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qu i lui reflêmblent. lîa^gioiîÿiètii ■ & l'ignorance <3eJceu^jg§îÿ^e)M|H8{flfe ‘Ch'ampigtiofts,
feire craindre ru là g ^ f ireï|Eç^JA'ùrsi& les iplusîf-furs rpoür Ia7 £ànté,%m8sfcdux
qui crojffint^n^ime^îjüsèfi^sdes.jLou.t’ios .& $i^,nféul'i6i2<.du n u , ô i , l e i J.rdui-t'®;
«pnt prouvé le fecret d-ep faire venif. tb^tâpannée. \^ez$cçgqij[e dit Tôùïnëfoftf fur lëutf
«laiilânce & leur culture, i agSLaÂ/*fli 'dt,RM -d~ i r 17075 /J.. 5 8. 11 s un f un t c fa id 1 1
beaucoup que lesÆbM^ignons'cùltiM.és;a^Mit lenjiême goût ÏSçle même parfum que ceux qui
©roiffent naturellement, lôrfqurils font biehvshoifis& pus a-tens ^On-let noraru*. 3p a ^ p | l ^
\ 'Agaricus Gicorgï, L. t e CHÀMHBN®H-.E^S^^03t ê £ s | ^ j , où^GhampigncmhJtéifmnm II
©roît dans les prés &Jles bois. Son 'cbapeauftorbiculaire eflr>jaunâtre,ffesjlames fbnâfblanchesY
ïà tige|s^paifle, & charnue. Linné ,en avoft fait uhefefpèc^^M^aûi®l^dsÎEÆnîe édition
d u Syftêmësdi la“ Nature^ il ne le regârdesqud^drtife uneivaflété du £ham]pigh6ïi4'dxdmaire^
q u i fleurit» vers la fête de-S.^Georges ,*!Ü’aùâliS vient'fohftrfâmf' jé»
Age -eus M o ig n o n , L. L e Mousseron, ou Cluuap.grion du prinu ”ir [a]h |^b fl Uh.'pejï,
CÈàmpj^idn gros cpfiimè'ûh'pQjsj odoràaÛ.'dfctrès-bon,à mangera Som-pêdic île elLpjurtVj
plein & nud, fon elfipiteiu rond, «.bainu, fjiong lux., hl ni , I uflL o'en d f l us.'llÆi ft
ordinairement* enveloppé danfff'la moufle, d’où* sluf vient "ion’-nom Me '"Æm'ffsron.p p l l'e
'de l‘eau tiède ou l’on a fait fondre du nitre oV çtu fel ;
fe meilleur remède eft un oxicrat lé g e r , Fuiyi d’un purg
a tif ld a p : , &è, -1
[ i jL e Champignon| de. %ÿÊlorge eft du nombre de
beux qui fe mangent ; 'mais il faut le ‘choifir ’avet- pr£- -
caution , & préférer toujours,.ceux..qui -viennent dans les
prés aÿèeux des bois.' ^ e f tu n e régie générale pour- tôtu;.
le s Champignons,
. . . . . Pratenjîhus optima fuhgis ' "?v:
Natura ejl ; aliis male creditur,. •% • 1
G’eft une -obferyationl.£npxliè£ej.qu’un même Champignon;
fo it fain dans^une* te rré .& poifon dans u n e ’autre. .... v
[2] L e Môüjferon â une odeur agréable ,*& il eft délicieux
à manger; on le met tremper dans le,vin auquçf
»1<cômmunique fon parfum ; 'c’eft un excellent ragoût étant
l bien ''apprêté ; il eft nourriffant, reftaurant, --fortifiant ,
excitant l a . digeMonrSt la fèmenee; il{donne d e la vigueur
& de la jo ie , &c.
% Qu o iq u e le MouiTeron bien-choifi ait ta n t de bonnes
r&müTtés , on d o it toujours- s’en- m é fier.'^ q ^ -T in é^ o b fer-
vation ;afféK^curieufq.ifur • les Champignons de la 'bonne
êfpècè. M. Georges Wilkes mit la peau, inférieure d’un
Champignon, de ceux reconnus p o u r b o n s , .dans un verre
, avec un. peu d’eau- de rivière : Quelques- minutes, après
cette, eau devint rougeâtre , & il vit au microfç'o.pe qu’elle-
é to it pleine dp* pouffière ro u g e ,'q u ’il p rit,p o u r la.graine
de Champignon. Elle é toit fpheriqüey rouge & marquée
. d’u ne, tache noire. Tro is 'ou quatre ^oui$^iprès -Jcètte';^^r:,
. fufion n’étoit qu’une étionnànfè infinité d’^nmaTcüIes[ttès-
. petits , tranfparents, fe mouvant avep une extrême rapid
i t é , femblables à dès: têtards & à des petites anguilles.
Ils- paroifToient attaquer de petits g lobules de matière
g -q u e 'l’Obfervateur. regarde comme de la yrai& grmne-de
jChampignon, & la pouffer avec efforts‘de tous côtés, I l
vît pïufieùrs de ceS.'gtaî'n'és .s’unir en petites' mafTés ,'\def-
.'qnelles fortoient-des
eines. T l apperçut enfuite au fond1 .-dé *l'a .'même- eau dès
f^ i i ^ l c u l ^ ^ l its gros que le s p r f e jettèrent
- à v e c ^ f fo ^ ^ t ^ J e s - graines, &
en .un inftant. Voyez le /o«/7za/ £'ncyc/o/3eÆÿae, Z>ece/7i-
îyè 1767. L ’Auteur pènfe avec, Jiinné que la plupart des
maladies contagieufes ne nous- viennent que de ces ani-
malcules que nous, avalons a ^ ê ^ Jq s' yégétaux, 6c qui fe
vàngent bien de notre voracité/'SL e d a eft, pn n e . -fau-
ro it tro p tô t commencer ün cours de recherches furVes
terribles animalcules, éc fur les moyens les plus1 sûrs de
■les ;dé.truiré:^vant qu’ils -riô ^ ^ ^ ^ ^ 0© n ^ ^ r em aM u é t
. qu’un péU d e ^ in a i^ e ;'ie s ;,^ ^ f q ^ p j é a ^ d ^ ^ llinM n f.-:
• Seroit-ce p ar cette ràifènvque le vinaigre eft un fi excel- .
lent antidote de tous- les ■ poifons végétaux ? A u îefle a
leils animalcules, 'que lés uns.prènnênü pour des anitnâuxa
les autres pèùr 'des molécules organiques, & nqus pour?
deS’mriicülfôcign^^qm?-{fe détachent dgi.Ia'^nfâlièj^' .'en
'■ fermentation, (Voyez notre DifTertàtion';latine jes ;
principes Phyjïquès de VAgriculture & de la Végétation,
.imprimée à Dijon che^EranE^len^^^^^^Inp^^iif pqg
attribuer à ces animalcules les^^Ç^is' bfte'ts des Gham-
■ pignorisi'Maid' .il : eft toujpu'rs r prudfent; è .idéfier de
ces fruits^"dàrrgerêliîx' nés fur le fqmier & les cotps putréfiés,
poifons ( mortels pour l%'*iplûpart, - &.TÛont mille fu^-
neftes exemples] h’onf que trop indiqué, les pernîcieufes
■ qualités. On-nejloit'éepfendanï pas exclure tout-arfaiit-dé
.'l^^^évdîp^m^iW^GMmpigoc«fs innocens, s’il éft
vrai, comme Je'prétend M., le,Dôéfeurr Paulèt^' ÿj’ii^^
; bonnes, è^^iédesivibuf'
, fero n s, le < Champignon' cu ltiv é , &p. Mais fi le meme
' Champignon qui eft bon dans un tems , devient dange-'
reux par fa ma turité , .alors il feroit prudent de les proC-
ÇTire tOut;à-fait,
tXOUVQ
tronv^aù'^pxintems^îdafes eîittè les é'pmès«},- dans les
Ilü^É|^Bent' -;tè|is^le#> ansV-àb ^ fù i
s|j^|es^le^ fait’les Alliées dfeé
tàfelës.- ^Q^ptr:fà'Meé|É¥c lagomts-.- avec
épices dans de Teau falée, ou du vinaigre, &c.
Agaricus.Mufcaiius, L. Le Grand Champignon rouge des Bols. Son large chapeau
e l parfemé de verrues blanches ; fes feuillets font blancs, &c. Il n-aîi:. au
il eft commun dans les taillis ôc les revenues, autour des fouches. Il vient auffi dans les
pi'és. Il eft fort dangereux. * On le riomfa^ ^ ^ g É M .parce ’qu’il fai.^^^^Lpromptemâ^p’
les mouches &: les infeéles qui s’en approchent & qui s y repofent. L'Agaric sanguinÿ
décrit dans Y Herbier de la France, Pl. 42 É èii. | ëi: une variété egalement dangereiilè
fcâlame. En général, tous Ibs Champignons rouges ou couleur de éiment & panachés
font pernicieux, & les jaunes ne font pas fars ; fiif-tîôuf ceux pied des
arbres ^ .& qui pouffent plu fleurs. d’un même pied.
.> L. L e , ne faut pas fe
fier à fon épithète j car ceft un- * des plus dangereux. Il croît; liif les mçntagnes, & dans
les j^ p t en Âout Seprenibrev •On l^ ^ |^ |Jd a jîs l Herbier d&ÆMMiÊmtà f feus l e ,ndm‘
QQhfelytee;n.r: urfes/éSecelTpa^^ B ^ S ^ ^ ^ K ^ y f f t i f f l l l é . . ,àla
plus' petite, dofe ;. fon lait eft fi âcre, qu’il produit fer' la J a jigù e^ l^ ^ ^ eK
, dit-on -êfiew. ‘J y
Agaricus Piperatus 3 L. Le SSMPîsmQ#: laiteux' pozvM |^ n , chapeau- efl blanc ,
émfejli^ue , rempli, d’un lait â cre, ; piquant' comme le poivre , & qui caufe'roit une violenté
irritation, dans les yeux, fi- on les frottoit après l’avoir manié.
âu rang des Champignons bons à “ftiangén! Eft-ce l’elpèce. qu’ori 'nomme Co/cwzÆeto où
^ud.gu trouva- ^l^a^éres^donttrlef laief^fe- ddux f
Je^i Baùh^'-danp
fon Hifloire des Plantes.
On fent bien que nous fbmmes forcés, de nous borner à dé
^^^§ÈQ^u'aàre- ' cens^efgece^ ^décrites pU'^iféeS’ p'a^^^Bbtaniftesi'[Fï^|y
S p j , l ^ ^ g am ille , ou l’Ordte des CAamjjig-rto/w eft fi nom-
i^ ïïle & fî-variée , les genres en font fi p e u . terminés 8c
ft arbitraires , faute de pouvoir en t i r e ^ leÿ< câraéteres
.génériques des parties confiantes de
ëSmmé dans iës àùtÉes 'plantes, que.toute cette branché
de la Botanique eft dans le plias grand défordre, ‘'comme
s’en plaint Linné. i??;3pîllç|ifdivife îûêtte Famille en Champignons
A tiges, p ortant chapitèaux à lames teûx-cî
fén t comeftibles o u 1 venimeux î ^ 6ci^^cu ^ ,obt lés chapiteaux
n Ont point de lames, comme les Champignons à
pointés , en' té fe aü , à § b je s, &ck ' 3-0 , en Champignons
G o i l fZ U l îE 'iE .M DE B o u j Ig o g ^ l T'
\d$iiûcs^dcychàpéàû& 'j raineux i i
^l^cfqiflTëncfar tep^ o ^ f ^ ^ l ^ ^ r b r ë s t , f a c .^ “,:en; C B a ^ ^
p ig nôns^ya/^^ ^j , d’une figure planè;.)cdmmfe^»H^a^^^Ma
confcaves ' c om m a .M ^ f ^m ^ l; ou de 'figùré' lp hérî^ûe|
cOxnme le' Ve[fe-
V'L Micheli j^ a^M é'^ é tt^ tC làu e en^.ü a tf^S^p b nSlwrë la-5
’ trvements^-la^figure' d^s-fieifts',:^&^àfd'^^uàÊipri'Tdes- èta-»
mines11 qu’il àv c ru 'y appercevoiç
â ii ' M. Adanfon ^eê 'à’ tout; 'l’air d e ^ jë tto n s lfi^ ^ l^ fo r^ è ;- •
d u n ëV pW fu è r è ^ ^ î'd ^ ^ ^ ^ to 7âSjfe;»uaprèsfp;'méthçfddj
ràp^r^!::ii||E?'lîêîj!| piacéiâ le^--
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