I ..V''b
24S: ' -, D E S C R I P T I O N
figurée.!^ <3opfc'li,']'|1u{ tn^S^l^u a y lo f ,u ^ c o r lu Km le it'-ôragîâs'
en'meme-teins c p | f e jMicolft; 3 ». ceux (fui en attribuent l’e x if lé n c è I llÿ .je u x : de Ki 'Miatiuc
qui s’éflâie fer lesi pierres à 1 o q ^ ilà& m 'Æ s corps, ou à- d autres, âec d'ëàÿ'Il en efl: de même:
de ces imprelEoflf ttle plantes qui font II communes fa r lèse feuillets des p I^ÿieMfié.d% des:
racine & .troncs d’arbres pétrifiés.^.- âgà&fës , qui fe trouvent-parfont Dans, les Foniies:
qu °n a Élites auprès de SoiramS Ba iS a p^ d ’Auxonne , omtiouve’ des amas confidérafelés d'e?
io i s pétrifié & ininêralifé. On a trous é pie d’Autun du Hoùx pétrifié , &c.
On lit dans .les Ademoitè^ de U Académie de Dijon , la- Defcription dime jnine clê bois
ÿM f te i iS flSwa tte- près de Lons-le-Sannier en' i j 6 x , dans laquelle on' recommit les efpëçei
de bois dont dl^j A formée, qui font du chêne, du char ne & du treuil- le. Ce. bois foflile fe
hé-beaucoupde la.nati redes charbons, &fe,trou ve à tcoispieds dans.J’éfën^ed'i deux
lieues, en gagnànt.la'Breffè.- Mi le Prélîdent Richard de Ruffey qùisen a. donné la Defcription ,
prétend ;füe ce font des piles de bois amaflees anciennement pour l’exploitation ;des S, lines
de IVldritmoroÊ,t&' qui ayant été abandonnées auront affid® îé terrein par- lé poids des piles1;
C|uo (bctouvant enterrées elles bat, été recouvertes par l’addition des terres que les pluies
entrâment-des- montagnesj &ç.- Mais la 1 jngue étendue de cette veine de bois follile, qui occupe
plus de deux lieues, lùr' trois a - ifu fftl pieds d’épaiffeur, & l’origine liipd'eriïe qn on donne
a cette..eonverfion- de bois en clmrbon de pierre £ i ] , . femMeroit là b e d oil ter de cette
Stalactites, Grottes, Sêfi0 0 ) Gouffres- # ' -autres Curiofités Naturelles.
\ : i I l efl| en Bourgogne des pétrifications d-un autre genre , qui ne’ ’meriteiat ce non!
quimproprement, St qui ne: doivent point, comme les . précédentes' | a] ,. à un inouïe:
I B H
H
belle table 'de pierre noire à’AreonGeÿ. J’at. parle; ci-,
deyant d’ûjÿ’ffs d’éléphant trouvé en Br elle,' &c.“ s
i | Poor rrédapituler les diverles fortes de fofliles qui fe
■ trojivent^en Bourgogne, citer l’énumération'quen
M M foiiipéïit --Traité tàtin è^ F o jg â
'Burcardia, afiroit.es 3
- cornua. Ammonis j corallum fo jjile , varias petnjicatïonés j o jf ‘
trea3 & c. in. tërriïorioSMontis-Barû inyeniuntur multa f$ f-
Jilia'^lfcÛicet pectines j .çpnçia, anomie Venice rojirdto, müf-
•. marina,,; Ammonis
3 bdemnitdij trochij, budeina 3 b u c a r d ï a M n f u i Ê ,
tÇuclferi'],-' ajleru lapides lenticular es , & g |||i p
‘ I l efl: encoie yplus fui & plus inftrudtif4 de“ -cohful-
ter les cabinets d’Hiftoire Naturelle qu^fpnt’dans la Pro-
;^i^ce.?; pnhi^afemehfe^..dé- feue- Madamè ik : GbrnteiFev.
de^RoeJ^fê^ardi àq'Agey, ceux de l’Académie, de*M, le.
Richard & de M.»dé
de. M. le p^è^uÿ/ Gagnare à-Bêaunede MM.- de Buffôfi-'
‘^^^àübédÇp^à1 ‘ Môntbard», ■ && M. le Doélëur G'l'erc 'a
Semur j de'Madame Aalas-'à 'lyiâcon ,,de MM, les Curés de -
la Motte „ de Mont-Saint-Jjpn| &c. &c.-
ciife-
' fîeuis efpèces dë Tubulit'es chàmbrés , tiouvés en Boùigognel 1
L ’Auteur pri diftingü e d ë f^ p . "fprtesi j: 'tâsKBdÜkmffî
'■y, preiiai&e elàlPe^' fà£::®;iûikaâ&a£kêM M. èpq|dï|iM^e.
cpmque compofé de plufieurs ceicles ou anneaux col’lés
les uns fur les autres, & dont-toulcs les chambres font
' '#avéif|êsï par -
« 1«^ TuBàlites* cohi^ue^i^feuuîdtMr' la troiCème.'' Û
i j J’ai # 5ujvéIe ü^^fôë'ée^d^'
~:Tnp(jli. PM î
n’efl: ^^nTOr^àï'n fflji
l'inïérfeür de- là terrê^pMlfe^tibh^pro’pre. à le
tel. Souvent même l’oiganifation ■végétale eR 'encore confer
vée; dànSi vlfe 1 ”
peine à la ‘reM ^w re fj. o^ metpi^'be fèüy ■ }'! 'fé
convertit : en cendres'rcê- :q.ü^é|B ipr^pWîàiâ ^^gne. végétai'.;
■ Ç^oyM%^fsjS'aÿarù Etrangersm. III, p. 319 ).
^pM^^^â^plofieurs-:i^tèffi^ë‘^^rm^awn^.;Mâîsl fi l’drf,"1
regarde la pétkifiàaeioM; comme la co/zve/y7o/i e/zc/ère û?e efue$t
9 $ Végétal| é/b pierre, il; ’ne
i-^ort ponit .félon.: “quelmils’ JNa^raliResJ*'âè"yéii£âbl^'^ ■
. t;mc^noh;j parce" qué fous les prineipes-qui cohftiiûoièfit
quelconque^
»Ma^wwri iwrwaima ü Mini'fmTgffUttiiijîfiriiB
B Ê L à F R A N^&sE'k mm
quëlconqu e , leur formation & une figure confiante & dé terminée. Telles font les pierres,
klatidwja.terrem®fcrmés,|SBrres»
qui 1D-t OS’ S ^ .'jL î d P j
ébaucher des formes groflières
E Ù '.jua^ - iî.'i'ùsi^W' qpij fefua-L1 ;r
l ’importance,à tout. .(.-Voyezren piuCeurs. exemples dans le Livre iingulier ■ ,intitulé l'Ec/ielle
. On peut-mettre au rang. ;de ces fortes de poekës,,.|es jP/-iapo/ùcs qu’on trouve
.iqueiquefois dans: la-pierre de Prémeaux; lesÆ^ero/irrs qui repréfentent les parties namrelles
de la femme; les ^ier/vrr fa rc e s» quion trouve dans la Parodie de Guitlon, qui après le p o li,
3«tLifc fir’ iiw.. dm|lj£!i^ . A ^ n b r l s ,fd ^ i j a Y i ^ . : I.A.7q.»«.. i, cottifiuiies
^ . tB.rithiÉ* f 1 contiennen r » * s pai
qu’ellt s f'U tjeK ogA J^atpLUiilleiiiCjlt H
.fa ce .amjljau v^ ^ jtvSLdo.Uotiorymon^; JLsIôràftLnt tiu'cs*£i?\.s d j
M j d s r li m,\ il u s . .dé ' l b u i” tanfjt3 . d^ Eu.b. d i ja 5 A.c. .^ „
! sillage d|è ^ g ^ gm n é j t lL ( î^ A u x .i'io :s ,
tient. ell^Mo’^^ tmpmy i'TiriTattliJ * üti , i n ' l u t f f
■ Je i.corps pétrifié: n’pht pdi être convertis eïi;_ pierre' par üne
tranfhutadon qui- changé'-leur rtaturê & bdiit^ysffence^ &
. que -toutes des pierres :;ne ' font formées que! par la -réunion
•.deskmqié,çules( terïeüfes • qui pn^ été dilfoütes & détrein-r "
pées-dans l’eau ,,- à laquëile; elles doivent, lÿ;fi|if6n :iSf l^àdv.i.
. ibérehçe. de leurs particules , plutôt qu’à une prétendue ar- .
rrgffiônbquk n ÿ lLpqinK»,une caufe phyfique 3, epmme; veu-
lerït le perfuader quelq!uesJ--.Ghymiftes enthoufiaftes &:
' va^ns‘
; Il .efl:'certain;; que la-, i/raiê; ,.n’à pu fe ' faire
'que parce que le corps pétrifié, animal ou végétal ÿ a .admis
peu|à peir dans. fes ppres . & tuyaux l’eau chargée;dè?inpr,! '
. léci^ëàC.terreufes, qui en. s’y moulant par une;efjseçe de
circulation répétée , en, .détruifent peu à peu; la fubfl^nce
& confervent fa fqxige. Les vraies pétrifications font, donc
les fubftani p ||f6it animales foit- végétales, qui pntv été:, '
I méjjétrées ou imbibées; idu^.Tuc’pierreux qui efl venu ^remplacer.
les principes ;:<|iqnt e,es .corps étoient ^originairement
^ compofés 3,'.fans changer leur;''£lruâure & f léu^. tifTu. ^inËv ‘
• pn n’appellera |©iMdu^mohi^de^ vr'aie\ pétrification^les
.pierres, qui; font|yënues fe monlerMans d ^ .coqüllles&ides
'corps ~marins;y ,^ d ai coquille ^Kdétruit^m u jfi e lk a été
, confervée elle n’a point changé, & on 'la trouve.dans fon
;ctat naturél. Il en efl^qe même ' de^empfceintes de ,poifmé
,,Q QP rEfiNEMSlîX n s B o u r o o g n e .
E g g g 9 d’inleâes./ ,de végétaux qukfe,,,trouventi^fur\qüel-
^quesü Rmj^W.^féùïlletées^u^üel
qpffîkes Spà^hjppi^es^? .. L ^
pierre qui porte ces empreintes ^étan|;s dans^ùn';état de
moleffe, a* prisbiai, ^gu^je^.du ^c.orpsf.fqu’elleJv enyelqppoit t
elle p^eu;à^penï & le corps qui ^a ,fàiC'%mL’
pr^inte^ a 'fô^eg t^ p^ ^^ nt-jd ifpîçuj À ^ u s f o r t e ^ & J r
ne regardera^ Q n^noint*-comutei une .purification
pierreufes ^Hi^fe>.forxr^im|àr>l
l’entour de quelques .fubltances nu i .gn^féio'brné ^qiiélqTj^
’ te!ms|îu^%na v de' c e r t a m e sM é j i i t e ü f e ÿ ? Les ,mqlér
^^ ^ te r r e^ lë^ b h tén u é s font dépô^M: '
fur-dès^ 4 ou les plantes, ’ 6c les ^qm;<couvertes dîdn>
. e n ^ p i e r r e ^ M ^ nonfejsyé la forme,
ij^ ^ p r p s fur lequel c ^ ^ l f c u l ^ ^ ÿ^ t ^ époféefi
^ u è ^ ^ ^ ■ psv lui-même s’eft pourri,& aj,difparu»
I l y a cependant, des^vraiqs p^trfeatiqns', J
fiançè même & le tiffu réticulaire de laminai 'il
gétal paroilfent confervés dans toutes "les parti
Ce feroit à |aqChimie à, rechercher* alors, fi. pâf lanalyfe |
du corps pétrifié on retrouveroit les 'parties, j'es prin^r'
cipes de la {jjbftance’ qui foxmoit )l*organifatinn .primIi-^U^|
^d’eflàis qui répaa-t
«oMent. quelques lumière? en, JPhyfîque*
E ^ i
L fub^i
nfiblës*