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pour JÀTgeucgpit^<3^ 4L S ^ ^ 6u t im ^ n r e € p u s . [ e ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ C iM , Adarfan^fous
celui d 'Olfa.
" ni/, HelleborusEoetidus,
da'as
Hellebàn N ig er , L. L’E lléb.ore N oir des BÔüT.iauES : •fl"utsblanchas ou puij,un^ s [ a ] .
On.ie.culdve dans les j a r d i n s de Bourgogne, fous le. nom de Ko/è. 'Jt NocL, parce qu’il eft
* e â jL i k u r , L Ô u ^ ^ h ^ r i l H ' l ^ ^ ^ î W a ^ 4 e l i,1 a: ^ u t , l i A t J l a u t'-Y » ^ V p ^ i >*§ÎJë
Paupl iué , &c. C’eft ici fuivant tous les Botaüiftcs , le véritable Ellebore noir des anciens ;.
çepend int I émery prétend le contraire & décrit fous le nom d!Ellébore d’Hippocrate Sfl,é
< Ipèce de Renoncule à feuilles de Fenouil. Quoi qu’il en fo i t , l’Ellébore à fleurs blanches
ou purpurines e Ufr» /j™Rl»nyid PansL-s jav.mes^-»deÆ.A]]'c^ & 'de^lS^ïïSi§p|les,
Allemands en font grand ufàge. Le n am; d’ Ellébore lignifie Herbe qui . tue ceux qui en
mangent : ce.nom terrible nempêdioit pas les \ni ns de s’en fervir avec, fficcès & fur-
tout dans la manie, la folie & les mal dies hypocondriaques SC.mélancoliques ; d’où t ient
fane en proverbe Helle oro indiger , avoir belbin d’un grain d’Ellébore. Ils en { iioient
même, fuivant fliéophr lie , un ul îge Continuel pour prolongei leur vie.
237. Caltha Paluftris-, L. L e ’ Soucy d’i au ; c’efl: le, Populago de Tourhefort. I l doit ce
d -jnicr nom- au .vorfinaciydes-ftcuplK isÿ, au pitjJ^ddguck il crc i 1 ir 1 n
M. d’Àrgencburt en cite deux variétés, l’une, à grandes fleurs , ■ & l’autre à fleurs plus
petites, minor , L. 11 du (fuen^Bour^o^n,^ ou i l ; Uj^limniuMdj^^d^s l ia i t
£1] L 'Ellébore puant fe nomme ' Herbe de §eu3 p arié
qu elle fert à faire des cautères 'fous la gorge des bêtes
d e foraine & du bétail ro u g e , pou'r le s garantir des ma-
ladies' épidémiques ; fous la queue des brebis . po i^ lem # i
fafrp pafier tl^'djavin , fur l'o reille" des porcs . t8fcr, ®n leur
donne auflî un1 demi-gros ■•de- fa racine en poudre. I l y eu'
aCÿui ippUqueQt' fes feuilles fur les ip ô 'ig ^ ^ p o u r guérir
les fièvres opiniâtres^ J;.
•. - e ^ zrenB re ^ ^ ^ gm B eu ^ ^ ram p o fîriM isd e v
Pha Eâàeferiie $ ^-raem^^pgggeht • .'ylqléfflmènte p i f ’ haut & |
par bas j elles détachent les humeurs melanéSliquesi & bi-
lièufesj brûlées &. purifient l e :fâng’.dont.èlles'-puFgent les
férq Cités! "C’e ft, fuivant les.Médecins Allemands," le plus
sû r xemede po u r amener de to u t lè„:çbrps| par la voie
d e la purgation , toutes les humeursi bilieufesJ.& pituiteufes,
dans les afféftions 'éféfeî^qliques 3 & principalement pôur
les maniaques dont on peut voir des guérifons fingulières
dans les Ephémérides. Cette plante n’eft donc pas auflî
dangereufe 'q u ’on "le dit ; & cet ami de l'humanité-qui a
éprouvé l’effet dés'p o ifô n s fur lui-même po u r ;y •.êlier^
cher des remèdes, auroit dû te ^ fem b le , commfencér“.€es',
expériences par 'd es plantes que les'" anciens, ' régarddiént
comme des- fpécifiqués, & 'que les m a r n e s " défendent
comme dangereufes. Les mêmes drogues envifagées fous
dés .qualités fi 'oppofées, ne font; qu augmenter les incertitudes
dé l’efp/it humain dans une feiénee d'éja fi ôbfcixrff
par elle-même, quoique de première nécefEté. I l faudroit
’ÛjlrM eonftater les effets de ^Ëlléb oEe ^fu r ,1'e"-corps hu-*
main ^ afin ^d’empêcher les jeunes étudiaos de s en fier aux
belles jproniéffes dés;, anciens!
>LfiPâ râ c elfe/-'arcQin ^o f^'^mx ^E^^ ^^ ^^P^ ccMlé iS ^f3b
l’Ellébore noir ; d ’autres preferivent fa racine avec du
fu cre, pour procurer! uiîê“ longue vie. D auties enfin en
'd'éfendêdtd^àfâge^, même comme, remède , parc? qu’il^paureî
.'d è s ^ t& f ib n s aux. * pàr.tiés^ 'egv'eufes^
E n a p prochant. feulemènt du nez cette ra c in e , l^pdeué
S ^ ^ ^ ^ p p B s ’eny exhale- k f ite ÿ ^ lf e ^ è n ^ llé s i nerfs a qu’e f e “
provoque u n 'é te rn ûm q n t^u ’on,me parvient a faire, c effea
■!^én.^e^hïöd^an^P®QVfemploig?. .eèMe racm,ei dé:ns. ' l’épi-
lepfie, l’apoplexie, la- manie, , la rage , , la jn e lfn co lie , ffaj‘
fièvrerqùaçté’, 'la ,to u x irivétéréé, les affeétions foporeufej ,
l’hydropifie ■ & autres maladies ch/oniques qui ont réfîfté
à itefutes foités^; fiïivarit' ^ ëk é ty -i,-'
eft depuis demi-fciupule jufqu’à une diagme léd u ite en
ppucfir^fubtile. iASc , i é ^ I | ^ S i | | ^ 4 épuis'; B
deux îr mais 'cöinmé elle pùrgè,'violemment ;& avec' d o p #
-leu r|,..o n y join't des 'corredfifs cohimé'la crème de ta rtre ,1
le fel de P ru n e lle , fe
l’on paffe fa.’ràcine dans ;une^ppmm.é^ piquée de ^quelques
clous 'de Gérofle, & qu’on fait cuire : on mange ehfüite'
la Pommé après ^Voît 'O té ces ingrédiens. ’jCette blapte
<^roloyée e x té r ie u rem e n tg u é r itlà le p ré ila ^ a llèw te ig n e ,
;'lâl' g o u tte , ■ le cancér., ; T h y d ro p ifié& c t ( V oyez le P/jy-
rantoçd' de Vcimann ).
OU
j a p M Ç l J f P P k i ,
on lui donne Vulgairementle nom de 5 aJ2/;er. Il y en a n n e i ariétt à fleurs
Médecine. -A
] 'é'M iijx p e tites.
Cette J^Elïè fous le puifîànce 9
parce qu’il y a, deux ét imines plus longues & deux plus courtes. Cettè K f e S f e e : v i e ^
follÊir' n e - ' 1 ’cs}.Pfît:MÛ}yt tf c v ' s à ï p e p
f^iÇiics^ o i iW ^ f le i liléi. ^ h n^ iM E ffild, ou une capfule ; il comprend les. .Per/SWcr ou
jF/wr/r e/z /no/ÿKe de Tournefort. Ces deux ordres font «aoere/r [ i ] .
■ >' 4.VV ' i t ’ pf'Wr. L. La Bu île , o u petits Conjbude j j j ÿ /i/w. On 1 a • fioilline au fil
Confire moyenne, Ht jl 1 V ^ i Tî^ôPK i^ ^ n c^ p ô iii n ^ 9 BH IÎ. auL
j ^ . r f ^ l < n i 'Ht ■ il i . s &■
k ‘ î^ . L a ^ j i^ l^ i nsulr^];!^ \
dans les bois humides de la Province [a ] , M d’Argencourc en cite des variétés à :fleurs
bleues, blanche:5, ou. rouges, avec les deux efpèt‘ es P_yramj)'da/ù & ' Geneven/r', f ■*.
237. Teuc;im OTO/ifflmm, L. r e Foui io i m momt gnés à feuilles 'JÆ .hwlA . Jl croît
fur toutes les hauteurs, dans les' lieùx~fecs, le long de la C ô te , & c. M. d’Argencourt en
cite .plufléui-s variétés fous le mon'an un M us il n e i lut pas confondre cette
pJafiÉè 'ec le Po/iam ic ZJzq/corrWc qui eft difficile à reconnoîcre , qui ne vient que dans les
f* v s.t li 'uds le nomWÈSLeuârumiïPnliilTn. t
L e genre du a i 1 e ut è r , qui mit en ufae eu n e pl mte apprt ch mte.
Ce-genre qui .contient une trentaine d’elpèces eft étendu & embarrallànc, -,
C1] La Z)j£^/2fl/7Z£«; elû . uniî des ^plû^l^ellés Claffes d é '1
Linnéji^tesraéÆe|]^émier,es étant fondées fur. >le;ppmbré
des_ étamines, il a/Çaliu n.éceffairement paffer a la proportio
n i& à d’autres con(Idél;atiqnS'.des -organes mâles des
>.fie lir| ; ’ aw j^Ë ^ to û v o ir conferver l’uniformité fyftêmati-
,'cjùe,' en n’émpl oyan t , qu e les parties xiïâîés. pour fèS; ;Cà-|
racZèrej C(tzj7iÿ«eï. Auflî les dernier.es claffes ont^êli'ès ,beau-
EgÉ n plus d Ordres naturels ^que les premières, parce^ que
| t e nombre des étü t^ ^é ^W^o in saMO.p re, que leur fîtua-
tion -feur p ro portion«^fe^po'uï^réunir les Oidres natu-
icls Son fyftcmc & 'd’a ilte f tn • a u ^ ^ d le 'q u e commode,
l’orfquon s’eft,fani'iliai*if^|â^{ëe fevfeogqe..jil.^m m e on pourra
lè ia k e voir d a n s|a ^A t/o j^ ^ ig \B i^ ît2 $ ^ ^V 6 é ^ f ip f e q f â
de publier avec les gravures, fi ce foib'lééffaiirpcut la faire
G Ô U F E R R EM E N T D E I
^ r k i j j q n dép'urttf^ djil fang & des-h’ihf.
ÿgëu&t Çlje convient; à /lC f â u i ^ e i,ir a f e ^ b |b u à io n s ^ ^ H
& dans les, jufeèresî ip te rq es, é t â ^ j
{ ^ ^ » e n 'in ^ ^ o jii-o u ordonne îd e u i?< fa
%ffMiÿQiiples hémorrhagies,
crachement deA fang ^ f c e n î ê n e s - 1 pertes 1 1
' { Ê ^ dvP’: % n ^ i« ô la ^ tre s^ m m i |à ^ jf f em e d i ufage -M
d é J ^ l ^ o f e ^ ^ a p s les maux.de gorgé,-
^ tT ^ ^ C ^ l e j c h a n c r e . de l^ h o u ^è ^Ô f^g réfeHt, liB ü g le
po u r ^ M ^ ^ nléslYçommencantes .&. ]^s
ulc e|é f|d g ^ ^ ^ m o ^ ^ e l l e ; p a ^> M ^ ^ ju r é â q u e ^ 8§tà><
,P*i> a i ^ ^ f e r ^ O i ^ ^ x ^ n e ^ p e f t à ^ u h ^ l e s i principaux
vulnérakes ;- elle^enti;e dans J ’eïai raa^uebufâde, G )m ^ t
cette' plante/,- dari^r<»î;ift^éres çavertieùj?
|^ iinyétérés-,;.^ç l^qn^ a p n fiq ù ^ ^ ^ to c ifo fc ‘ la- plaië/
* M i u x n i f i fla ■ r