ^ ce ^ c ara d èresj& illa p ts qui leMdifiin^ ^ f f é
llè s^ tooe Jdes autres ; f e ^ o in d o it-a p p o rte r^ tie ^ f^ u p id e ^ e il
attention à marquer les limités bprhes>|k'qùpdifférencient
chaque genre & q h a ^ u ^ vVefpèce^43’èfl:,/c^ |qm .
faifnit Hire^à Céfajpin , confujis gencribus omnia confonde
■héêèyi-. èjb.< Ô nWen a- iq u ^ tro p d’exemples’ eri''B otam^u4>t
o ù les Méthodiftes voulant 'to u t faire quadrer avec les*
principes de ” lqur- m :^ ^ p d é'^ a rticû lière o n t lacéré' le s |
gemes-naturels" auxquels s’eft attaché, L in n é , & leur ont)i
i'donné ' dé nouveâtre^nom^', - c e . qui’ a>,€put confondu.
M. Adanfôn- qui " a îdmripué::tbus lés genres de plantçs ^
« n 'cfoquanterhuifel^w/Z«1 naturelles^ ^prétend que>poût
tin pètitJnômbf^dëvgenres/ddtitiT les caraétères fônt^faHK,
lants-'$&ïuhiques, bomme' dans les genres^ de renon-7
c u le . dé l’aconit | de la n ielle, de la grenadille, &c. ctàiAèdpà
ontW ^ ldnrgreitfaa prejmietr'^OT^^Ég^m àevgèrtfes}h a ^ i'
rets ; il y ^en^a .^tüi^iû’finifé'ç» 'foPtôT|k dans? certaines familles
telles 'quèMesibjnb^U£ùttis,flés: laBiée!sfjiïiéîf légu-
mineufes, les~crqdfôrest,^ & c l/o ù ces caraétèfes font; fi- peu
yfénfihles, nuancés f i foiblement -foMus: dansy toutes’’
les parties de la p lan te, q uW eft fouvent tenté*-de -ne
faire qu’unideiil ' genre d é to utes • ces familles. - I l 1 elb aile’
d e rcpondie qùë/Æy4a deferiptipn dui genre ne comprend
que quelques parties ' de la frùftifîcation, la c'ôroîle',' '^ar
d’un *genre ’à; L’autre : fdntr.,ea
effet trop.peu marquées,, les différences tro p .peu Taillantes
“d ù n geme à fon voifîn , comme on lo'bfeive dans
-.-Tigui^aefort. Mais fi l’oeil .d s ^ p ^ e ry a tc ^ r à
les parties^de -labeur- d u .ifru it; fi la defeription énergique
n’échâppé4 pas ’l^ fn ^ Jn d ^ ^ d e ^ ^ ffâ è n 'c e s -’ q p jy ^ ^ ^
tto u y g rit, alors^-les genres naturels feLOnt stiès-aifés ■jafdi'^'j
tinguer maigre 'la reffemblance. qui les^ 'fai'foit'jconfon'd«ë'
au" premier abéfd. M. A. en- attaquant .ee- pr-ineipê , d'é- ■
tru iro it -de •fond1 en comble, fes /tzmi/&jl“-n<zrare//ej le s ,
gent.es^ tii^ -l^ c q iim q fe n t. I l n’y -èf-
'p ë ê ^ s |q ^ fo r o ie r^ p ilq f ^ a ^ y f f îs genres: mais*1 fi -les et-
pjècës^'rânent^qq^^^p.'llè^dit^au-mênje .epdroit, que ’d e -
i'es quatre cènts . genres nouveaux
il prétend avoir ënriohi 'cette Science ? Isl'ia|®utê^[|iê;
leS; genres ne fo n t pas natuiels, puisqu’ils vaiient comme
ylMviiî^Éhodps/ ; fëfpn1 ^ l’ordre-, dè sftd r V | ^ n s d a n j s
•chacune, ^Gela. eft- tfrat-ftour des gêïrtèSvfS^jsesî' mai^,ceuJx
qui f o n t renfermés dans la> defeription exaéfcë & comple'tte
xde.-la fleuif-& dû f t^ i'^Q n ^ în ÿ a ria b le s , comme qes p a rtié ^
elles-mêmes, & forment' les 1 genre's naturelssbîen jtermi-
nés de'leurtf-^oifirfs par lés~différences*dë’ tpù'tes les parties
de la frudifîcafion^^^ unes d’ellésifeulénaeW'';.
;dèité-jpfinc'foé- què d ép en d la ceriitude deîlà fciéhcé^;
fans cela on-Cfte potirroif- plus^ app^ endre^Botani^ué qùje
.comme les Herb o riftes, ' p ^ v y h ïb ^ â a f ev &- l% ^ è t> Le$
claffés les 'o ffre s \ les familles fo n t, comme letdit Lin n é v '
l’effet'd e l’art initiais ‘'qîfiihe âtiX^râte genres & à leurs eft-
■ pècês'^ils’ip e peuvenfîdevoit -letif exiftehce--qu<à la nature
qui les a~dîfféîéttçîés '’par le '^ o ^ b r e ^ lli'- fô rm e , la^fitua-
tio n , la*pfoportion*des fleùrs 6c des^ffuits-; t ’é ftia'; pierre
angtilaire. ; 'Çohfofis • generibus, omnia‘ confonde tiecejfe ejfc ' - )
DM ' L A F 11 A; N C Ë. ■ 3 2 3
les pïantëS. ies çucurbitaedts.; f e s ' > 1 S Zafeej,y les ots fl i *;zci 5 les •
ombÆfères, 1 esjÿmcées, l e s 1 j &o. Il fcmbfe en effët-que la nature
air imprimé àv-çhacun- des individus, qui Gompofent .çês .grandes familles.; une même confb
gafation de»parties iÉtëïkesf.& externes, à quelques différences près; un principe aÆtif
commua;,,;au moyen duquel elles fuivent des loix communes de végétation; de manière
que-iefiaque. individu de ces familfes participe, à des, 'quafies'. apmmunes à'tous- & a des
differences: qui le dîftînguent -^écialement d e -tens les àucres; *
■ .L'orfqùe, Céfiilpin & ceux qui limitèrent eurent donaé' t o f ■ méthode fur lé , ^'1
lïombre des fîrrfmî, namre/A dm néçeffaiî f a nt augmi n :ef: par..la:confidération' d’une partie
auffi eflèntielle; parce qu’en effet la .fofmé & les autres quafioés. extérieures des fruits &
des femeneeSi ayant de'baeÿ®lpS)'tja p p o )< g f '« j^ fe lte s^ ^M ® ^ ^ é c p ^ ^ A |n 6 ile s .parties
lexueMes des fleurs à-peu-près femblables, ainfi que le p o r t , 'rfiabiïüdey ^ même les, vertus
des plantes dont la- fruébfiçation le rapproche par une ip-rogreffion- graduée, . & par des
nuances que ïe%ri-t peut fiiifir pour en1 former des ordres naturels: Tou-meforc ayant adopté
la Jûrme pour la fqus-diviûori de 'fes- elali. en cent-vingt-deux feé lions, fut 'ajîèj
beùreux pour en trouver plus du. ugrs de naturelles ; 'ce^qniAcohftfeq^l^nM^gyr-i'nniip^ iy^
avantages de là' métho ' j lùr toute les autres [ i ] , jJLinné . plus gêné par Ls jprincipes de
fiiv>rixét^ide^ C' cVurS ..v4e^l’unr&, qui y règne dans les caraélèrês. cla-i lîques ,cjrdinaux
û-niquemeM fendes'; fer les étamines &- les pifiils, lèn ble . avoir été; moins 1 eureux qge-
.Toufnefbrt dans le nombre des ordres naturels' çonfem es■ «parmi lès Cent Ibixante-quatrer,
t qu wjÎYÿon un cinquicnie ÿüln in nO ^ ^ n îa it v P rn Sm ^ ^ ie 1 L i
fe;ffidùs,; étant plus- ébi33i4éràble‘ que l.êelui de Toürnefort, dt l’unité ..fylléinadque ne lùr-
ayapt-pas perrms. d’employer dfatres parties que les orgàiies lexuels dans jluJ/'gÆidqs
4 ® U to& 'ilsL yq itjtin - r ilu lte r mofns ■ d'ordrt's'jiaturcU. D ’ailleurs il i n c itlu o it Ua-conii-j
démtipn4 ^ f a l t e r (4é|jlèmgnc^ jg ^ ^ ^ q c v o it pc*ur-,diÿ4minçi k s - t , &> yÜ^lonf l j ’ |
vérîtablès'chefs des families'naturelles. Maisl îfi’ ôn le rappelle- q u o itbü'iés les delcripti ond
généri jues & Ipccifiquts de Linné contiennent le vérïtàble portrait de ces peti.tes 'familles
païtieufières, jufquès dans l det ils lès plus minutieux, & ' Ç A q iïi * 11 ' i‘f‘ V ' l' *
alors on conviendra làns peine qu’il.neffi point de fÿllême plus univerfel:,.& qu’auGUnè. iii,étbode ■-
Élite ou. à feir'd .ne contiendra un auffi -grand nombre de fâm tièk r r '/eilA; c è'ft pour
calo què1 lé lyltême lexùel qui fixe fi détérmmémeiat les genres & lâ;ILip&cù> ^ doit l’e upor-ter
■ fii-r tous les au&êsiî'T?*?
Avant de donner fpn:,..^rffieme fêxu el, Linné s’occupa: bèà-uébup -de la rechefehe d’une
1 r^ r d o lt comme k ff c rn i f d gré de la fcie içe , & *1 i dernière ’
[*] L<* peu lim ite qui règne.dans-la. méthode de t o u t - :
J ; eft la caufe de c ct aviiftage.; E n « f fe tî'te iMSdte'
diftes qui admettent^'ÿfdifeur&ejaraiés à-la. fois, (lims : lés
Sfi^y s-d lv iü o n ^ ^.J& ü j-sv ^^q s.y . ies ^ rdot-p^iq- -
ci paiement de la confîdération du 'îlfcuit & des .rfenieffees.
'AlgrMa, fe^ile, q u i^ r é f ü ld ^ l ^ a rcjfcmblapcc des
îÈ fW S (p * 1 ijenc^ntrer un
i naturels icfoi viennent ^ piaffer comnlë’ '4àe,ux-m;êinës' ",8c
fans jieine. -C^eft- tee^qui', e ft-a rriv é .à T o ü rn efo rt5 quel-
quéloigné qu’ils fût dé chercher une méthode naturelle
& uhiverfelle-qillf^egatidoit lüi^même ftôihmé^imp^lCble i
Sc à laquelle, d ftîil, '■ ih ^ p ^ b ^ tô ^ ^ i^ s ^ r é f é r e r jin*|(yfs»
tême plus ■ c0mmo.de j ce q ,^ lm ^ ^ e .\& x e é llen c e i d vfiyftj
jügementiüïw''remàiïddà\s ;methddâsli Uid^unwerifSles ab homi~
ni'büs Iporiw expètl quam’ repèriri , nec in^arfojiêrbapiâ-qu£^\
rendant ejfet magis patentent ,* fe d magis eqmmodarn ^ Ifag*