D Ë S € R I P T I Ô - N ^
les paÿrans 3e Bpiargpgne ippêllént »1 ' -1/.. * i , fe trouve dans-, tons lesfleux
iecs & pierreux, dans les \ 1 ,
' Buplevriintrotundifollum., L. La Pe-rcmeuille. Cette 'plante annuelle qui ..croît“ ’ àVëC
les bleds flans les champs, flôfcfôn nomafes ttgps perfofieés £1] ; lès feuilles qui embrafîênt
la tige, font, repliées c n mè leu. tte-dhin lievre Quànt 1 ft)u no H Latin , qu't veut dire Cote
g ! boeuf, il vieàt' oiï’’des grandes.’.eôtes- de fes feuilles" dans quelques eff èces% ou de ;ce
que Pon prétend qu elle eül nuitible aux boeufs, qw!'ëà mangent. ,11 y a pluCeurs autres ;elpèces
fle ii ipïevru m. en Bourgogne, prihcipalëmènt 1 ir les haut s m >ntagnes; comme 1 num-, .
1 Odomites, L. &c. On cultive dans les jardins I’Oreille de lievre en arbre , fmtefiens'-, L.
' ■ ■ 1 1 3 . Tordylium, officinale, L. Le P e h t Sé i i i de Ci Bt,e, plant ombeliifére On trouve
. suffi lé grand S félt ; ximum j L &. I s tu très' efp^cc , prmu pjk
qui croît l e loïfg idü' Coiïfs.
1 14 . CaucaliiGrahdi-fioraph. L e petit P uiais saunage: on lé nomae en ^Bourgogne
le P -rJH I âtard , pied-de-Pouïe [2 ] ; fon fruit épineux lui l'fait donner lemona à’Eçhinôphorà ,
i l croît par-tout dans lés bleds & dans les lieux inculte On trouve 1 s Vari t s i-,■ ’fleurs
blanches & à fleurs purpurines ; «unit que l’elpèce appelléëpar Linné LeptOphyllâ. '
' n r Daucus Carota, L I.^(,frav?7jaf^du vagi . oü C âto 1 tr;[ 3]; Cette ombellifére croît
par-tout, au bord des champs , & c . M’. cl Argèneouft' ?nci e des \ riétés à fleurs blanches ,
à fleurs purpurines : & racine -efl: une des meilleures ph ntes pot gères di nt -la culture en
grand feroit des plus avantageufes.. C e ft une excellente nourriture pour lés beffiàux & pour
tous les mi naux que lle engraiflè jpromptement. T o u s ’-les ouvrages économiques en parlent
fu r ce pied. Indépendamment de Tés ulàges pour la c u i fm e 011 en faitd excellentes cohfltüres
11] .VOreille ic Lièvre on perce-feu IL, efl vulnéraire
& fo rt recommandée pour les f ra â u r e s , les éréfy p è les,
}gs morfures • vénimeufes ; po u f réfoudr e ;lps/écrouelles ,
'appliquée en cataplafme. Elle eft aulft fort vantée pour les
te rn ies j & fur-tqïïÉ ;.ppu| qù’on la pren n e*:
en déeq'âiém dans du y ih 'ÿ ib it en fubftàncë &, pulvérifèe j
foit én catâplafme^ :feo!u&|fdans du vin avec' la farine del
fèves, Q-n do it ilngülièfe,
que J.; iBauhîh :ê^MMM0Wioire des ,P l a n t e allure 'que
celle-ci-diffipe les exoftofes. Sa femence e ft,vantée contre
la,., piquûre - des-ferpens.
'L émery dit , d’après D iofcoride, que le Cqüc'aM\
eft “ ap éritif, . pr^ré^jSo^fcVla pierre , pour -exciter les
mois,, po u r raréfier les humeurs crSlfés, p o u r' aiguifer,
la 'v u e . Sesjfleurs> fonf^oBorïn^es^, & fa femence aromatique.
Les Africains & les habitans du Cap en font une ]
liqueur fermentée fort agréable. ^
- [3] La jBàroite eft d’un grand ufage en’ Médecine a
iur-roüt^célle/qfii- jJiien t'jlè 'Ç^i^WiMtM^^îwQflsfeifvoxè
les femences, quoique la n otre aïltlllé^ lp l^ s; les-,mênjés,
vertus. Le fuc de fa racine eft très-bon pour la poitrine.
Les mqaernes. vantènt;forf • la iG a r0 te ^ a p é ^ i& • appliquée
^ fur les cancers o u v e its, comm:|m nT|)é/cifî<^ué,immanquablc
p o u r Tes guérir. Ge io p iq u e i&mpâche pas l’üfage inférieur
■^e fex tra it -def^ig^ë;1 ^ à j ^ ^ ^ ^ é s ^ b u r n a ü x fe gjuérfe
fqn.\d’une Religi’éufe de' Longchanap. D ’autres fe contentent
de faire manger des carottes cuites .aif lait.1 Les feuilles
& les fleurs ©nt une vertus vulnéraire & fudotifique p ro p ie
dans les accès hypouondiiaques, les vapeurs, &c. Tragus
■ recommande po u f fépilepfife'’’le elioix des pieds qui' o n t
. la • fleur rouge au*milieu de l’omibeM^V G’eft 'encore^.un
^ re ir^ 'ei^m m C T^ ¥ËQniKCTi^ e a '|^ u ^ l e g^ a Sj^^^ la p ie rre ,
& toutes les''fâaia^liè^ népluétiques! Voyiez vdans 'le Jotifc
-nal Encyclopédique «/c ifezi 1.7675 là 'p ïo p rié té mcrveilleufe
de ce remède facile, dans les fouffrances II vives iqjue^aii^-
fent fe;:Yd®®|euis: :n4pfeét“iques 'Gqn^Êë; l^fqpèlîfes l^^OTOjd
de Mll^SfépHéns avoit? échouéï-T^ û f^Æ p lé en! Aqffj&lés
têtes f é c h e i p ^ d f r o ^ i ^ n ' t&Boem
.f e u h é théÿéÉès,,.. :s8t, iOnî-^wveffe éâê “'l’eau
bouillante j^oh-.-’en p r e n d - u n . démi-fe:ptief le m id n 3 &
autant le foir pendant plusieurs femaines.. L ’ufage de la
femence eftj. encore^ plus fpécilîque, confie les afTeflions
■pierreu'fe.s;^n^lh prend en infufion & en fubftance. Indépendamment
de'la^Ÿèrtu.''litbontmpfiqüe»d^!-;ïemenlce du
Daucus 'fauyagè^^Moâ/ fûbftitue à ^célmj dé* ' C a n d ie ^ e lle
^e'ff;0càfminatiyè, ’ ap éritiv e , 8c
aléxitèxe. On en tire une huile elfentielle qui a les mêmes
propriétés.
a f ê e
ë r a n : c ê - ' s « ,,
j M m É 011:0»
fait bouillir & fermenter , &c. &c.
E t 6 . £ 1 i m g r & 'M R . F y ' l- n t ^ k v . â oe a u i -
VïSàl.°m' V . ?Tslïl,C
B r S w i ? flgl 1 ^ -r
K fol de la Bourgogne : doit |tÉê 1011 élevé ,.puifqu’on iiq k v e dans fe plaines «n gfj|iid
f e l l f r Jde pl^a ^ ^ l r ' j i y ; ‘ à$j. .lu’ kM l ' 1 1 :
.Provinces où on létcr donne .difîerens noms-, comme C nmzg B ' j tl/
F 1 I tw f ë “ T T i î r ^ ‘t K Mis1 1 nui A i . J e 1 II a
pas Itoticher. • C eft doncrnnt 1 1 i
' V Bafbjgejiâp f écudes
. I r o f e f 'L- ' -j,
bh imnéi à ' * f !?* læ n ^ S ’i lw L ' -ît |
de leur mort, que c eft un poifon froid : félon d'antres’ ce i t.nn poifon chaud & eau:ftiqne,
|imï coaguloit les liqueurs, puifque rengorndiffement rcqmménçoit par les extrémités &
gagnqit iücceiflvetnenîil®
.1 ' r n * * jF r i s ï ~^>ui
1 ' di y oui f a JiÇh()UV ni 11 unjqi i t j ^ ^ ^ ^ r I T d ïjf ?Ti
Pj3^H.|aTO?wniia
m f i 1 àlkali; d’où il conclut .qu’au moyen de 1 “-hjjjgi;-.1, -■ :t .1 - 1 pourro divifer les
[ i] La Terre-noix 3 en latin niicuta terrejlds} eft aftrin-
^ e n te ; cett e bulbe f a r in e u f e ^ f e l ^ ^ ^ à manger fl on en
ô t e ‘la-première éeoree. Rai la recommande dans lè* dra-
^ em e n t .f e f a n g j ^ ^ ^ A m e s iVe ^ p g l^ n té e s ., %s femence'.
.eft apéritive on s en , fervoit autrefois comme celle du
Cai'vi, pour ^arfoq'per. le', pain. ‘ Q uoique ' la Terre-noix
paroiffe peu agréable au g o û t, lorfqu’on n y eft pas ha-
bitué 3 néanmoins on en peut faire de fo rt bon pain.
; î y d ^ ^ ^ ^ ® ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ü | e t ^ ^ S ’î^ d é rh iè 'r;/’:G h ^ r a ,e |
du J/u iré ûfw g ra in s 6 des Subjijlances, en parlant des
j.v ég étaù ^ ^ ^ M aués rempla-’
téer le • pain dans', les jannées de difette.
M La Ciguë ce poifon fi r ed o u té , eft un des plus
Muiffans réfolutifs qu’il y ait dans toute la Médecine. Elle
^æ ljp in é.le n©ml à 1 empjâtïf'^dc sCiguc préparé avec le'
\fel-Ammomac, par - N éèdham. Elle eft p io p ie à léfoudie
■Sl^ -tuml'urs , les f|Ë®iés.i,yi;es ,'loup p es naiffan te s , les duretés
de la rate , du foie, du méfphtèçea ;éta^t'âp,^liqüéë
A k tumeur. ^ ^ J f a g e ‘ in térieur fi rigoureufement défen
d u , a cependant opéré des cures • mfervèiliéjifes'. Om
. f tt d ^ jWëîJPÀvtgngoya de "W éimann?, que l'ê^ p éïeu iyB o \v le
G $ u r È m E M E N T DE BoURGOGNE* ''
Bh faifoi^pr a ^ ^ i a ^ n tA ^ rp â c 6 x i^ y |.i^ q ^ à grains
en graduanf^les ^do fes ^ eh^m V h d e^ ùK ^ ^ fe x t rà i^ ^ T v
les^anWsr’^n ^àla-*
<;^ ^ P <avéc
' èfait^ <fê\ ' Ci gûë- nJe^^fô^gü^rMd^|àgê • à-^Pàçij£§
'l$& yéülenE
^wîftf^eindre
ce, 'remède*
M.“ fpé^
cifique contre les fehirres & les cancers, ;ƒ !
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