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«du Eaknier mâleJ& iémelle : ■ « Ce s arbres, -flit-il, ont .11m tèl penchant à l’amour, que ks;
.1» hommesont imaginé de leur gfoéiker-'le'.coït..entr’enx , urj-d». les: ïéiéon.dfer l’un par l’autre;
» doit en attachant fur les fleurs femelles celles du mâle, foi: ep y répandant fes poufllères ».
\Adeb que efl J^entrïs-Mteâechi ^ & < .O f t^ ‘&Sltâ!:g<.<>giltit*sJl'-,I” cync * i^sflore aç HgWj.
intérim . y nTumtnii7; f -r v injperfo feeminis-.
• MaIg ré .k ö ’ &it uuflî lîngnlierqui devoir tnéttre les Naïiwalifes fui la \pïè;, la Phyfique,
'des: j^eïéflSîrfépoit pointafjî-z éclairée pour en tirer;.de',jiH||es conféquençes ; & ' tes naêffles-
Auteurs qui le rapportent, ne fondent leur diftimStion des plantes mâles & femelles fet-ianGune
ililpolkion qt^Mqueïÿi'à^&Yaux fêxesÿiràais lùr llappætenee &.le port extéïiéuüs, en donnant.
- la qualité de n aies aux plantes, de la même espèce qui on u n port plus : sefaijdite-y &:. celle
de femelles.à...eelks qui portoiënt les plus beaux fruits. C ’efh^ce.tte i dlftindlion'j-.abnCve- qui .
fait ..que, Çon a diyifé les Ormes, les Cyprès, les Chênes, Sic. en mâles. & femelles; ibus
qui s’elt même étendu jufqu aux produirions des végétaux, & confervé chez les Droguiftes
xjjnôrans;. qui vendent l’encens mâle, le maftic mâle , & c. Gcttô çtrcm lut une des principales 1
caufes qui jetcèrent la Botanique dans la confufion jufqu à la renailTance des Lettres. Céfalpin,
premier Médecin d u Pape Clément V I I I mort en iiSôç; , fut le premier', des Modernes qui
diûingua clairement le fèxe des plantes dans fon rapport avec, les parties..’organiques: des
fleurs. C e Médecin qui avoit reconnu la circulation du fang avant Harvey.;. &' qui s’étok
rendu û célèbre' dans rljntoire de la Pklofôpljie -, ; étoit encore defliné à nous remettre
fur les yoies de la nature dans l’étude du Règne Vég étal, par lé premier JSc peut-être le
meilleur lyttênif de Bo tan iquejji] :, q&f 1 di flingue les Plant s. en genr ■ & en efpèces,
8i les diftribüe par.clàflès en tirant £t s^caraéfçres'.de la fom c du fru t ou êdfcjla-femévçe. Il
parlé clairement de la fécofidadon des fruits par la pouflïère des étamines ; il nomme-^è/ng/fa1
.les fleurs qui donnent des fruits, & il appelle mâles célles de même genre qui font flériles;
il ajoute que les -fruits xéufliuènt mieux quand lés.'ùfktes qui les portent font dans lé
voifiriâge des mâles pour être à portée d’e n être fécondés.
.Les A n g lo is , ce peuple ifijfp a tg^ a a c tp uw fiïé à s’attribuer 1’honneur des J A a uvern^.'.
’dans les. Arts* & dans. les'&âi'ncts'J réctimcnt celle du fèxe des fleur: , au
[1] Le fy&êfne des Friï0 jïes do n t nous navons point en co re\
e u occafîon de .parler & 'd q n t .Çç^pin^eikÀji^ieüt: ,> 6 ^ '
■peut-être -préférable à to u s -les., autres ■; ‘puifquè 'ceflT du
jr.uk ( le-feul b u t de la nature dans l’qrganifation végétale )
- que dép endroit la méthode naturelle s’il, p eu t y en avoir g
uüe. Quoiqu’il en- foit de ' “ces queffiions;^ -qui/i'féront-'''-
e x am in é e s ^ ^ ^ ^ ^ ^ C é f a lp in e f l: le ■ premier de tous
les Botanifteg q u i.,^ t^ t^ r ib u è ;,'to u te s J e s
plantes pïr^dÉfTes;9 rnétliodè ;^ijé{ri^tique '
digne -d’un vrai,)PK|gfqphë, e n ^ tira n tfe sç a ra â è re s de la '
forme tu. fruit & de la JemcnceVj il qeijffian^îie^que des
gravures- ^^mo yV,rg g e. po u r être excellent., ,C’étqitjd^il-:
‘ leù rs 'iiri'g ra n d B ^ f î^ n lç p q u r , ices tems-là : il obferva le
premier * W fM w o tffle 'ïh radicule dans les germes, • & le
^ J ^m b r e j^ e s 'loher^^Wo^Udotis ' dans les graines. I l com-_
- pare - les graines fécpndes aux ceüfs' dés animaux, en
• ' . rît -dl'eiair ^développement’. p a t le même méchanifrtfei '
I l diftingue les plantes en mâles & fémelfes, a'i|^fqp|de%'
■- parties fèxuelles.des fleurs; il (dit quel les poufllères mâles
fécondent l'es-ipiftïls1, comme s’il foi toit des fleurs ' mâles.'
;tonea exfialaifp^ ïubtil’e & vivifiante' propre - à ranimer ^la
foible chaleur^ dés^fémelleS ^ ‘&^iifles • féconder j quaft Iia-
1 iiiùrjumam^hpareieffluensj ‘■ÈeWlfm. ^fa0m^p.lorèm. çcple'àt
adfmctificaùoncm. I l efl: étonnant qu’un favant Botanifle q ü i ,
■ a adopté pleinement l’opinion de Céfalpin fur cette vapeur
yïvjjtsintc^ftfLir. s’éMiy^l des fleurs mâles i.pouçj féconder «lés
ovaires, donne Zaluzianski Botanifle Po lo n ais, -pour le
premier des modernes qui ait bien diftingtac- ;lc -fèxe dés
plantes en- -tandis quefy;GéfaJ,feikÿ}'av6'i{:< p ublié ’ion
'•ltiuyragè.''’fur les''plantes 'avant •Zaluiferiski/ à-Florence fen
J » V
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D E L A P R A é S û : Ë-.‘ :.m
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^ é b r é e^ d a b s ,! m^PQum^Étill-ut ' '
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' l ^ Ç î & ' t K r d u > L v f l c H
fo k en vérifia«, les anciennes ' obfervations, foit en y ajoutantde ïiè ivelles expérienc£s, &.
P* tes
P l t q u J j ^ r o i ^ P L m u é ' l o
h ’ êUr aÛX 1 la ,'plûpart
l a j ® -T O v -é ^ k / u t i c y t i f ù H ^ â c s p i e u v e s c ^ c ^ Ç A C . ^
-i- tJîp.StatHt.Mfe jntv «épaefts; d a k une'1
I “ & de. diiïèrt: tions dii même A u te u r 3 qui me i
tero ien t toutes les honneurs de la traduftion. I l les a
I i V ’J , en P“ ^ 11 dans la fm-eUt tl
j 7or«»!, dans te l le d e sf/eM M , q û doivent leur I S j l p f t ™ “ a anSe des poufllères e t ingères, & îÿ p .'v
I t ° u t dans fa;i?Aj:/q^op, ie ijorônij«e3 chef-d’oeuvre c e l’elprit
lu ta in , do n t rtous: yons fous le eux une tradi t u vec
u n d ofte Commentai e n i nuferit accompagné de g ra -
vures. j
| L e s preuves ife tirent, à p r a a id e l'organlfation même des
I P**11 - , & de l’anatomie de t U te s leurs pâ tie , qui p ré
fentent une foule de ennuis çs tendantes vifiblement
l au même b u t , & q u e . l’analogie rend palpables aux efprits I
les plus prévenus. Les expériences, ,8e les faits tro p r é - I
pétés & 'tr o p multiplies p o u r les révoquer en d o u te ,
forment lé corps &.>re«ver. Enfin les effets eonltads
& d “rib Ies <lu ?■-a r c (a lte n t, & qui font ? ï i,o„rsV' t s S
I mêmes, d’après les mêmes caufes d o nnées. fournilfent les
I p i - ves qu’on appel le à:.p< Ver or i
T o n s les frî^ . pr^un'i/tîr entrant dar.s;le ttu t 'de la créa-' J
B o n , o n t une fo rn e . circbnfcrité & .détermin ’ , do n t la J
I 1 te ne p eu t s’é c à fte i, parce qu’ils p ro cèd en t tous d‘un
. ^crmcpr«.vl/?n«r-. AinG toute, plante v ient d’une gnunfi I
& to u t animal vient d’un oe«/, parce que' la nature qu'l ne
fait rien de nouveau;' ne pet t que.rcproduire les efpèces ^1
d o n t les formes ont cté données en nombre déterminé.
Los o f ê ir a qui ne fe tro u v en t que fu rife s individus femelles
des deux Règnes organifés, font avant la féconda-
tlorii, des efpèces de moules intérieurs propres à donner
la forme à la . morièiïj vivam i ’ - - a a I
.'fléyeloppement, à fac croil6ment 8t à la reproduffion. des
S“ m“ auxquels ell'e' iéommuniquq le mouvement & la ' v‘e'l®P“i|,font AinÇ tous le s -êtres organifés J
q ui o n t couvert la furfàce de la te rr e , & qui ia couvri-
ro n t par la fu ite , doiventrlêdr. exilïentc aiix. deux pre-
■ miers individus, mû/c & /emé/fe d tö ïc u r .efpèce. L'eflenca
'• de la .graine, 6u de l’ccur conClfe;.;dans le' qui eft.
■ ’Commcjéupowr de vièx om m u riiq i^ ia r le mâle; & fa'fîn
’.lift de produire des ctres femblables au ^père & à la mère.
v ‘ ■ G oîH ^ r n sm e 'mt';d e B p i^ h ô m Y M
f i i l a t i o i rÆ W r â i t 'j t t é f k b n f e r u î 'B ^ ^ ^ e U e i t d
lui a donné 1être ; . de même que l’oeul .le 'la p'du'lè : i$*
1 -.u j'ffitfêPiqan/1 du
mâle. C ’efl: dans c ette vu e que toutes les plantes ont e'té
p o u rv u esd ’oigmutr renfermés dans les fleu rs, dont
nous avons Elit fentir ia deftirtation en 11 décrivant.
I les expé ent , û démontre lit fans rep i e
la néceflité du roneonra * r riv e r dans les fleurs, pour
opérer la fécondation des graines, font trop multipliés
p o u r les rapporter ic i, où l’on ne v eu t donner qu’une
idée du R è ;n e v g é t 1. L es e ets qui rcfultent du
varier lies
f ^ ' è ceà‘'à - i f n j g r& V i t h * | d u n de ! organe:,
fix u e ls, par laquelle on ôte la faculté de produire à telle
o u telle plantes les fuites de la capri/ScatÛM qui eft l’a rt '
de féconder les figues fauvages, par des i îfeftes chargés :
des poufllères mâles d’un autre figuier; la en/rnre * s P u /.
mur 5c autre plante ni-fèxes do n t les femelles ne p eu -
" v en t po rter fruit que dans le voilinage des mâles,, on
lo rfq u o n a fecoué fur les fleurso femelles des poufllères
apportées d’ailleurs ; ■ 8r mille au tes elfais curieux qui
achèvent .îa .con.yiéHon, font tro p connus des Phyliciens
■pour les citer. I l fuffit de renvoyer aux ouvrages de
G rew , de Va la n t, de L nné 8c .y ;y
le Jardinage de B ra d ley ,. qui feit remonter la coiinoîf-
' &nce du ®xe des plantes jufqu auX premiers fiècles dd
I V L a plupart de ces faits flngiiliers ont: été rapporté dans
la fécondé Partie- d'un ouvrage Latin , y i r P ré irÿ e
' * /’-%rira/r«re & t o d e /a ir o f f ir e , d o n t s
la tradueflion françoife vient d e ,;paroître dans les F irié re i
Littéraires de M. le Préfldcnt d’Orbeflânt, (Dn y v e rrj
les expériences cürienfes do Logan feitei à Plfiladclphie
f“ r le Mays ou bled do T u rq u ie , qui eft la plante la
plus propre à mettre hors de doute ,îà fécondation .
parties tcxuelles fépàrées fu ïiç e tte flanteAndrogyne t fonÊ
très-vifïbles & bien pr<on©’ncées*