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•âiù a donne le nom au g e n r e , eft une plante qui . vient des paysoharçds, Lémery dérive fon
jiom du Grec T/ymos, qui veut dire eiprit animal, p qite'|-.di - i l, le Tliytn fcft capable:
de ïétà'blird’efprit animal qui nous fait vivre. D’autres le dérivent du Grec Thyos, odeur, parce:
quereïèiï'une’ plante fort odorante : il.s’çMÿipië|idans les aÜmens pour, en releyer la faveur.
s.^6. M'diffa Calainintha , L . L é C a-lament [ i ] , ou M e life des monttignes. Cette plante,
eft ,'c.ôïnmtnie dans les Combes, lur lé chemin de Dijon a Plombières1, .a: Ampilly-.les-
Bordes j à Duême & par toute la haute Bourgogne.'. Ee'.'mbt de Calamintha veut dire
Belle-Menthe- Tournefort en-avoir fait un genre, particulier.
I,à Mélisse des -Jaiëdïns Meliffte officml L. vient fuivant cet Auteur , des montagnes du
Bugey:, ou de Genève & ' des Alpes où on la trouve, avec l’efpècé Grànclifiora. , L. [a ] Le
mot de Mélijfe veut - dire Herbe aii miel, parce -que 'lès Abeilles :qui l'aiment beaucoup en .
rireri^l'éü^iri^l^-'/s"
‘ 2 J 7 , Meliais MeliJJùpkyllum. , L La Mélis F des! boiS“, ou la fàuffe J&||p|£ à très-,
grâiidès fleurs.. Tournefort en fàifoit une elpece de Méliiïç, mais Linné en a fait un genre
particulier. Çette plante eft très-commune dans -les 'bois1 de la Côte ,■ du Mont-Afrique 8c.
de toute la haute Bourgogne. XI y en a des variétés à -fleurs purpurines, à fleurs blanches ,
à feuilles étroites, & c. [3 ].
ay8. Scmellarià Galeriçulata , L. La T oque , ou Centaurée bleue. C ’eft cette ejfpèçe que
Léinery décrit fous le nom de Teraanana. I l ne faiit p s la confondre avec une 'autre' plante
qui S le ùaeine nom de Tertianaria. V . ci-devant Mi moiStachis Falufliis,, N° 24.8.Tourneferf
en fait ,un;genre fops le nom de Cajjida Paluflris [4]-, Ori la trouve autour de Dijon, fer les
bords de^i’Quçhe'avec la-jolie variété à fleurs purpurines; aux étangs1'de-la; Roche en Breny ,
' Sic. Les noms de* cette '.plante- viennent de fon font 'en-forme de .cafque, ; '
M. le Doéleur Durande a trou\ é aux Perfièrés dé Dijon la T oque de r miete , Scutellaria
Cretica, L. I l la croit particulière à la Bourgogne.
fe frions tartareufes .des poumons, contre 'l’aftlîme , là
to u x J là Jc o ^ i^ lv e n teu fe ; l’a p p é tit a id e r à
la digeftion. I l convient extérieurement aux-tümeurlfroicî^sj
aux contusions des y e u x , aux douleurs d e .la g o u tte , &
à la parialyfîe. .I l 'entre ,
tiques céphaliques dont à'n fe/ fe r^ p e u r- balEner 'les
parties nerveufes;'dü:inufculeul^s ,tm ô ; ^ |^ b |ie s pu trop,
^gonflées: 'dans les fomentations, bains, demi-bains,,pédi-
lu v e s, &c.
.. £1] L e Càlament. eft chaud, deffi’c àtif, a p é ritif, ear-
m in a tif, déterfif, ftomachique', .u té rin , pe&oral, & hépatique;
• IlÇpouffe. Jes *prin.es,à‘. remédié à.( la ■ .to.ux.^. défopil0
:le foie-ôc^fbrtine le cerveau. Cette p lan te, d if " l’^A.uteur
.du .Diëtionnaire Pharmaceutique ,■ eût très-utile en décoc-
^Ibn’âvec dé, ^Oxyçqel, ::dànsv#âMtoê:;:^ç dans :l?pïthopnéê
qui dépendent du vice de l’eftomac & de l’ulcère des
poumons-, 'parce, qu’il incife 'la pituite groflière & .vif-;
queu fe , en la pouffant dehors par haut & par :b|§g ,
■ [2] La tyîëijijjàii les m ém esv értu s que le Calament-,
qui én eft une efpèce* niais ià un plus haut < degré‘j foi||
odeur lui a fait'H onnôr le nom de Cltronellej elle'-'eft
excellente , t.dit ^A u te u r d u iDicZiomairt en infufîq«'
& ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ T ; d à n s V l e s '« ^ |^ p n s id ' e ^ ?iê té i -'du
'coe u r'^d ê ^ l^ natricejwiiqê'l^eftb^^Mdàns lamélancholje ||
les fonges tu r bulens g la paraly fie, l’apoplexie, le ver tige,
. l’épile.pfie, là lipothymie ’©u fyncope, les crudités d’ef-.
tom a c , là rétention des m o is, les fuffocations de matrice
& la puanteur de l’haleine. O n donne à cette plante, comme
à la Véronique, le nom de Thé de la Fmnce.Gn fait les-ver tus
de l’eau de Mélifte,,, pltis.-connue .‘fous le nom à* E ait .des
Carmes, U\ dont^a<'èq|n^dfît|b1i ,''fé 'trquvëy.pàr^toutPr^i-
j ^ ^ ^ L ^ ^ û ^ ^ / ( ^ ^ f t . v u lfté /^ e ,\^ o u rn e fo rt la vante
L beaucoup^dans l^ fu p p ï è ^ o n ' d^u'rine| pourvu qu?M ny)
ait point d’inflammation ni de fièVfei '
/M .La- Toque'AÎfy, iu iyant L ém ery , déterfive^Vulhé-;
ta ir e , aperitive, delTicative , pro p re \p o u r, les. cours^do
■ .ventre. 4On lu i •^ttribuRjune.' vertu ftomachiqüe « & Vèrini-
fuge j on n’emploie que fes feuilles à là ■d’ofé id!è: deux
.pincées» ' l i f
S i
D E L A F R,.A;W Ù E. ■ 42t
a '.caiiéç d'e. là qualité vulnéraire jji]]. Le nom de Brunelle vient fliivant Lémery \ de
e f t v f l i n ^ e ' p o ^ ^ ^ M ® m V ; j ; q u e le ^ ^ l f e t& n d s a p p e llet&,Êidi?'âlièi
Sfafe^sroyMBBaidés*. rluifllam£Sjwris PU-t&vtir^Tce lâ.variété-à
fleurs blanches.
-Laciniata & , L. à fleurs bleues & à fleurs blanches. Toutes .ces variétés d’une
même plante dans .le même pa ys, prouvent combien1 la . Bourgogne eil riche dans cett${
^gârtie d’H i f c r f^ p t l r d ^ ^ i^ ï iÆ l ^ d jp™ * fl'" 1-JiJ. , à «né F^quB-'
FRÀNçoisE j puifqu elle réunit la plupart; .des efpèces du Royaume. : -
M s p E R m 1 i yij ou ^me/zccj. fe/î^/v; des datïi des cùi)/7(/er,
2(jo. fi/L L. La C . 1 -C |a |i|L e nom générique c i R H B
donné par Linné à cette plante,- veut dire fleur enmàfque , de même que celui d’^rAzr/'AM/OT;
P‘ rce que les fleurs de cet Ordre qui comprend les iPé/yS/zoer de Tournefort”, ont la lèvre
aux narmes ld’umiVeauPWe''m^iiyW & | jgW ^ f t ..^ * ien t
f f èSs-
1 c d a ta s ,^ s P i é Û g ^ n T r .n r .,; 1 n j y |U U d ? p î .
y en1 é 1 1 M . c n foiw%a\-fepè, ou
huit-elpèces en Bourgogne; mais il confond des plantes d’un autre genre. ”
: 261 Euphrafia Officinal. r ,I ,. L’Euphraise, qu’on nomme en Bourgogne
Elle croît dans les lieux fees 3c açides, au bo^d des bois, daüsj^u|M^Jesjinontagnes. Il y
'fcft,UQl- excellent vulnéraire, qui e n tre dan^
ufaê®
^ plaies & le ^ ul’cëtfes iû 'p oÙm o n ,
’ ipoüt les uhémorrKagiesj, &c. SS
décoétion où Ton à fait fondçe un peu de fëf de Pru -
en ^ rg à rifm e ,
.■ spécifique contré l’éfq u in ân ciële s' aplités', •le^rûïU’
^^resi^ ^ b p u e ^ ^ t^u tp a lM % il^ ij^ à ^m k tid ii's'€ ^ àm V g ^
dales, de la langue & de "la'>gdrgéi5^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ | f e â : i o n s '
feorbutiques. ^ùffi .ip f e f id r e B î â i |;d ^ ^ e
feo rb u t, ]afed'iff©;]u'tion' dû1 fan^,. lés: fi'ëvreÿ^Îèhîëif’ -écci '
Extérieurement, on emploie les feuilles pilées p.our' guérir
:les plaies pro'fon’des & invétérées j ' on "y coule* lç^Vfuc
jmÉfou^ lles font; caverneufes. On îles applique en cata*
I S n f e P°U^ J
linême les charbons^a§} la ' pelle • qu’elles font pe'rcér &
oeuériflënt enfuite fans applfeàtibp\“«Êà\ftré^emèdesi’ce qui'
-1^. a'iifeitïdonner le nom'de ’.Châ^hnieré.
- n a àuéürief vfertüi’^ n n u e . Les Au-
.tedi4 '(quLla 'êonfondent avec la -dïfent quelle
eft.vulnéraire’ aftririg'ente, p r è p ^ |b ï ï r ■a rB t^ l'M iJié-
GW&f e R n e m e ï x t d e B o u R & ë b
^ ô trn à g rê s jjlM'.Ôux de m e û f t ^ ç S ^ i^ d r r h q id e s ,< é tan t
excelfetfee-’i^ôpKtalmique,‘cé^
*Rhafî^e^,'chaud© & ,s èclm^ÿ^rçgente^ufdifcil (Eve & ^û pô
fayeutNpn^'peu ^ümei^tp j,üs'
d t ± î m t g e e ft-
excellent' p ^ S |’ îM^n^ajix?-.d^-yeux” â ^ o u t 'ëclalîèir" ‘là!A
prenne ém m e n p o u a ^
dans i ^ f o ’ù ^ e du d a S s ^ r ^ u ^ d î î è l j
rÇj^^bn^là^pr epne ^.bac enÀpouSj
dre dajis - ia^Sàiêmel^ieniid^lÉ^âütré^ préfèrent^èau-
î é e / ^ ;d rA S ^ Ié d d r^ aflur^ qué uÔcéêrfqpnès |%cpmmo^
lunettes'' par l’tïlàge';d'ef VÊl/ph faife.' Dànï léâ :eatà'ràèfes. 8è
les,\ôMe^tés d^f y e u x , on infîitrpMe'fud^jqétte' planta
dans^le toni*
q ù è ^ j ^ O - U È ^ J e s . i o à l â ^ è ' 6d '
r é v e l lM ^ ^ ^ ^ F ^ ^ I ^ I p ^ H è ^ h Ü m vifqüéufes^;
froides' & pituiteüfes»V