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4 73 . D Ê:i s C R I P T I O N
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3 b . ' Al ft i f L I ’A n t l l i dan i
A c L A'tlMic - , mot qur.1
lE M f l tnjg p w .J r a î h ^ ^ ^ * ^ «-Ï
,ij$gti u k* YdcJ'r'^rc 3 hr lile^li ’< ia te , &fia,'pc.t 5t ou Pijlol ihe.. (Asjtro ^dlrnkie'
Lfmagwll £Aateurs atti 'juéiïwïL’s^ ir.ünfes vertus H
M ^ ^ o lie -G lé jn a tjfé a cependant Lémfety |^ fé r e .laA e% A M o jÆ f |^
p a i y a“n d’r i e , <Ju p lu f e u £. „etaimni*. ;>
eS^00Àmm 'mitbulatmi, L. fjglouve^pa^
TnrtS^iMHos ,n Ri, kstlrSsîîbinnidcs A o-nbiJk<-Uv trun^uIair(.i‘'Jeii iorme
■do'fl^ol „ , luil iiU i, v „u<-ts, lont fou\ j i t panachcts do t id its% ta^ È |tùM ^ fô fo^ ’abj[pht.a
^1] JlAriJioloche Clématite eft apéritive, fudorifique. •■
©n(ÏQrdbnne ;en& p o u d ^ u ^ a rim g ro s, & s n ^ e x ^ ^ S o n Ç
amettumVvem^che ded a" donner en «déco'âiôn. E lfê ? co n ^
vient dans la^paflionlûftérique,, le eJd&Mfîs., l’afthme & les
fièvres intermittentes. On dit que donnée au-delà d’un*gros,
elle- "fait v om ir, & que fi l’ôn:. en fait un Ær0| ‘iM g Jiifage
elle affoiblit l’eftomac. Ses feuilles,en décoétion-appliquées ^
fur les' u lcères,, ont une g rande-vertu ^ | | | î a ^ :& ,i& -
jterfîve. Sa pjou4 r e p a r f em é e ^ ^ ^ * ? u f â r e s enjfait rrfourir; -
les v e rs , & garantit du fphacèle; Ou on la mêle avec l’eau-,
de-vie. Rien n’eft, meilleur |tè ü r les maladies. d é ; # peau
que la poudre d’Ariftoloche m ê lé e av e c miel & vinaigre:
- Les Maréchaux's’en fervent auflf.pour gùerirdes plaies des
,4^oe ^ u x :;: ^ ^
M L e güdl'derVeau. eft une de ces plantes que la f l ïn - '
gularité de fa forme & des phénomènes qu elle préfente ,-
z Æoujoùrs ren dueremarquable. Sa fleu r, - do n t Te réceptacle
,n u d eft prolongé .en forme de pilon ou de mafïiie
renflée à fon extrémité, fupporte à fa bafe les''embryons
féparés ;■d’un cordon d’étamines feffiles, p ar dès .filets -qui£
"favorifent !^ësifipu(Gètes :. to u t eet-
appareil d’organes e ft're co u v e rt - d’une efpèce' de fpathe
formant vers le bas une efp^cexde b ourrelet mmr garaatffc s
les sèxes, màis ’entr’ouveft à fa jfommité-^/quif,fo .termine
én languette reco iM fée | & par où l’on, v o itfo rtir la pointe
du réceptacle n u d , tandis que l’a&e de la génération s’opère
à là bafe,-ce^ qui à donné le nom-dè,fleur renverfée,j?oj
ï n v e r f u s :à celle des Arums. L eurs raciiies charnues bu
^ ié r e iif è s .3 ^ a r ro n d ie s /e n fo rm e 'd é 'p e tits pains, font
favoneufes & amylâcé.ésK.O^elqiies èfpèces, telles cjue
' ŸArum ' Colocajia fervent à faire du p a in , • quir étoit fort
1 en ufage eh Egy p te & . en Afrique ; & lés Indiens lés cultivent
encSté a u j ^ d ’Hui po u r les manger ei» bouillie bu
apprêtées différemment. I l y en -a. dans le N o rd une e f - .
- p è c e - w s ' j &Mont les
habitans o n t linduft'rie de tirer de la' farine & du pain.
L e s ra|inéS--'I:.è_ f rum yulgavré- Wnït; ifebpf’a-eres & d’un
^goût.trop, défa'gréable pour en faire du -pain, à moinsv
yqufon^enjiiait tiré ila fm n ^ ^ ^ me ^ lo Imn’s.féDétées ; ^alors,
on peut s’en fervir dans les offices au lieu 'd e farine.
" ? Les racines fraîches ^d1} Pied-de-Veau font très-âcres,
ma is| sèches ' èllès
^pér'd'erit cetté âcreté; elles o n t la vertu de l’antimoine dia-
'phorétique. Cette racine eft mcifive, p énétrante, atté-
^ni^ te^^purgatiye", hvdragbgue ;^^MiMâonne .enjpoudxe *
avec un peu de fucre ji^ ^ iu isf sdemi-fcrupule.
jufqu’à une dragme d'ans-> les ' pâ'les-èpu'ieurs,'-la jaunifle ,
;.lès''ern’bârrâs; 'd-u foie & des'-autres yifcères, & fu r-to u t
^ e t te;4’^ppët£Ë;:
:É-fâVoi;ifê la‘ 'digeftion, en rne«o^afe|ës: -Mpè'aux. lâ;#e§;i.
& les glandes du1 méfentère : elle remédie à l’inertie d'uf
fang '& des humeurs ; & Vanhelmont laÇvante pour dif-
, foudre le fang g-rumelé dans le çprips. après les, grandes
çhûtés'.; E lle . entr^;dandd:e§;. o.piates méferitériques vô?sapé^
ritives pour défopiler les- vifcgres, & pouïïer par le i
urines. On l’ordonne avec fuccès dans lajcachéxje, thyidr^
pifie, les douleurs néphrétiques, &c. Elle eft encore bé--
. chique gàtive :> éliè..'
- & glaireufe, qui dans l’a fthm e^ÛM^eillejrouxJenflmft
Ordinairement 1 es véficules du pou mon, & qui dans la
| cachéxie', es-rfiè^v^esynJÆr^^éntes'.&des ma-
>làd lê s^ fgq e i/& opiniâtres, corrompt ie levain des p re-
mières voiès, & farcit les vifcères. On lui attribue^aufl^,
^fe^mme à-l’Orchide, une vertu aphro'd’ifiaque. A l’extérieur
. ï é l ï ^ f l e s raeinés fraîches eftjfô û y ^ y d ^ b u t guérir tous
ulcères c h a n c re u x ;<çbïr.çmfs'j le polype & même- l e .noli me
tangeré^piïit au nez qu’aux mamelles, e n .le ’'^làntfàÿec-.
OU
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ou la Pîéfehçe a'e ces. Éacbes fQfment les. variétés de la même efpèce. M. Guettard auquel
Pn <^0*t ^ xceileiite? 0^/îrva«ô/is: fu r les1 feuilles c P/aniej., xem rque que les; feuille ;
font P<
arrondie, remplie d’un fuc laiteux & de beaucoup d’amidon propre à blanchir le lin g e ,
éconpinie mi ufage de pu.is pM eu r s fîedïes, ce qui lui a fait donner le noni de racine Ami-
^o/zmere : on peqr'qîême fe fervir de cet amidon an lieu, de fajrine, après lavoir purifié
ParPluÉeurs.lôâons, pour en ôter lacreté quife lvrdA l'q i'iî^ ^ u i^5 :l1.V!.iL.-Lesileurs.. d’
fonc monopçtalps, irrégulières ; c e ft une e^sèee. de calice ou de
fpathe cq léré , qui enveloppe une.forte de gii'ôn à la bafe duquel font les fleurs., auxquelles
■ ^ ieS ) * ï J
m i. U 1 d d k o \ u! ' ld ^ ÖCi '
. racines de cette plante , & fes ufages économiques, ont multiplié fa fynonymie, fuivant les
différentes Provinces ; elle a plus dune vingtaine de nom triviaux, le .Pi/on,ifev'F«/îa«j
le Coraet, le C a y r o l , 1^® ‘ e -u-P4u f,. le Me/tóre-^’-E v ^ e , le C/zok , la éï/yenre, la
^r-acancô/w, L efpèoe de Pied-de-\ e m i feuilles découpée:s, qui doit fon nom à fa tige
marbrée comme la peau d’un ferpent. Sa racima purge les férofîtés , & fes feuilles pafleftt
Pour déte rfiÿës , vaiiiéraires. &: propre s à réfiftei ail yenia. On peut voir le dernù ;r Chap urt7
! ^r, J P' J^ éPÆu'ffffc lu '' lu i 1 ^ d u j à * u i U[ 1,1.^
$ ï i 4r ûM ' 1
féparées fu r la même plante..
La MoNæeiE, mot grec, compofé^, qui fignifié une même maifon ou babitation, c( m-
pr.end.lt| places: dont les, Organes lexuels font féparés , les ƒ e«rr md/1 p L ^ V ^ t in t .t i’^ l
fleurs femelles, quoique lur le même pied ; c’eft ce qu’on nomme proprement Plantes
<Slé>UJl}LiUrènh'oi dit
n ) S S 1 ' i i i r i - n |. s - i -
de p | , Pùif- T s fleuri mâles ou à étamines1 8 1
forme d
ne s allongent & ne répandent leur poullî^i I v i a » q u e
r K Î r / l i I - Ij- I lig n u à s
fo n E p ré p a ré s& d ifp o fé sp a rlà n rtu re à re c e ^ ô îrc e sp o u fr
fières vivifiantes .p o u r féconder les graines s M R j H
l’ovàire qui fujjporte piftil. £ 1' c£fet/.fi on retranche
t )us. les ch tenfcjïmné. >£ V - r f T f e S , v « l’émiffion
E " WM •e fc' ra!nale- 1 n 'y 1 a -.plus de : fin ^fic atiô n à.
efpérer ; à moins qu’on ne rapporte des chatons étrangers
d’une plante de n é e genre po u r les fe >'uer i r les piftils.
fyftéme de Linné eft le feul qui puiffe avoir l'avantagé
m Ë Ê Ê Ê Ê m a
éan de Plantain, pour .en'àdoucir lacretc. L a -p o n d ré ife
corporée avec“ du iqiet produit le même'effet. La racine
cuite. & pilée avec du .fain-doux, g u é rit les panaris. Lés
feuilles. .Bôùülirs. dans le vin & l'huile, font' propres ,p.ôuir..
le 1 ilurès’i."'!^..ulcères l eau d 11 Ü e '1 1 .1 la VT lt-i
un bon cofînéiique ^pour enlever les ' taches de la
ipeau
I [ ï ] Les vingt premières ClafTes comprennent les PIanr,?
iW.sèxes fâgl^éums
Mans la meme fleur. Les trois ‘îÇlaffe^iÇuiygntes renferment
È0XKS &
tincte^iêtféparées des/c/neZ/èÆ,-,foitfurie même pîad^cnmmp
dans lo ^ ô /toe c ie foit fur dès pieds différens, comme dans la
’ .'Go,17^ BRNEMMNT DE ËoC'RGÔé^.