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l Montbard', qifon a.juftement comp i s À ceux tfAIcinoid décrits ‘par Hómérè, ( “j
notre Differtatïon t t ë furies,principes..Hyfiquès & ■’lavége'tatión, &c impura e i Dijon m-
l 7 ÓS , r&J 'F r a n t in jjié s feuilles -du Mélèfe -fortent .en touffes molles comnic les fo s d ’uiy
ipinèéan ; elles font odorantes .& cadùqhes % il y ' en a qui les font confire au yinaigre. Le
chaton ou fleur mâle eït rougeâtre , il fort .des foiniiiités d'es jeunes brand e ; fes fleur femelt
deviennent un cône' écailleux pourpre s iôle t , de la gtoffenr dune noix de Cyprès, mais
plu allongé & dont les écailles pommes couvrent deux petites femences ailées contenant
ime amande dune faveur aftez douce.'Son bois e(l bien fupéricur à celui du l>in & du Sapin, i
■ en ce qu’il eft beaucoup plus dur & -q u il rélïfte.également à 4 air & à l’eau. Celui des vieux
arbres e£t rouge & l’autre eft blanc ; il eft fermé , folide , fe fendant très-aifément dans la
direétion des fibres, aifé à s’enflammer & répandant une odeur agréable"; fon charbon,
eft p r é fé r a b le ! tous les autres pour la fonte des urines. C ’eft.'de cef'arbre qù’On tire par
3a térébration la Tcrébeniine . Fenife. On rencontre fouvéSt dans, les vieu x troncs, vers.
Tax e, dallez gros réferyoirs dë cette refiiiè liquide, entre les couches Ügneüfcs : leur écorce
ïèrt à tanner le s cuirs. Les jeunes Mélèfes G couvrent lors des rofées. dans les chaleurs,
de pbtits .grains blancs , d lx mais fades, connus fous le no Manne d e Br i çon , & c.
TanL de propriétés , dévoient engager à multiplier cet arbre propre à toutes les températures. |
Nous donnerons 1’Hiftoire Naturelle du Mélèfe , de là Mann , de IaTér|bentine & de autres
produftions de cet arbre intéreffant, dans la Defçription du Dauphine' qui paraîtra inceffamment.
^ Timts Picea, L. L e S a p in v r a i a f e u il l e s d ’I f [ i ] . Son écorce eft grife, unie; fa â g e
droite, élevée ; fesbranches oppofées quatre à qji itre Le divifent en rameaux difpofés en
croix ; fes feuilles ifolées & rangées en dents de peignes, comme Celles de l’I f
verd moins obfcur , & c. Il f f ! n a ‘de,l^ ^ ^ ^ : l î s >d a n s ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ g r y , .
d’où les Lyonnois tirent leurs .meilleurs bois de charpenté. M. Lehman prétend que le
- [ i] L e Sapin-vrai eft anti-feorbufique: Les branches
les plus tendres & le s.fëû illes -font • bonnes1 fuivant L é- ,
meryi, contre le .ÿ él/B.iit^'-contre la g o u tte , contre les
rhumatifmes, étant prifes envdëeoâûon. On s'en fert aufti
extérieurement p'our le s'-inflammations", la br.ûlure, Sée.
M. le Clerc rap porte dans fon Bifioire Naturelle de. VHomme 3
une le ttre trcsrintér-effante -fur l’ufage des bourgeons de
Sapins' &• de l in s dans :plnffetfrs maladies -chrouiqùés in-;
curables: Dans les tems de '\life tte , lés N o rv ég ien s font'
“moudre l’écorce'grillée' du Sapin, la mêlent avec un peu
d’avoine & en font du .pain. Les féminités dtCSapin fo n t
apérit-i-vës , excitent l’urine i tandis que l’écorce & le fruit
fonf-édlringenS. |§
La Tcrébtncpnc ^ i do it fon -nom au T é ré b in te , d’où,
•orf la tir e aufll .par' iricifîo'iU dans les' îles d e l’Arch ip e l,
fe trouve-dans de p e tite s’veflies d'e l’écorce dès Sapins,
d ’o ù ;:ôn là retire. Celle q ü | Coûte de l’arbre fans înâfîd'n;
fe n^mme. une efpèée de baume d o n t kvconfiftànce,
la 'eô.ùfeür. Scies vertus approchent de celles
' d u baume blanc- du P é r o u - ,a u q ü e l - 'i l ïié manque q u e ;
‘d’êÿrefmoins'.commtm'poür ‘être plus;.-en réputation. La
térébentine contient beaucoup d ’huile & d û fel v o la til,
acide ou elfentiel réfîneuxj elle' éft 'fort -apéritive
déterGve diurétique , vu ln é ra ire , propre po u r 1 es ulcères
intérieurs de la po itrin e , des reins & de la vfeffie,;
bonne po u r la îla^cçiïique* ;neplïré',
tiq u e , la pierre , &e. ' Elle commùùiqiu;éL:â i’urinê g | | |
odeur de viMétte.- (2)n la- p rend depuis un^
jufqu’à d e u x , ' feule ' où dans d u - bouillon. ;£Dn l’o r- '
d o n n è /'én é# fed an svilés- igpnôrrhées yirutentes;pp,ür- .faire .
couler le p u s , déterger les u-lcères des proflates & des
Véfîcüles' fémihalesJ-Sori/ufage tr o p ’ fréquent doiine.-des'
maux" de tête. On la, prefcrit .aufll- en lavement.' On
s?en fert extérieurement comme d’un baume pour ‘d'eter-
ger & .cohfôii.der. l'es plaië's , p o u r les ifon^ulonsv poùC
fo rtifier, pour réfoudre ; elle entre dans les digeflifsflcà
baumes ,etantaulfi-.p£opre à j® |é # e s ulcères externesÿ
que les internes: "Ôn en tire par la difl-iilàtion avec beaiW
coup I p la u ; un
dans .desrpotiôhs^ppur-ïacUiterd’e x p e^ ô fa tio n &é.; O n ù n
' fait liuhi grand ufage dans la Médecine vétérinaire pour
les plaies desJchèVaux, ‘‘&c l'es guérir de ■ la'.gajjë^^.ô^g,
’ Elle fert aux Peintres ',p|our ' rendre 'leurs couleurs plus
coulafttes\jéc plus'bfii'lant’è s,/ aux Verjaifleurs po u r 'dit-,
'fpudre les réfine? coilerètçs » &c. &Ci
T ) £ L A R R A ~ N Ç ë . - 4 8 9
s ipm flê fe plaît que dans les montagnes, primitives & à filons ; de mérite J fe GhèneÆ ’
le 1 lêtrt ne crojiffeqt feiÈiâ: j a e dans-les mojiragnes à couches, paréeque ces arbres ' trouvent
relpeétivc lient les lues qui leur font analogue s. M iis M. de la T burette combat ce pfi’p ^ S jr ,
à couches
r ^ â 4W 1 l e h i l s f e i
pente.r L a couleur des planches de Sapin empêche d’en boiler les appartemens, à moins qu qçi
;jà% j'3 — 1 . . j L ^1 * T ’fc. ” H j
de cheval que l’on S t . pourrir t nfauble-, ce qui donne au Sapin -une te i i ire rouge. L i
^ » 1 l ' ’ ^ . l ’c i q '- r
1 en tirent avéç. des cornets de-fe Jbl ic armés'de pointes pou j ercer les vefhes, L fqué
cette réfihe e'ffi concrète en formé d petites larmes, c’eft l’encens vulgaire des boutiques &o,
1 ^ambre jaune, avec l’huile d ‘lp'1'1 1 1 f i t ' i K 1 ftüu.S
*) 4 y ! . l’l ^1, ' ? Ç i 1 ''J Îl s
d’hiver, crou, i m ^ %nV&'if^ J 1
diftingue les variété s d e cette elpèce fous le noms équivoques ds'maie & femelle. Do.
PfelFe différé du Sapin-vrai, en ce. .quelie porte fon fruit renverfé; celui du Sapin eft rélevé i
J^g ’ ’f il
l'épidermecomme dans le v rai Sapin ; mais elle pu dutt un fuc réfîneux concret -f \ ' î^
j l^ S r ht ’S , ft* t
Æ v ÿ u ' iV ' H1*1 t f / L 1"pu'pirbit ^maf't^t^’jft’rbijni-^/li poisj?iïo.®/
-l’énduit à graiffer les voitures, &c. & c.
S i N G É N É s i x , ou étamines réunies par les anti ères. ’ 1
4 ° - - 3^ f 1 C i t r o u i l l e [[i]. C ’eft une plan e g i j u ^ , d l y il \ c ‘ piu1 n I
efpèces ,& variétés: fon nom Trançois vient de fa couleur cicrine ou orangée. On l’appelle
Courge ea Bourgogne. Linné donne le nom de Citrulliis à une eipèt d’Angurie à feuill s
de Coloquinte. Le P o t i r o n , Ciicurlira Mdopepo I . a l’écorce dure & ligneufc , boiîidéc ,
verte, rayée,de tachés blanches. I l y a une autre elpèce de Potiron, Cucurbita verrucofa , L.
dont -l’ccorce eft parfemée de tulicrculcs fcniblables à des verrues, &c: On cultive aufli
dans les jardins la C a l e b a s s e , Cucurbita Lagenaria , L. U y en a un grand nombre de va riétés.
[ i] Là< :@ÿüi:gg: iQ^^iiroüille .eft, alnfi qjaé le Potiron,
q ü i en éft une efpèce,humeétante, pedorale, rafraîchiffante',
p r o p re pour tômp'âre^ls^bhaleur d ^ ê n tr a illè s ,'^ u S ^ f6 S *
^n'décoétion. de! fruit dont la chair eft infîpide -, convient
■.2'ùx tempéramens chau'd's & bilieux ; & par la même râi?fôn‘
î^ ^ l ê b tr a i r e ''. aux tem p é râ n îé ^ p rh iM ^ ^ h l'egm a tiq u e s.
Sa'^femence qui - éft l’une 'des quatie „grandes femences
froid^ n iaieures, s’emploie dansées ëmu'lfîonsdpopritoutes
.es maladies qui ^rovîèîmèift de 1 acrimonie du fang. Elle
dans ^ â f e ï^ - ïç a l® g l
huh¥qür'm^d§^^ cofih^tiauM^n^ i
amollir la p e au , la rendre u n ie , & effacer les taches. 'On fait
mêler avec là faiine; cela rén é lé ’
% o ^ ' W èsLrafirâî&hifl^tf
.auffi pbuh-la %o u tte , là wûIÜrifj :if%fl&hifme, &ck' .
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