3 4 4 , ' D £ S. C R I F T I O N ,
•àespeignes-, ides pétoncles. despnoules. dgs p ^ ü f i^ ^ e s gryphitcs en quÉgm&ydes f i& f s >14e*
'buccins, des oreilles de mer-, des glands de infr>' des patelles-, des cames-, des. ourjins à igros/.
»tubercules |~EfeMes ptenesUe/iijsfdâirés^ -
.A i ’afpecft de -cette fituation., -continue M. Le Goux.,- dans le petit Mémoire <qml nous ■ &.
adreffé aèce f u j e j^ d,ï ®feî!% cette.iHTjMt6.de 4 c coquillages & dg fqiîiles.j.raffemlMAs^dans;:
cet erulroi^'.toutXerableqjrou^er mêmej<^JstemcAj|d|ie^la met a flotté lufiju’^u pMLdes
TBpn^gnes.TiOEi^bJ(èsi "& fafena(bflé da iu ij^ ^ ti.'^ rab r i djt|SJordi^ q u a n lÿ^ fe^ (^ ^ le s ,sq u i
dtant ,pouffées,,par, les. vents de JVhdi j .s’y YpBt^atoone^igjÿ^ïÆe^Ædi auEve dans pj^ulkum
Côtes-1'3piaïitimes .tc>& lesvCoqi^M^esBgbgnd^i^dans 4 c s ^ r iq a e s » ^ aneu®SMit|S5^:;de!|i
îtp o u ile , ou l'algue &. k» ?i ti ..s pl< nus n cl^csjJ*- J ab k & de mafierts, ten eull» „qjjj^Ja mer*
amène, forme la vaiè ou limon; ce ^limon compofé’en partie.tk débris d’animaux, donne cette,
efp èoe k k^ a s gA f tia b le , il jcornmune e n j& À goe n ^ A p r è s lijç^tiaite dp|{jggiy||c& .maries,
amoncelées fe font pétrifiées à la Ion eu e .. &rcp|jlfoxriïé ces bancs <dejpierr.es mélangés, de
tint <L oopaillages, rqmpus par k .cL o c & lesKf lu y i A qu .d e t^i is, les aliusKJns(&. 1 lÆuljura
• ià É s s §Q ^ ^ & K à io a vnpied de.te.çre arable.. Cette r é ^ h t jg g ^ f t affijrément très-ancienne,
• j^ S gBO t. viainc,d c quelque d ÿ c qui ait déué notre.Glpb ... f j i tq u c la.mor,fij Ipigrât^égi
peu a'peu do cet .endroit t ,pe-. qui paroit ^Æfficde^à imaginer par l i ditta t e ^ d èn\ n on u_nt
• A jà / jjWdkr fr des v i l lÿ & . iks jp a irk s fliu b o jjd ^ i fe*.,
B a i ™
it&minècerveaux de mer ôüMéandntespdite que leur lumce
fupérieure eft creufée par des'©l<5|îs ondoyans , qui forment
des méandres ou contours^Tr^g^ére^
4^|âudfit,és^âîl cerveau. ;
£i] J’ajoute' à l’ordinaire , .'les définitions des termes les
xnbins connus, uour délafler le leéteur de la fécliereflè,de
ces fortes de defcrip'tions.'r
' Les peignes font; des' coquilles bivalves , ainfi Sommées
parce que - îes ÜMes ôîa . cannelures dont elles font couvertes
, reflemblent aux dents d’un peigne. On les nomme
aum coquilles de S Ja cq u e s, pèlerines\ &c. I l y en a qui,
»0111 deux Oreilles vers la charnière,„d’autres qui neri ont
-qu’une.,^-d’autres qui n’en ont point, &c. -
Les Pétoncles font des efpèces de petits peignes qui
/attachent aux^corps. Tolides par. des fils.
Les Moules font des'coquilles bivalves, longues Sc ter-r .
minées’à- fèndroit, dë' la charnière'par un b e c , d’où il
fort des foies ou fi)4 qui .les^attachent aux' roch^ts".
L e s Pinriites où coquilles de ,pinnes-marines, efpèce
de grofles moiiles. '
Les Sabots-, j ‘ efpèce ‘ de ' limaçons de mer , dont la
ç0qünîe.Sft de Foçm^cotuqüe, &..a la boüche applatîe,
Lès Buccins't .coquine univalve , ainfi nommée parce
qu’elle rclfemble en quelque fqçon a ùiïcornet mulîcal.
Ôreille de mer 3 coquille' univalve'*, ainlï nommée à caufe
de fa reflemblance avec l’oreille d’homme. ‘ \
Gland de mer, coquine nommée parce"
qu’élle.relfemble.un peu au gland. .
■ ,c o q ^ aifrfx nôïnmée parce quelle
reifemble à, ®/ petit pràt.. . ■
Cames ou Flammelles, coquilles.compofées de deux piè^s
égales. ' ( ’<
> .. différentes formes.rOn
en trouve dans les carrières de Bourgogne de parfaitement
bien confervés, malgré la finelTe & la fragilité de leur eu-
tvèloppe., 1 |
djes Pierres^Zeneiculaires ou Porpices -font bivalves fel'on
quelques-’uns * parce que celles qui,, font calcaires fe .partagent
au feu par le milieu. 'Sefeu 'd’autres, c/hft foritlqùe
dés petites ^î^é/;drAmmon.
[a] Dans, lâv fuppofition q^une.fdirm^tioh înfenfiblèides,
eaux de la mer, 'ou de. lé i^ ^ jep ù ^ gw d u e l ^ fu ç é e fis
fif fur'toutes les parties du globe habité ( ce qui comprend
les deux fyftêmes en vogue au jour d?hui # #àuW0|t re-
montec à des époques qui échappent au calçùl. La nature
'■ 'qui'né > fait rien par fauts, / a g it ipoièt DM bonds^j
qui "change*'de’ forme d’une manière infenfîble 'pour arriver
au point où elle veut atteindre, . prouve-enenre,
, xnenfîté de téms qu’il aurojt fallu dans la fuppo/ïtion de
cés 'divérs fjrffémès,'pour parvenir.à cet état de pétrifica- ’
tion des’ montagnes, & de la repuoduiSt-ion^ des êtres or-
ganifés après 1»; .ÿçttâft^des eaux. l ) ’ailIeùrs.«qoüs ne
favoris ..pas les. uèclés qùi^Tont'écoulés depuis ,1‘eurperfecr.
^ÔnÉ Cette poutre trouvée à . quatre ou cinq pieds dans
la roche méitf^.,'^w!!imaprÿ|néè' 'des., -lues, 'fôjââifiqueiç. »qui'
ont opéré fa tianfmutation, nous montre que ce pays
Aich e vo jHs '
H B H H lH M H N M f lR 1
D E L A. F M - fW f ê 'S . 245
Acbevons dê trafeer les lirnkes des deii* Mondes ea ieïitrant dails les fftoiatagnes par
Nolay, qui eü- tine de ces Ëmitès: .'Ge bourg i du Beaunois eft litaé a TentEée du vaUon d®|
Vauchignon, qui eft une belle curiofité naturelle, dont nous parletons plus bas; de Nolay I
a Cufly,. c’eJü: tin terrein calcaire. ©,n' tixe aux envko'HS de-Nolay inne pierre noiracre, qui eft
un maiibïe groJker, parfemé dfe b.eaucoup de grypbkes cryflallifées & devenues fpathiques,
. .On emploie Gëtte pierre pour feire des tombes, pour paver les Eglifès, pont des marcbe-piedS j
d’aiaitek.; mêmë po.m; des autek. IJL y a d uis nn des feptés collatéranx de JL’Eglife de. Nolay, une
de ces tombes ,, ati mMieii de laquelie eft la1 eoepe d’une, fort belle.’edrne d’Ammon , dont - Ia I
Jpirale eft fórmée par une ligne blanche. A une demi-lieue è 1’Oueft de Nolay, on trouve la f ’
montagne 'de Chatillon, f ir laquelie on voit les veffiges d u n camp Gatilois; cette montagne -
eft toute d e grank; on rentre dans 1’Ancien-Monde julqji a Autun , & tont y eft mallïf de
Ivry- ^ H ^ n p ^ è f^ P
trouve le grarnit dans fes.Fonds, & les couches mameufes & r les liauts,, avec des giypbites & I
des coïnes d’Ammon. Maïs a Axnay-le-Duc,-. on reörouve i’Ancien-Monde fans ancun melange
de Nouveau: on le fua' jefqu’a la-hauteur fur laquelie eft. fitué Pofcliey. Depuis eet endroit
pifqu’a Maupas , c’eft un terrein très-argilleux, très-boueux par conféquent: & a peu del
diftance vers le Nord, on trouve des carrières peu profondes de pierres calcaires, avec des
grypbites [ i j , dbiit: on ferré la grande route, & dont font baties les maifons des villages
ekconivoifins. Depuis le Maupas, c’eft tont grank j:u|qu’a Saulieu qni eft bati & pavé de;
grank, & firné ftur le gfanit. Depuis Saulieu jtdqju’a Avalloh toet eft encore granit. Cependant I
a. Cufly-lf s-Forges on trouve des pierres calcaires. De-la on va toujours en montant jnfqua
Sauvigny fitné fur une .colline, qui eft la limite du Nouveau-Monde: oar on trouve bient6,t:|
'des pierres calcaires , dans lefquelles il y a beaucoup de groffes Awk/'ej ,. de y’ezjpzf.t,, de 1
| |P P P P ^ d i bélemnites & de c o r a c Ammon On y trouve. tulli,des ^?/-ozn;r. dés i f f f i l
'des oiöj&s, des ^krrés /udazyucr,: & c. [2 ] La hautenr de Sauvigny eft tonte formée de cette
malTe calcaire & coquillère, qu’on perd en defcemdant a V afly.
^nbngié}ix,V''|ès j.'5^iföp tvde I
tp.Mfait^ b n fe^atic^.:,quqiqu’fentiérement p^rifiés.; Qu'elp* I
épo'qüe affigner.è Ces amas d’ofïemens découverts dans Ie
fable , & changés en pié^re^
-remark
I ques, o’eft"qua- dansj tousrles^erreins^^l
I font limites de 1’ancien-monde, les coquillages font des’
gryphites en grarfdp^ ^ab.ohdance
d’Ammon.. .©Affinffl^pbintl d’idée de 1’abondance de ces I
I coquilles folïrles, dont 1’analogue vivant eft encore a dé-
■ co’uyrir.^M. | ^ ^ M plrem^raué'da méme^.ehoft^j^ l y fu I
gqlfeyd^l’^ncien'^ipnde-, I
SgL^;g;ifë|'M@iêE|%^ p| &c.'
Iw f* .ajn^|>mm^^parce-i.qu,elles^étoien^.J
fr^quèntes -en Jud’é e, font-de différentes-formesj les unes 1
f^p^oyales, d’düT qhélTOe^TO#lés^i|^^^nfc\ pierres, dfplk\ I
yestj les au tres ^n‘^|6yhnu^^^^^^gues, l^.pöHtqQs par I
■ ^yqitpéi^ab^ité avant &/ubmerCon dans les eaux, M. Taik
fana*- A r c h î te ^ à'x 'i)ijé^,i.'rapporte dans ùm Mémoire
a nsune
couche marneufe qui eft à une grande profondeur
fous' des^b.ancs :il; a* urouW' l’oserdti' 'bras*
d’ùOThonunè., des raeinés d’arbres* pétrifiées;,.'&e;- Cette;
.couche enterrée ^ d o rCç é.té jifôr^la fuperfîcie, puifqû?ell©*,
contient des débris d^iA'aux-'Jx de végétaux. Comment
calculer ces différens événemens, & le tems qu’il auroit
f'&llsi les1 différentes'- hypothèfes ?-
Pulfque les faitss',exiftent,{‘il- faut donc recourir pojai; les
-expliquer à la fecsplfc -violente du globe -qui a changé
"eri; entier le lit des mers ,< & bui va^péré-ules effets
E ^ t^ ^ m ^ P rennent' Macheco", Seignëur: de
^remeaux . l^ pH aume, 8i^|a: trouvé jdansf jee-.dernier en^'
droit plulieurs os humains, & des parties entières d’animaux
pétrifiés & parfaitement conferyés entërraèsi^ans
'dé' fable ; i'1 m’en a- donné une Corne':'^^cg^Hd1o^^^^^u.'
d i B o u r g o g n e . .