33.3, D E* S C R T P T J O'-, m
fw d n ju'fquau foùvenlr .des lieux même f^ f p j y k ' c e a e s i m itériaux de leurs
'cordkuûionsl M le Duc de Bourbon, voulant former en 1733 un Cabir d’Hiffoire
, (naturelle à C ha atilly, feu M. de Montigny, Tréforicr général des-Etits de Bourg< ne, l’i n
dçs plus zélé Î protecteurs des Arts '& des. Sciences, adreffà par ordre de S S. des 1 ettres.
(d’invitation aux perfonnes qu’il jugea propre à concourir àidef f ein. M. de Buffon f e
W cle?': premiers à s’y conformer. Il fit prendre des échantillons de toutes les diflgjfcrùhs
c o u i eu rs
& J'w>.■ ^çlunsÿiÿ,vtrital h .f\l.v lii^ ^ l ÿ ^ M . a.TOApluii^ùrs,B(ld. (| t^^ r' 'i| ûÙ,amj
uii t e M H B iitM i feil' ÜhptpIpmtbB, aux condition: *d4
a.ça fou de 6 liv. par pied cube.
■ 'C’eft .à cette époque q u il convient de fixer, le premières découverte de Marbre en
Bourgogne. On ne tarda pas à en trpuycr d’autres,, tels que les. Marbres de G orlon,de Sainte-,
Reine, de Flavigny, &c:,qui approchent pour la qualité & les couleurs de < Mnf t É m l a m B B
î ■ o u i m o i n s . Ani«.*. Iur,un3j
fond gris [ 1 J Ces première s décoraertesyen amenèrent d'autres; tel eft 1 effet de l’exemple
& delemulaçion qu’il entraîné. L e fleur Bellevaut, Entrepreneur des Ouvrages de laPxoitincrn,*
trouva pliifieurs car ri e r es de Marbres, B réchésSc 'Albâtres, qui pour. la 'longueur d. i’épaiflèur
de leurs bancs , k bpgûté'dS. l£ u r s ^ u lB ^ ^ L ^ ; d S ^ ^ S r a 5 S ^ l a v ii^lLa.dü,loiir.J
{■ tain-,nie lotv&potnii.mlaMsJUAt(^^j^Bd J k ih c jC a J ^ o f f e y i t ^ g icmphjl.
«its magafins dê-ces différens Mîrbres [ a ] , au rnoy0 " des! fecours cffi 11 obtint des Élp . L e
fieur Machureau, autre. Entrepreneur de la Province, découvrit auffi de nouveaux Marbres
j^ ^ ^ ^ t i# ^ s^ V t t te a u x^ d « S em r e y $,& e y % f im # t9 ^ ^ Q jW{ L J ^ lL 1l^a"\ai!t mqucl
[1] On trouve affez fouvent dans la carrière de la Louëre
à Montbard | & dans celles d’Alife oiaf S'âirite-Reine une
. variété de^ ^ i ^ m in t lè: fond eft gris, femé de tâches
■ br-ui|||||| çafFé, à-peu-piès rondes & bien diftindes. Quel^i
< |u .^ ^ ^ |d^^ ^fe atv 'flu è-c e-fon t H^ M ^nifgj^ran-'-
'chée^noriron^Æ^nfwffiK^roduî fen t - è^rfâc^^^IÎ. y V
•auffi,,1 quelquefois^ dans Monflbard'désrrn'jiîil 1 6
•entières qui y occafionnent'dé'sra^Mms .-&c.
[-2]. Indépendamment des mag«qmJ*|dé~ m'arbres ; brü&
^ ^ a ^ P^winc^Wé^rek ftêtfr' Belleyâüt ^ Ë '-Be aunè & à
^ijon*/'il*'établit une manufacture de diveis ouvrages qü’Ht;
‘fit exécuter 'par der-Marbriers attirés de Paris, de Flandres
& dï^^.^in-îrajiginï^mêmè dès moyens ^oinsVdffîiëii^èt^^
Hë trâfMlIèr-le( marbre. On Sâf'qiïvoit dans fa Manufaâure,
f||§|fuÇ.o
■ antique/& ' moderne, ’ comirfeW^es' TcHémi'nées»eS?m^^§
lures'’& Itulipttoe-'dfes tablés, tablettes & .encoignures'--,,
^è§~ta ^ W ds';fedes?‘Confgles ,:y. dés piêdçftaux, des. vafès;
'dë;,'tOT^efpèdèSÎ-& ^dé^Wéill^ùrès^^^^fêni^ta^'décor • -
Ter Iè§f gaïfeîi^/ les périftyles, les -jardins 3 des vafes à .
'canTolettes, des po,ts-poqris,’ des bouquetiers<, des taba-,
-gies‘3 des ^cmbirës’p ’dés 'prefle^papiers^ des^can'délabïes,
®dvettes, dés^ôniaines, des mortiers -, ’des- carreaux à
-paver , "des focles de boiferies ,. des embrafures de" cro i-.
■ fé^ , ^ r, généralement toutes fortes d’ouvrages 'qm^fîSj^;
voient être fabriqués’ avec-du marbre ou de l ’albâtre, Ce
n’eft pas ici- le lieu de parler des caufes qui ont contribué,
à la chûte de cette manufacture , regrettée de tous les
,b o n^© tb^ ^ » ^ ^ ^ q u >ëÛe^^oiM^bfe’i^d’ùnd',nouvellè.
, branche <d'e ’commerce très-avaptageufe.
Dépuis la mauvaife,, ilTue- ’de"'«ces’• belles Manufactures,
on s’feft fort lrallenti en ‘Bourgogne tfiir la rediërGhe dés
marbres &jâlbat*res chr pays; ii's ne font'plus gu ères connus
que des curieux qui cn> raffemblent des échantillons pour
orner leurs ca'binefs. Eeu< Madame la ComtelTe. de Roclie-
beaux Arts^
m ^ g ^ f i^é^ Sc i^ ^^ ^^^ ^ da^:fo1m'Châreâu^Wg^Wri-..
'cabidéf' ’Ü^ifiOir^Nïtiîfelle, pavé de trëntè-cinq
, fortes ■ \'dè-'jinarbrés. ^e^Bou| g (^ ^ ^ ^ ^ lismi .nuancés de
^^^qp^différentesr^&^^i£^Xés‘'i4d^mWiëre'’ ;'à’^ifa^p^lès
plus agréables-'compàrtimens. Lorfque j ’etois en’ 1 Bour-
Bértin alors Miniâre d’E tal, formant vfun
Cabinet de M/zc/rz/o^ie m’a voit chargé ' de lui
raflembfeîj idès^é^ tM ^ ^ de. toutes lès pierres fiifcep-- ->
h t iw ^ ^ p b l4jt^a$ te^îâfM l^ rx^ d ‘^jE^urgognèii!je-fis
à cet^ jémâeçwfürr touJresf. Jés
carrières de la Province. l ’envoyai" environ quatr.e-vingt
échantitl'ons laVec” un Mémoire très-détaiWo "j/ c’eft de ce
Mémoire qu-ef]: tirée la-notice des.’’ maibres,,;de • .Bour#
^o'gneWque je donnerai ^fost jen.^âbrégé', mais..dont?!l/im—^
ipieflion^feroit utile .pour la connoifïànce des carrières de. .
la Provincev^'dè^fi^^bntièlles font formées...• .
" l’ffiftoilQ
H P H H R W BK B B B ÊM B B Ê B B B B *SB SSÊ Ë Ê B SS& SÊ SS& B 8ÿ*5& ^
• D E L A E R A i ï & -As 333
ÏHiffoîre Nstm-dfe.aê Boiaigogne.à deegrandes obligatiôns, clècouv.rk près d’ Àuxerre( 1 fur lès
çô,teaux de l^ïoniie, un banc de- (ËK(macAé&-^gar/.e , propre à faire dé tiès-jolies tables.
Depuis ce tems, différentes carafes étrangères- à la beauté des Marbres du pays , 'ont fait
négli jer cette riebë bTâuGlaè.-.de Commerce; il fiijfca d’indiquer les principaux Marbres &
püUfflBRpîo,chi.rit Je 1 iin '(k r , iül'i’I^ljir.Iiri.'.1, ctUnnu L s - t'h x forphy.^s d e ’l»
Côte ; la
errantes de fort beau Marbre ; la pierre de Sampan, elpèce de faux porphyre qu’on tire de
carrières inépuifiibles iin %s;/confins de la Bouügogae & de la Cpn té ; la. prefre■ rtQjt'&dê
, K&Ttpl,1'- ,» jn |^m lltv è rè^ (.t| u’o m . t e i^ l^ S d t y ^ ^ ^ u w ^ ^ SSi#|^& h a t ..a!ffAh ^l<k
>.t iiP llf la le sV j f o c t l : v iliSi^etaP^riMi^lc^Xÿèytblrdÿle'Sàinù.
n*. h & ^ /w w - ih n ib à t i
MjMp&| 'ipïrlj^^q{Icffi’d S® ^ rà iù ^ u d (> .g r is ; icug^ji^éjfâuÿÿy &.i ; 1 i.plupri;
de ces Marbres ont-beaüçopp dé parties talqueufes & cryflallifées , & des
E tS yM 'l qu J«4fciftjj»nclii>jlaTwflwtet».ç|fit Iis a fet'iabandonneri Les
& de Corbeton près D ijon , approchantes du G’ra//o-a/zriro, & décidées vrais Marbres par
8R(gjl8$j8SS$iek: Sciénces., ont été déco.uvertes par ie fieür BeËevaut, ainfi que la Brèche
diML'iunuMiX * m^yili n<--6, >'i,i'd*le .p'off
l l i l l ntf,îi i«K tO C 8 T K .i* p Ç 8 E ÿ tTÿt, c&iirjAja?d pluiiiaÉBàÉ|riMe^É®jhflHhrib8to
tsii>î|èrës«<h .brlWLV! - lîa Ih ' lîp unJV^PWciu y tr >u\ L n ,.d 1 A
SC des Brèc ics.., qui le diiputeroient aux plus beaux^Matbi es d’Italie: on y voit des^Si^^s
fÇ u ç ïq ^ o A ^ if i f i.’tiaenti.t.'qioLts,, J .-.tout «fur un fQnd^ Q iA |^ j ]ant .m
coiflpolè fërm-traniparent cde toutés f c te s de couleurs , arr u gées par ondes & p î-7<rrîÿ(j.
>dMiSA#u4qï^^fe^ ^ ^ f e »parttes, ^ je t t é^ ^ ^ ^ SH Æ ^ ^ g iÿ r è s par./pM-’us’ ■ ■ â&achées
déchiquètées, tout linfi qu’il s’e n rencontr fur 1 jàfp fleuri : ce n t B ^ u n Marbre plus
épuré, qui a un peu de tranfparence £2] , &■ qui-s’eff formé de la même manière que Ï|S
[i^Cette-carrière^ très-’rëhdmMëè^ëft-î’lf&gmièfé & lfôrè;
cMn.gîante;.: on huit a li®;|f|lëêgs de màrbrèsffi
l’on vouloit. D’ailleurs on én tiré
facil’fs^à-Vexploiter 3 parce- quils1 '«font à la fuperficie de la
esnontagne^è dànsv le dslïiis. B^4>u.yïîè^iif(&t?deshiàignées-
ayèe.’ les outilsM&i -ils^otipent lesibtecâiN aîipics'’&,4à Jé-'
viers',;. .enfuite,;;on les- fait rbuler au ’ba's de la. montagne
qui eft trcs-iapide. Ees blocs* err'ans iqui compofent cetfë
montagne ,|font de n%bVe^ dpîbîèches &: Ü’^lbâtre ; ils font
féparés par;: des efpaces\dëf terre.- rouge • ou jaune^rqui
n’eR qu’une glaife colorée & mélangée:;de' pierres - ordi-
naires.ilSur.la. même Côte fe trouve le marbre de Savigny-
. foushi^caune, quiî.,cft une brcche-agathée , &c. • ’
K -fp] %’Albâtrequ^béauçimp d’Auteurs ont faufTement pris
Ète;-'G o v p ’m r n e m e n t v 1 B o iÊ o t i^ À -L .- .
“pou^une a toutes les propriétés du-rn^1
bre. Il fournit comme le marbre une chaux èxcellemewt
& les anciens fe fervoient de l’un & de l’autre pour cet
fiUfâg^^^^réte’nd-'aveCî ^aifoh quebdèil irortrérvfàit -avec
cettet^ijj^^donnoit è^-leuïs lécUpc^kQre^fol^drtft- ' ■‘pins,
grand^qufe »ri^onti ceux^ des modernes*, -dopt,. la • chVux^e'^
ifeite-^lyéd* des pierres^ beaucoup plus tendues, & - moins-
«cbmpaâes■ -que 'le,' ^na^lafe t8e-.l^bât^^M3<ailI&^^^cei
*àern^i^fo^|pM-;:Ièürpnàture;ëîï^érèmè'nè^ fans <
i mélange de partie? ,
dans les” autres pienes à chaux qui '/ont néce/Tau,ement.
moins' propres à cet ufage. Be, marbre^eft allez commuri
en ï^ranèe quon. l’éinpliQie ilusm^ins ’ à'é'feire i-un^
exeeltente eh^ux j à l’exemple des anciens.
“ ‘K n i i ‘ 1