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«dàfis une Chapelle 3e i’Egl fe clés Cordeliers. On a formé po®^eèteêiifoiteGdjin téÉryoiir ou petit "
rbaflin d». - deiTî.' pîfcd’S & dew-en-quarté.- Quoique e l e foHtàure ne 1 it pas il ( ridante- &
q u ’elle & paffe ’p^K>®ffiilriL1^5>înS^i- eft clltre , -
ifo id e , fenpidê & lè g è ie ..'E lle êfl: mfiJSffi Gbininé'- la bonne eau ordinaire dé fontaine. Sa ■
légéfèté ahnbkèë ^û’d l é fie contient point1-de-fîibïtàiîGés minérales fixes, mais feulement une
■ vapeur minérale'volatile, qui lui donne fa y'êrSi- pénétrante, & qui la feit paflêr £ | i m .
■ par' lésiorinës;5©®. Ÿehoiï iaûtrëfoïs de très-loin poiir ’en- boire fe r les-lieux. Caïîmir, Roi de
■ Pologne, y paffa un mois en 1672. L e feu Roi & ! a Réine fa femme, Stàriillas Roi de Poldgfiéï''
•le Maréchal de Saxe.,- &c, nékbuvoient pas d antre. On dit q u il s én diftribue plus de qnar;nte
.mille bouteilles’; Paris,- tandis que lés Cordeliers qui feuls la dilïribu nt fous' leur cachet;
•n’j en envoient pas deux mille. > 1 ■
i La Idmce des B àins -’qui - fert à l’Hôpital dit filêriie 'lieü , æ ‘ de la Fontaine ■' des
■ Dïù?reux-,Faï le finage de Gréfigny àn Nord, & fe rend p u des canaux dans un referVoirV
ôjiii dèffért lës bains & les lavoirs qu’on a conftruits ces années dernières pour les Pauvre ,
■ avec des appartemens pour les Bourgeois & les Seigneurs. Il y a ufte fille, pour donner la
Douée. Cerné eau fraîche & limpide a été réc'minuebavfifiéùfè; minérale & très-fiilutaire pour
1® maladies1 cutanées. - « L’eaii de cëtte’ feurce , dit M. Expilly , eft plus abondante , plus
» fraîche ,'p lu s légère Si meilleure que celle des Cordeliers. Cette dernière fontaine eft
» -néanmoins - la plus firéquëntéè., Sc on devine aïfén ent q telle ■ éfi. ht. caufi de cette J réference »,
Ç foyJ^ fan Diél.f au mot A life J. Jean Guÿdt Proteftant, & Doyen des Médecins de Dijâii-,-
publia en 17^3 un Traité;1 o u i ! prétend démontroi qii^tet.^^ S O fa’ueoiillnwyrnTed<’qu:t llc5
Lés Eaux qu’on nomme Thermales, font des eaux minérales plus pu moins chaudes, mais
qui ont toujours un degré de chaleur plus gi iode que celle des autres ; eauxl O n dilHngue;-
les Eaux Thermales /impies-, où l’on ne recbnnoît ni par la voie de là précipit tien ; ni par
celle de l’évaporation .aucune lubftatice minérale grofiière; à Indifférence de celles dont- on
re ttri de s rëffldus ferrugineux 3• virrioliques ; alkàlins , ou neutres [ a ] . L e village de Prémeaux,
Bailliage d'c Nuits., paraît tenir fort nom dé Primes aquee qu’il a dans les ancien t itre s ,,d e :
la bonté de les eaux minérales & thermales. I l y aplufieu s fontaines froides Si tièdes, donc
les principales font celles, de Lure, du P o n t, du Seuil, & Colle îpgellée Çoiirtayaux; cette
dernière;■ à quatre cens cinquante pas du village, bouillonne conidnuéllementq tièdê fen été-,
& !èn Hiver elle fume toujours; elle forme un large baffm où l’on prenoit autrefois les
bains : drf-y^diH’^v'erfll^fes^feid'fnaifûn forte enidrSMiëfe-jd’QiFmùumê'l’fiiré , cjimitït oitAiix
Pi] Guy-Patin, dans une lettre à Spon, loue- beaucoup
le-plan' & ; le ;de(Tein^Ë|-^cet ouvrage. Jean Barbüot
Médeéin ' de Fl'avigny , • a^ ü r a é^ fi'. 166Ï' -aaf^yêûv
ouvrage 'Latin fur les vertus admirables de Veau, de S'àiïidë*^
Reine; M. Guérin publia en 170a "une 'lettre touchant
lés minéraux“' 'qui entrent dans les eaux de' Sainte-
Reine & de Forges. Voyez aüfli d&nS lé Mercure d’A oût
trj'fô , la r'dotiâé; - un AB'éâréùr' 'dèl
Reims j fur les eaux minérales ’de- SSnte - Reine,
Rabutin- parle beaucoup • des ■ mêmes eaux dans fes letlresv1
' “ [2] ^uant ;à. différèrfS;
Hés <eaux Thermales, elle procède du plus où moins d’ééchauffé
"cés> 'eau&'îCëuX'qïîi fàVeft&qii’e 'les't&S de'pyritèS
fmîüjtMfé^ “de' terre ou: d’âraôlféîSüïninéüfe, de charbon!’
'a é -l^r e s’ehflamihferrt'':£^vètié' d’èûx-mêines à'J^w-difee^^
cohçôlvênf'àifénîéfSt v(|Së
vëç'arit niârÉiâlé; où inflam-
D - E L A F R A N C E . 1 2 5 9
fiiaiades. %e Bere Ange de Sauheu.Capucin pufeha en- id d i un Traite de ces eaux. L i
!^WllhJu liS|lfitjite i''iiin r v.vtllt*r V ‘ n r ^ 7^6 ef t s djkedwti
il P i tr- im ir (i lau<.lc?]1i-'o®iu um rcpbiSe ^ ^ ^ im ^ m ta e u xM M f s ie cm x y
^ 0 emm ^pelUe s dA caS a teE d e d 3|Bli|^jne
jlManalvfejd ^ ^ t f , qultpiffienn n’^trelpoldtanmdral^, nteis jl'B i dit point I
fef D o it i nn R lS p yuqu’ell^ m^tSdangfeleu-fes ■ llavaiibe qwellesndqivent leiirSi^fouS
«S^ffijr fdubriteJilladBg6reiie &■ i de l’eau ^igalenieqt sdn d?f,
'^ ^ P t n b u t a y ^ ^ f e u t mKier'alfe
Lcs Ha v,limdt.S((Monumins L p lm Am .i del i l i‘u 5.R L pl’hprt prs
!& doi|®uliefid^e de la- giandeur j
le 'Bfaffiralifte quJ1 p cd i’ lA n u q u i'ic iiAoitrlis^omb que pmiivi^nt,
les Remains pour la conduite des eaux, dahsdes. lieux de leur fejour; le fameux Pont du Card,
dcs i-uines de l’Aqueduc de L y o n , & c. font bien propres a en donner une id e e ; nuns neft
n ig d o it l (orapyiol 'dBt. cc pefifh- d u j''U 1c9nlb u tlicn 'tlN D t ou 7 t j .1 r k
Les dans la TJableJBhdodofiepne Aqud,.
M E w B .noientj.ijliglgt Ils Vs'.iftquau cutiilrunc di-> bums .pi'blicj J dopt
les reftes prelque enfeyelis foils des ruines, etonnent encore par leur grandeur. Ils font
fitues lur les confins dt la Bourgogne a un qun d lieue de la L o ire , m pied J’urm Inline;
od -c.il iiflifi, fbqn-,,jd ills uiKivilon .ilfcx -protpnd, ,uiijt 11j.1.- laitj.hs.urgsfdu
hm.' L .s eaux.'lc rmniMl^jArothcr t i.iU Ju^p^ ji'1 i,hlutei^ d g ^ A fept' t-ffllbs^ fui
cent pas de longueur, qui ferme du cote, du Midi ce qu’on npnTn ~1 .-‘C ■ V/ h
tjS'a sdieV l^ l’ iigxiu riicncr un uppmius bu^il(s^M^g||Cila^ommoditi desunalades. A ,1 ’tnj
• mâble, C c o m m e W o n îmmeâe un mélange de £foufre
& de limaille de fer) doit produire une'chaleur ,& un feu
ffautant plus for-ts, que 'l’air eft plus condenfé; fur-tout
s’ilf^y a flottement pioduit pai un couiant d’eau ou par
’ quelques vapeurs mânéra'lëSf^On a1 donc én cela 3 une’ eaufe
dé chaleur & d’embrafement; Souterrains
d ù r tb l^ ^ tie le feu ëft plus couvert ; & quil n’eft pas
à osairidre ^qifunë Montagne remplie de pyrites, de m é - :
taux, de bitimie'p del!(t ^ è ■ foit'. d è ,fîtôc
cohfàMé'èi.’ L ’éau 'ïurVenant fiir ime pâmUe'l;mâüèfe ,s s’im- ‘
prè'gne' d’ une valeur - vitriolique très-agiflante qui. s’uhit
plus ou ,‘moins avec W^fubflances alka’lines que l’caiï
tient en dilfolution, Sic.
[i] Les ^recherches les plus exaétes fur l’état aétuel de
nos pays ne nous' dpnneroicnt ,qu’une, .fbi'ble iMage d®
.quiîl®S)nt ére^Mtt^fo'isj S gai; ericofe
-plufieurs refi.es de ces; chefs-d’oeuvre des anciens, d’après »
lefqucls on pev^t‘juger de ce qu’ils ' étoient fo1us * lès
, ' Em.péi\eurs. Il faut ' ■‘do'ne cher cher aveg
foin les inonumens , les infcriptiôns ^, les ftatue&v'.'les-
l utéda’mésy^api aonf^cncore’ moins fujets à être '^Itérés^
,& fd^figürès?-pay^^.Quilleraës teniç-ÿ-què4es.^traditions &
îës relations des^ïlifioncns. Nous aVdns ’fous les yeux un
ouvrage manufciit y»/ t les iMonVimens 6’ de
Bourgogne)r aVec des plans Sc âeiEns;-. c’eft de-là qu’on
Ayâ Mirtrâirela ! cour té, nd titùm ^B am s^ eB b ’urbô^-Ëaù
jia] Le rfàfte' & ^ ^m à gn ^ en c e -d 65 Rojpains31V ^an »
i^éur ^ ,la beauté’ dé l’Arcnitecfcùre antiquei brfl(Sjfeîit peut-.
Bains pûmes1’:^ ç ^ ï^ m s l l s '
^de^âàûo^' p^rt^ulfère. Qu^antVaux ^Bains;, feu^iii^géSfein-
l l l ioe exiger, un',:e^cès'.dedùxé::iqi|r?les
'^p^c^m^ouvrages de lî|m ’a^qùë^&'ÿfd’|'d-
“ùfira'tipn; ^ .«foie.
rajpélle "qu’ils ontj^tdxM f t r ^ ^ ^ ^ ies teM^
^ -j & par ^deÿ .'s&inçe^
fiir ^mqrs predBëefféùtS',: ^
d e ' f^Ue^cSMçbeM:^ùux peuples, à '^E'
v lès.' Bains, ,'dfepû^.H^^effe|' ,,tout 'l’yi- trouvé!^
A réuni ; Un nombre étonnant ^^ ^am b r^Vtôu té s les com^
Modites néceffaires,
||pqUr‘^vpromeha8e, ’des j f^ e s , des»1fanes1 pohr
verfations, r les, plus belles Bibliothèques .,de la Ville, des
Ses^^l^atlui^^^S;, édifices immenfés ( 'Ajiiffi 'Ammien
Hans|^ ^ ^ ^ tM Ùfig<me | cdmpare^m^J^nV^(*TO
vincés èntières'j^/î modumxJProymci^umi^mwëZfJét^fpetbeû
^ u ^ a gC fü e ^anglpis int4tî|l^
X'è^cripbion des Bains iïow^i^j^Scc^p^ur fervir de Com->
^K ^ a ir e à'* °