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. D ï&éiSjSfC JR 1 P x TL I A S f f '
M jbbS & Flandres, donna en 1 7 $8, à MM. les. plas j itm .Mémoire S ir plufiettrs Mânes de
charbon qu’il a découvertes en Bourgogne ; mais toutes ces Mines n’ont pas été exploitées
,& leur indication fuffit feulement pour montrer qu’on pourroit, il. on le vouloit, multiplier
les reflburces en ce genre : les Mines de l’Autunois ont fuffi jufqu a préfent aux befoins de
la ErWMice. '.et
, Les Charbonnières d’Epinac [ 1 ] , bourg à trois lieues d’A utun, avoient été anciennement '
|^bàj^e^'Æ04«n^üffl^fceGQBn^^%rM>n ienjfefintd!e3qSt&ajMÎia^ji7 yr<iCharbm^res,ï
Blanzy & Creuzot, villages du Bailliage de.Montcenis, font connus de tems immémorial,
çottr fournir, du charbon minéral. M. d&i® didatowilheKjaMtole dans Y Etat de la-ïïràncÉ, Sc
le .prermeisH^tees wiMagos!ipaç^t','.annamir retenu le ntrâl Ces Mines, & fur-tout celles dë
-Creuzot Paroilîè du Breuil, au Nord de Mqn teems Sc à une demi -uieiiJtÉ£ cette v ille ,
séfoustit -fardùi&s plut-âe-. q&ex.plaKiées. par des' Manoeuvres ,Kq»i~'ine ÆdfciêlM^des' travaux
qu’autant qu’il en falloir pour remplir 4 eu&'bafines^vkuifque M. de . . . . .''Engpglftè-ide la :
Baronnie rde Montcenis, conçut l’avantage d’une exploitation en forme. 11 y- a fait faire deï
atteliers convenables, & percer différentes galeries fous terre, avec un aquéduc de>Ux cens
toifesifitfô-long' pour dériver les eaux. Cette exploitation eft - actuellement confiée à une
4§o®p^ni&,-:qnf'peut abufer du Privilège '©xcLufif pour enlever aux Habitons la -keffourêê
d ’un pays -.ppwre ■ Sc difgracié de la Nature-, à moins que cette mêraeXüampagnie n’ait «tTeê
de fonds & d’induftrie pour en faire une brandie de commerce dans -tout le Royaume’, vu la
if-t-Lufagè du Charbon d e forgé eflUndifpen/àfele pottr mettre He-fer^èn «oeuvre", &- dailS le*
’ i | ï | Êpinae fü r la rivière d a la ’Drée & de M o lin o t, eft
*111 Bourg à douze lieues S. O. de D ijon & à tcoisdd’A}!-
tu n j il s’appelloit anciennement Monecoi, nom qu’il emp
ru n ta it d’un temple é îev é , à la D é d ie Moneta , û l ’on •
sen c ro it'le s Eüftoriens. d^Lutun. ÜDLifel^ngé^en ^(ppmté ^
fous le nom d’Ëpjçtze dans le femème-fîèclç. E n 1744 on-^
d é co u v rit üjieplgtéure-£vèin& p la te )' de charbon—’de te rré "
au Hameau de Réfille^ diftant d’une demi-lieue d’Epinac,
& oà , êji'»envoya à M. d e Clermont-Tonnerre, Seigneur
- §^lliëu>pbj^ ^n; faire «faire l’épreuve à Parl£~Ç^fqh’ii^
"f^ît^pijve'ltressboiï ' ce ne fut qu’en ’ iyyi qu’on èn commença
^’exploitation: On ’fit vénir-le Ceür Mathieu Ingénieur
Ses Mines- & 'Garrière j-dêl Kandres , qui après-aVôfe ■
-rèGonnù la bonté de" cette Mine,1 ^
iqu'il fit venir‘dé Flandres .trouvèrent dés crëux « & deschambres
qui annonçoient quelle avoit été anciennement
■exploitée. 5Lë fuccès de:: cette Miné détermina'M. dé‘Tô*tt-
; Me%è à «établir $ dans foünvdifinagé-;uhè^béllé. Vefr er ie à
ibouteilles qui peuvent aller a&ueUement de pair/ avec
le s Sainte-Mênehbuld, depuis que' les æ ierxiérs ont1 étu'dié
Ha manière & f emploi de ce charbon qu’ils troüvoient d’abord
tr o p vif pour ’la fonte des fables & rpofaïïes. r©n^S*en feü
. auffi'.pour .cuire l'a çhaùx ^ lés tuiles* & même au lieu
- .dét^b'ois 'dans les maifons, quoique le bois* y Toi’t ‘ à 'v il
»prixparce epeon en trouve le chauffer plus doux,’ plus
"durable &' plus commode. (Vo y e z fur ce charbon le
• Journal (Economique ^ Septembre 17y6 3 p, 66),
‘[a] La qualité fupér-ieure du Cha'rbon ,d’e Montcenisal
é té , reconnue. p ^ . l ^ C 'c>pH)^aire| envoyés . par ile Miniftrp
& par les- Etats de Bourgogne. L ’analyfe en a éçé.faitp
par les Académies des Sciences dëJ?F||ns & ’de Dijon; 8c
, les certificats, des. Ârfénaux de Strasbourg & d?Auxome
& de plufieuîrs A rtifte s, démontrent également la fupé-
'ribS^i&é^de' .bVdhairbbn' fin:.‘to u s les autrés.
léger, friable 5 plus folié, plus brillant, plus fee qpe celui
'JdSpihâc ’/ ^q^^l^bireriè^- préfèrent 'néanmoins à celui .
’ -de Forez ^^é^pli^tirôMàV^t^l’ouyèrtüre de la' miùé
d’Epinac. Malgré la légéreté & la._féclîprèfle du charbon
de Montcenis qui le font choifir de pjfêféEéneè , én1 ce:. qu?it
Jeft méfns gras, il a encore d’autres avantages ; il eft
uifomt^eluûgé de 'Soufre, "if prend le; fëm moins promp-
*temerit &^lë co'n’ferve plus long-tems. ’La. liquêU'r;-q;ü’pn' ^
•en retire par la^diftUlat-ién ne' rougit poinï^âe'y,papier
■^laleu“ È,ommë celle des 'autres charbons foflîl'ési ce qui
prouve que' 'celui dé 'Montcenis ne contient ni. aèide ni
r^pufre-, triais '' fëmémenf un bitume^jE^en déphlégme, &
Qu’ils eft 'par" donfé^ent^ 'méilféüi*® 1 fbrite '.dé fers:
"^l^éft, : à p S ||Ë s | é^kf â célui d’Atfglet'érré ' p'oür la trempé1,
& il monn’e %ïÆfer ' plus dej d u ^ ilîté '^ 'en "lè^dëpouilïàrft,
des parties^hererogèrté^
U n tonneaii dé 'cinq.uahte-,livres " pêfant hé coûte fur
.le s ' lieux;1'que 'quarante "folsX’ ^ ^ u à e r^ 'liv re s de tranfport
ju fqua la Sône b u à la Loire. Les cheminls de commué
nication auxqiieù bn travaille, diminueront encore les
m
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aWtfes travaux qui demandent du feu : c’cfi peut-être un des cfeileins de la Providence, d’avoif
placé plufieurs Mines de charbon dans une Province où il y a tant de Mines de fer. L e Charbon
de terre, tel qu’on le retire de lâ Mine, ne peut fervir qu’à travailler le fer forgé ; & on ne
' K^iifta lfe^u nniu> v
une conlbmmation de bois II confidérable, que dans plufieurs Provinces en
üBru-Mn. 1- , j 4 k e t t«hli |Sfd>abj îd W(k.r d.1*Jtiu*p.v6<vdM < l * ESçfeté .&fotqhsiléwl,ês,ife,©is>
C e ièroit donc un vrai préfent à faire à IgîàJsict.-V, que
la terre, un combuftible propre à ^ 4ina^Ë££eu|à remplacer celui qui ne peut croître à là
iùrface, auffi promptement que notre luxe le détruit. I l ne s’agit que de rendre le Charbon
f >JliLv.ljîfoj J « - - n o u . t l j tH . „1 L’Iirtfiudiré clîmi c.'fbih.ly.l'lleÿih.riii^ïntud qwin ^ rut1* -
erhployer dans les fourneaux , IV mpâte au point de lui faire faire >w&te&ji£db^na|fll<S
fourneaux, & d’y laifler des vuides dans lefquel les Mines fe calcinent, tandis que le foufflet
é p s « j f a l i p Au*m4lr iou» ; omM ^*iu 1-^.ein. & Jr. -flfii^à-mhl-'YoïpiWWci-eî.i
la tuyère, & alors le foufflet attire par l’afpiration ce charbon enflammé qui y met le feu.
^Set'rmp^VièittJ^bl-igeïitùle! préférer poiuLles fontes,, le ,eHa#bgn AfeiSf/tfialgté ïà feh^è-4 .
^s r4 ÿ ’glpi'^©iJtiï:ejien.dantS6rouyé le moyen d’employetlé charbon fe®re4ans^feûïs'iF'0(fderies^
foit.èia'.le âéfohfïant, Jfctt^m*lë-fiprépara»t -m KackiïpOüx !le .(Jéphlegmer -eecce -dernière
opf r.tion confiilc à le oouvrir« 'de ^r& -& - -ilé"ppù-iSè^Tü^B^y^^E’WiSànt .ü-ày]'piir :da'ns
Cèttfe elpèce de fouhneau'!ahquéi'>on-|mlt le fiîu j «pouç fairej^vapoïar ■ 1%’Éfmidité furab.nndtothi
On^en a pré^Mréïd^,lcdtm maEÙ-ère-ft Morrtceiiis, fiuvaJit 4a Mcthode dè-VKh J a r s n i a
pTou\é,pai rkî.eflàisfL ts à 'l’AcaclémTÇ,<JeJlj)on.,fqut‘‘ h -5’ hoohs <!u diarbon xle^Motm cniv.
p é iliyeu t^ c^pr^ n ien r i . riinrL la mine:, de h.i , er de charhoB^dfc.bais., . ift
d autres iv lui nsgqiu 1 1 jllc 1 Mrrcc le n u , dont ou h hnpm.« h a .tm m\ tn gnncVLjS^
•«ealxe qué eoB§^ogfe^d|rt,l ,<i!vânïage -de durer quatre fois autant quelle charbon de bois ,■ & de
» ‘ boïhe-pfe aux feuls travhuk :
t n fijll^r le volt par l ’exemple des Jïabjfans
de Saiqt-Eueni}e,> en F o re z , des- autres peuples-qui s ’en fervent avec a v an tag e ai]. Hpsyif
frais. Mais fi le canal de jonétion des mers p su ^ 'é t^ g dé
Long-Pendu qui eft dans le.voifinage, avoit jamais lieu ,
a lo rs. cette fubftance minérale fîjïi|tile,v tro p v erb ij des
débouchés ië©n^àé|dMes ;,pour être répandue avec avantage
& prp%f ■
[ i ] O n p o u r v o i t Aauffi eflayer de former a ^ ^ l é
| -.çhkrbbflv%ëj .Mo'nteèn-isg; qui ,|e réd ü ft'-d ûmen t en« pouf-
ficrc , des efpèçes^de, pelottes quj[ fe touchant en moins
,|le ^points, defeendroient .dans le fourneau avec plus de
facilité, & feroier^^mm^s^ftd^ptdbles de fe réunir eli
" & d’obfttuéi^m^'p^age d e i l’aii., -
? ■ ' Suivant Bêcher, c’feft un AJlèinarid ddîOlné B'iaveften ,
^jui donna^ U ptemier aux Angloîs; l’idée • d’employer le
pharbon, de-pierre pour exploiter leurs mines de fer. ( Elcm.
JëïQtÿm. de B ë c&b |||§ < É § tàÆiÈ^p; 24.8 ). Voyez aufli
f la manière ds^préparer. ce charbon, minéral pour te fubftitùer
àp charbon de -Bdhî. dànè ,fe^v ifaLvàux’ înéialiurgH
quesi Journal t/e Décembre 1771 , /?. îé é . I l
faut 1*emarquer (^»^eml^MéTmbntcefife' n’a Befojitf‘.qu®j
d’être déphlegftié^ i& pétat&n'rdë 'le défou&eî; **p^
le grillage rp ar les réfuyS
tats qu’en tire l’analyfe, il ne laiffe aucune trace ypugel
!: . pibuw||qtfft|>lhè'. contient
ni foufre, ni adî,de; Les épreuves fèités è^v^ân'a L ^ ^ ^ ^ ib.'
ftîüS les yeux de M. Ie.t3 bmte .d e B u f tb n ^ ^ d e ^ ^ ïè ji^ i
Maîtres de forges o n t donné une fonte ^ ex c e llen te qualité
,' avec le charbon )de Montcenis. préparé* Lé';|ifbpriér*
taire en a ^ i t dreflef .üh; prbdèi-vWïb^U ' C e .èha’pbôn ainfl
ledipjlby'éà "fiïenagerajle^ ^^ ^ . & dêViëndfa üri. objet^pré^,
jcièüx pbur •,
’ V f J ^ a vfàif'VM ^ ë ë , ihinéfâlî cféiommage l’Angleterre
du bois qui lui manque ; & que beaucoup, d ei^iroits de