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.a courts pedicules. II y en au n evarietequb ii kemelle ; riiais ees^diftm&ions
.iie font point pilTes Mans faijiawre, ru de la difference des fexes. ftfes autres v a r ie s font a
,larges ferities ; a f etiteS feuilles seine’s , See. L l y a auffi le 1
■ «iiiffingufei’aroc' 6bailfe'peintu'es <de iftsh ^eMtfee. ‘fSatte'-efp'efee *n"'e&,'jio’iRt;.-'iclB'de' I par
-■ Quant aux autres efpcces,, Gomme Ie 'C/ieneverd, ' le -Liege , 4c Cliene n o u , 'le rouge , &e.
' ^ font 'efratigercs a la Province. 'M -Cheine ' eft 4e plus beau [St l e plus utile ' de nos
^ k re s foieftiers. Son •fruit ft 'connu fous le nom de :Gland h e la ■ nourriture ties premiers
ibuimains, fi Ton en crok I Poetest Chaeniam pingui gUmdem, mutavit arifia: V b g. Des
.nations entieres sreri nourriffent encore. V o y e z 'c e -que -nous avons-dk & r -cet aliment & fur
le s moyens de lluifenlever fon amernime, daiis-le dernier Ohapkre du Traite des grains &
.Jes fubjiftances-, oil cet-te -matiere :eft -epuifee; & la-differtation ydeLinrid, itimj&i'.Ctdtdi -
.mutata. Oe meme fruit fert auffi a engraiffer les pores & la volaiUe. Son ecorce & les cup.ul<Ss
o u calottes de fon fruit ferity employees dans le teii tupes moires ; ainfi que le ' r 1 j du
■ tubercules qui naiffenr fiir fes feuilles -par.la piqu&re des. ■ J ; mats oiv-iie fe fert que
ides rad ii de galle qui- viennent .du Levant. Son bois qui eflrnn des ir eilleurs & des plus
^durables-, lbrfqu’on l’a employe f e e , faifonue & liien depouille de fon ;rubier, eft dun tres-
g ran d .ufage pour les Arts. Lenoeur du Chfcne qu’on nomme Merrain eft prefqiie le Tetil
dont on puifle i f arc. de bonnes douyes, le bardeau pour 1 s toils, & c .< 'elf u ffi'le'boisle
plus ufite pour les eclufes & pilotis; il devient incorruptible dans I’eau, & il y acquiert jk
■ duxete & la couleur de l’Ebene. Les- taillis de Gliene f< urnident les lattes, echalas,■ *$-
•ceaux, treillages, & c .c e l l lc mtallcUr'bois \ brul r i'orlqu
i ’h ju le -& le s fels, -feiTfrdiffnuts par. feaffi: auffi lea rc^ndros-flu^Loi ItL^lfo^/mig&a
BlancbijSeufes. L e Chan Pelart, c’eft-a-dke- d on ton a'-ote Ifecoree pour faire lie tail propre
i i tanner les cuirs , fert aux Rotiffeurs pour faire k feu "dair j Sec. Su r lies fends Sc plantations
de Chene, v o y e z M. Dubamel & M. de BufFon. -
• 3pA Tugli is Ret a-, L L e N t ip On ignore fon j ays natal; tnais .il eft natur; life,dans
les champs fans culture. 11 ne peut .venir .que par fetnence-, Sc jamais p r la greffe que Ton
a tentee inutilement. I l y en a plufieurs varietes , & 1’Amerique en a fourni de -nouvelles
efpeces. .fe jnot de iJsighans qxtr -fert5\!iatian ik!t» TnS --j’ ywiS n fx^ ut^lirland do
Ju jrtcr W ] . 'O il nretaid cine lernrhcLe d c .Ris^’ . t I t n t . Iqhi'uSW - e , P ^ r R u i i i
... [ i] Les Nö ix j:ö ö fruits du N o y e r t me-font pas faims,
Û l’on ,en cro it .Qet axiQmè;%ôïii:
* N ü x p rodeß p rima, fecunda nocet, tertio, mors efl.
3jes No ix veÉtes, autrement Gefneaux, 'font peu nourrif-
ffantes & difficiles à digérer :: eifés exeiteht fié vo miffemeMï,
3a colique ., *le. -flux de v entre & même la dyfTenterie a
«ceux qui ,en« Ran g en t avec excès; Les Noix f é cW fö n t,
^meilleures {po.ur(.l’élomae-; elles tu e n t les v e rs , aident à
3a digeftion, refiftent- au venin ; mais elles excitent la to u x
des maux de tête. On les laifTe tremper q u e l'que sl^ ^®
avec da. e,oquIie idaés 'lîeau pour les rendre femblablès?aux
•cerneaux, -Confites avec le t>rôu' o u enveloppe^avant leJur
3m a ^® # ,';e l:lës™font propres ^ on en
'fait aùffi-un ratafia' 'ftomachiqüe', 'Tur-tout quand’ il éïfc
•bien ‘vieux. L ’eau 'difti'll'ee'Vdes 'N oix coupées par tranches
avant leur ’imfetrité, h; rifé; à jeun avec ^ n peu dé via
'blanc & d e ' pfdu'îre de ta rtre , éft',bonné"'cbntre u i r y d ^ ^
p ille , le mal ‘cad u c ; la paralyfie & les maux des yeux.1.
O n préfère l'eau des trois Noix ; qui fe fait en di'fliliant fépa-;
. rément des? ®au on •
macérer lè l'lmix lveroes‘^ t f^ « n iï^ e ^ n fu i f e , & emim les
cerneaux. 6 è sTtrôiS di’ftiflàtïdnS ïéitn'ies' fôrûieriî Tedu dis
trois Noix. Cette' ’eati e lt fudorilique, apéritiv,c ^ cordiale,
«ftomachiqûe, ' & hiltéri'que." On la p rcfcrit depuis quatre
onces jufqü’à S x , dans: les fièvres malignes, là petite-
D E L A , E R A W ü E ,
de i i& & î net(fe,ùScâ^ > parce que
j P E « du Noyer étourdit & fait mal à la tête. On rapporte pluGeurs accidens arrivés à
^ P é ren te s prétendent
p u § c'efi parce, qjue fon fruit mangé ayec excès u’clt pas un aliment fain. C c à n S à lr lfo ;
noix contient un corps farineux très-nutritif qui peut fervir à faire du pain très-fain & trèstraite
des grains & des ßibfiflances, auquel nous renvoyons; fouvent pour ne pas répéter
tout ce que nous avons d it , fur les plantes alimenteul s. On tire du .Noy r par la célébra*
tion un flic moins doux que celui du bouleau, mais cependant très-propre à adoucir le
fang & les humeurs. C eft un puilîant diurétique & apéritif recommandé par Geoffroy
.eft un des meilleurs de 1 Europe, pour faire toutes fortes de meubles ; il eft affez liant
..aSez p le in , facile à travaifter.; il eft recherché par les Sculpti urs ; h beauté de fes nuans^s
variées le rend charmant Menuifiers & les Ebéniftes s’en fervent-ils pour 1
des bureaux & des armoires. L e bois des racines eft plus veiné que celui du tronc. Comme
d e l’eftimer fur pied ; il faut pour l’évaluer qu’il foit abattu, coupé & vifité. Les .Ssmds.
.de ceux ..crûs dans le s 'lieux fees font plus belles, -&c.. C e bois.fe cambre aifément au f e u ;
ce qui fait que les Carroffiers 1 emploient ordinairement pour les panneaux des voitures. On en ~
fait auffi les tambours, les. moptrures d e fe f t l, -les meilleurs fàbots, 8cc:
397- Faê us Caflanea,. L. L e Châtaignier ; grand arbre dont les fleurs mâles grouppées
fur un filet en forme de chaton, répandent une odeur fort défagréable. Les fleurs femelles
fortent du même bouton que les ®Û1.ÇJ.stii^^isme font .p o in tp a rtied u ch a to n ;illeu rfu c -
çede un fruit epineux , renfermant une ou ifilufteuits
recouverte dune enveloppe coriacée^ .-les Anciens Jes appelloient noix de Gaftanum , V ille
v é ro le , les vapeurs hift&iques. les indlgeftlons, la colique
j ' enteufe * jiK 'S t M M M i
« H i l h
;, ,df$>N(ÿxfeft. d’ero
lo r fq u e lle s |i^m féclies. Celle qu è ‘ï’©n tire fans feu eft
L a fécondé huile q u o n tire après avoir délayé la pâte
i eft-oQQne mcsjub^les :ïïrùpes j ^ o ï ï r
faire du fav o n , po u r préparer les couleurs desiPeiùti&s,
-Çeii-.eotre (^jis plufiemp, ob g q è rite ^ a n s11
le s cataplafmes contre Itefqjîînmeie , dans » les davepiens
réfetollie^ ^ i:-Sédatifs. .contre. l a .obli^.ae t^SvtÊéîntÿes dk.
^ i ©n .^ cip ê le av ec cellê^dîamaixdas-
'^douces, à l a ^ d ÿ f e " ^ deux .o,u itrois: onces pour calmer
4 e,s . dpsu]cuisr , d e 1 a r n,éphr c tiq u c , ffaire couler-les g ia -
,viers. .Elle eft bonne contre les vers. Mêlée avec lè ^ v in
Sà^^?nte 5 C>^ Un 4 er4 &-
litaiie. Voyez les 0 bfenva'ti,dp \de) M. Mazais deiChazclIe
d ^ s .jf e ij|iercurc de ,Mgrslîji$8. ^ ’i t u i l e ^ ^ ^ ^ ^ à w ^ t e m s
agitée ayec de l’e a tf^ e c h ^ u x ^ e jj excellente ^conti e > les
b r u lu r # , fiir-to u t celles .’de la p o u d r e , ,v.contre la
‘paie dëft|Toi^' cjû^^'eftè^a’^ rès réx p ^ è^ô a';
> de ’ 'l’huile ^ ^ ^ ^ è n g r âm ^ f eM ^ ftia 11V? ; [ M
L e B ro u de "Noix- ' aftrxngente 8c ^ iM ô ^
%eriiens en
^ i o p s m ^ ^ ^ o r g e ^ ^ ^ M ^ ^ e p W p ' l ^ M ^ p e mem®
ïfuc iflBfê^ayep ^ e am ^ y S u ,é . ^ p | jM i J ;
i ^ ^ ô t ^ e |f c o m m ë J d u ^ fo y eQ j que le ll
-Squiôe(;i.que <l<às
nt'î*
'Oopflès •
| eft.;
un. -vidlent
| ^ ^ à vt e r é O T ^ ^ u ^ ;^ ^ ^ ^ ^ m p&MabIe;|dàns le s malâ^
dies chrôniq4'és>J'\ t e l l e ^ w ^ ^ æ omief.'Jâ néphrétique , ,1«
calcul t les maladies de la tê te , &ç,