•, ' D E S C R l P ‘ T l O . N
âtiPare, âànsT.enclôs,des Capucins & c .L ethnologie du nom
latin des. Afperges', vient [ afpergende j parce q«K fcs'tigc garnies de longs filets' ver® -très-
déliés qui i 1 1 paroifent,propres à fervir legoupillon tou attfêfo*;
iu r to u t là f ravage qui eft beaucoup ptes td Mée que la? cultive . Qto feit qu e 1 Afperge - À
•un des meilleurs légumes & dès plut. >t cuits ; S;ûé»neïïous apprend qu -Vugufte en reco'm-
.mandant la célérité dans les affaires, joutoit toujours le proverbe, > ociiKyicm afpamgi
çoquuntur. Ce tte plante potagère eft faine, .agréable au gont.& plaît à .totinlèimonde. Elle
-rapporte beaucoup, fournit avec abondance pendant trois kiois de'l’année .& n'exige pas
grand foin pour fa culture. Gn garde long- teins les Afperges coupées eh 'tranchés, & 'confites
-dans le yinaigre av.ee beaucoup de fel & de. gérofte, &c..
iy q . ComallaricL Majalis , B. Le MwwESp ou Lis des F dlées. Celte fleur du pahntems
yiprvt daps tousf e A o k .& brouflarfles aje la Brovjnce:<i®|ïiy îoroirôre- auffi^
lo i n rMuc uë-P'DES montagnes, aune ou deux feuille Co wallar a B.L/îo i, I fiHrg<trv?ure
iftom Leidoi&e SaiiMs^jgttetffliepS^W > A ^ [M
tiittd iJo g ts^S ^ ^ Ilifto iro d .hJBpWLqu i., '"d1"' A lu t arëti%|fexle Litàek
Mofchamm ou Lys mnfqué ; il ajoute que 1( nom d -M Ce écoic générique chez les Anciens .
& fervoit à defigder toute odeur fuave ; que c eft del qu eft venu le nom de la Midi de
eu noixMuguettc , Nux Mo/chata ; quion donnoit aufti 1 nom de Muguets aux petits maîtres1
parfumés ; & qüe le même nom a -paiïe .au Lys. des vallées.
Cohvallàrïa Polygonation, L. L e Sceai de Salomon [a ] 'C e tte plante qui croît dans
•tous les bois un peu élevés f in ie jpenr!^int di:yiuoEtdgfiTi5^w?éi!otr:Fion^/^,,u y‘î’e ,;t.dr.'.’1J
A . celui d e jGcnJUillci- que lunidounau. 1 s mi, h it> , au\ n ends de l-i rSitane q^'^rtiLmt'l
en quelque forte à'des petits {beaux ou cachets. La la b ié de'M: d ^rgënçéüït indique 1 î
falino^fiilFuretifes.. ’^ ü ^ lles. tir e n t. de la mafle du__fang,
.pWtô^qùe/.dp rA f o e r c ^ > r r o ^ g j^ _ ^ a is
puifq^u.’aucu>ëiputfefâ&ÎQn,ne pourroitccirculer avec -le farig-
fans lendëcomp.oferl.. u T
Les • A ffiches de Bretagne donnent comme un remède :
éprouvé contre Thydropifle, une décoction d’une once
de racines d’A fpe rges, autant d é celles, de PilTënlit / d |||
p e tit Ho u x & de Régliffe. Après les avoir décéupées bien
menu j on les faiÉ.béû^lir^troîs quarts >&ffeüre| on fait
.fondre enfuxte. un_gros de cryftal minéral., & on- en^BoifS-
■à difçrétioü pendant -un moisi C e . remède ,fimple -ne
la rd e p o in t à diffipet les eaux & l’hydropifte. Voyez le
Journal ^Encyclopédique r, jAoùt 1 7 7 3 , p. $2.1. | .
[1] Les fleurs 1 dû;.- Muguet, tiennent le premier rang'-
,entre les céphaliques & les remèdes propres à fortifier les
■nerfs elles conviennent-'dans 1 apoplexie, répilèpfiey.fesK
v e rtiges, la paralyfie , les catharres les autres maladies-
.froides de la tête. On les prend en p o u d re , en. infufib'n
piou «n •Ç0ïifërve.; Gn en fait Uû-vifl médicinal en-teins de
vendanges, p o u r, les mêmes maladies. L ’efprit tiré des
fleurs par leur infdfen: dans l’efprit de vin , eft propre
aux hypocondriaques, & à a n im e r les -perfonnes' épu-ifeès
j>ar la débauche. O n -fait,avec l’eau fpiritueufe de Muguet,-
3une teinture ou eiTence d3A m b re , en la verfant fur de
l’ambre giis. Cette teinture eft très-recommandée dans la
les ma^î^mi^sfdS'berVeaü-i'éllfelell^^l
très-efficace' pour' é x elte r'a 'l’amour.
, | | | Le Sceau de Salomon eft une plante a {tangente &
vulnéraire ; ,eM'c .arrêté toutes fortes 1 de'-Eux, même les
fleurs blanches. Son eau* diftil’lée <eft îegaidée ' comme
lentilles Hâléj^lés t â c h ê ^ ^ ^ i '6 ig e s ^ ||^ h
»Ikc'gajléVi gratélle‘»ôc,‘ â'Utres r o a îa d ièW d ^ ^ ^ a u 3^ o | ) f ^
exprimé des racines, a les mêmes vertus : mais leviprin,-
yeipal ufagevde;, cette-è{s,lâhte^effi 'contré' |^sf hernies,
lu i a mérité.-'chez ;les> 'Bferbotites‘fld^nom d-!He^e a /æ
en dan t vingt-quatre -heua-ës u'ne'
rjtdpcè de fes îacines coupées par morccailx dans un dem'i-
.. fep tiéï. d é ’^ ^ la n q ^ r c f f i^ ^ h ^ ^ tÿ ^ ^ ^ ^ e n ^ a é u x b'ü'^trofe
fois chaque jour p o u i les hernies’ o à defcèntes. On applique
fur l’endroit malade cette meme ïaeine ’piié’e ,,,3& on mê't
u n . Bandage pai-defliis. L’on -cbntinue ce ‘régime trois
'fômaiqesp61,^m^nEqM ^ ’a^trés " màh^pf^la'^c'ô'nfëtvë^Hh
^ s -W ë f tf ê s î^ b ^ ^ l'è ^ ,. en fans -o n J
8i ^ottééht^érii idd^ne^ pl'ertf im dez dans dru v in 'o u 'id u
-hoiiifph;i',c,'cft. un fpé6ifiqù’e,v '
Ba Ë L A F R a À^..-C ■£. ; 37$ ■
Lvoeé.té-.afletU's odorantes à & le s deuxifp|èë: -appeflé es par L i m i é - ,&
1 iHE BLEDE des bois\ M. d’ArgencourE ;
dalls les j,ar.dihs celles qui .font à ftêute doublés & en épis ferrés; tov53ÀjknVir2 Ifrétom
p . irvftfvSÿ^rr > i T rtWjS
6fi Æ P S É L.
2 . C eMgs dont Üies fegmens font j rolongés e 1 longs file s^con r î
comme, les Mufcaris [x ] .« ^
Cette plante àfaqueile TojÏHii;eFoït>& dl’Argencouri
, dans, tous les champs de la Province.
j ^ s ^ w n v , A j ' L - . 2 & .1 j
W d s ^ w f n 3 ' a ïA eîi , 5 ® ^ ^
H Ë É vKIM £ , Q,' 1>1 '^ ^ f f t i n t Ih vil'L ‘A 1 »
nv lt ‘ C1 t^^&f eonni t.r' ' 1
f ‘»H Kiil y. a li^ilicoup'l^f^ îèi.'>.2'fidlJ Î?fe.V»ftL^^wi3 mï
les 1 1 xvju^wdes & marécageux de là Province yLÎdArgeBcôuft.î'Èn rapporte une quinzaine
dont quelques-unes comme, le Scirpe , &c. font dfun; autre gènie.ÎM. Adanfon mét les Joncs
datas la familles des Lys. Ils différent des gramëns en ce Iont'téis<ïlVUi<is
Ut fc ffg v u V ^ n ÿ é l(h r v ^ cia»]-, d
l ' t .
157. Aer&rrï, va/g-anj , L. L’Epine vinêtte , à fleurs en grap p es^^ i fè.'mnr :
[1] Les Jhcz/^/iej & les ikfo/taru- ne font point d’ufage
en Médecine. Lés -ra^nes-du Mufcarifont vomitives: la î
Jacinthe , dont le nom giec fignifte Fio/erre d’^o/Zo/z^
. :.âpje^:v|a^®ü du
> fleur* ;Les doivent leur hôm- à lodeur de Mufc
qu d’Ambre qu’on trouve dans quelques efpèces.
[2] Le.ÿlewegrco^man: neft point d’ufage -en‘médecine; '
■ A$ fert /à-, faire des menus- liens ^ d-où vient fon nom de
Juncus à Jungendo. Les Bouquetières s’en ferv.ent p'oSr|?es
.queues des toupillons de
WPb des n a tte s ^ 'Itfÿ ioH e fert .a faire des mèches; on en v
‘ fait auffi ' des icouronnesi (8cs des fleurs aitificielles, apiès
K ^ a y o 'i r donné- différentes gotïleùrs.
; v- [3] L I^ f / / e ^ /K ç t e' e ff 1-
qui fe -ramaffe fur les ‘buiffons, où il vient fans"'-culture.
;^^a .milleteines quIli^Sl eft :&
^^pgent >|fepre pour alPteî^^4|s;tde phlreS-fèl1^
pS^calnier^ë, ■tibp^^^^^^ih.ènt dfô
la ,bile, & prévenir latdiffolüEam 4u feng, dans les mala-
^ dies>5^^jiâques, Soq^yjüç défàr{^^^jétàbhf^^^^ttt%;
t ^ ^ ^ îu à b ^ ^ ^ C e^ ^ liL p liit r è
, à caufe
p e u f remplaçè^ésTOaptesi pa^Mi flciüitéf; ^ f^ u c p ^ ^
|^^p'H^;dé^i|rohTOraSxW,|îreplrafibn'^
eti f o h® r e ^ é ^ ^ !S;pouh'îen-dfe^^ùtf^fl^éuïtv™
-^c^è^mq-br^c^âp’ î à -
| | ‘'Mohtagné, •'
Ce ‘n%ft^poi|^h^e. ?
B f ftM
M e d s ïïe : V i|^ës ,*■ Mans