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<1 min il qui ré fe voit .point. I l eft manifefte- que la retraite des eaux de la mêr - de;'3t fu s
«ées: hauteurs , aura laiffé ce'poiilbn enterré dans le limon qui l’aura étouffé malgré fës-êffoïts''
|go u r ïen t u e i ï efforts, donroiireiri rqüe encore «des tràits.d,ffis:fc n attitude pleine de vie. Gétté
«terre gfcife, femblabie à celle que des orvales lailïènt dans1 les plaines, après que! dës pluies
fortes & a b Aidantes ont fùbitement lav fle les cote ans, a formé autour du poifloii côfnme unie'.'
«enveloppe lür laquelle lès flots agités ont tracé des efpèces d moulures, quon v o i f f e les
«côtés (le cette pierre finguliêre. Les fils & le bitunu , dont ce limon étôit rempli', pénétrant
1 chairs de l’animal, à l’abri de l’air & des inlèdles, les «ont durci s & pétrifiées, ainfi que
stoute's lés üdttés parties éxtér&ures} avec le meme limon qui lui fèrt'têncoriF aujourd’hui
id’énvëlôppé, & qui l’a confèrvé comme une Momie dans les langes. C e beau ïhoîëèdü
'd’Hiffiôife Maturëlte ,• dorit le poflëlïèur vouloit Ion pefant (T'rVL'hè ,’S^pté adfeté apte: f i
mort trois ôü qu itre cents livres p( ur le C abinet du Roi. C e n eft point la feule pétrification
«curiêufe;j: gue M. Gillet de Grandmont'-âit trouvée fiir cette1 montagne. Il y a ramalfé des
■ bivalves & univalves y turbinités &'non turbinees, deux morceaux de bois pétril é , des Cornés
-d’Ammon, unë grâiïde teftacée' de d'çtbé à trois pieds j'qiie' feln croit être le Cancre de mer',
& dont, il l'd >nn «'la Defcription dans nn Mémo» envoyé à l’Académie de Dijon.
Près .de Méloifej , fur la même route de Beaunè, il y a de hautes«rôches, très à découvert
i x pr fqu horribles à voir, ce qui forrfié la fntlî dès G! iiuhès depuis Ivry ou Cuflÿ .1
Méloifey. A u hameau de Moulins- Maître-Ane e au. eft- Une pi eri e calcaii e grifi , qui fe délite
•& qu’on lève feèitemënt en hu ilhts En dèfceiadant la montagne',,' nommée le Clou de la
Houe , on 'trouve à mi-côte & jufquen 1 as ,
: ïq]- p fu & i lfë u de laî uîuireli3^ v^W c® u ^ 'fi“.n b'rî‘ -tk t ik bm d w nîlra j
Depuis Moulins-Maître Ançeau, encore terre m calcaire ; toute la m iflè des côteaux de Sat igiïÿ,
Beaune, Pofflard, Vqliënay, A u x e y , Mürfàult, la Roche-Pot, Baubigny, & ë. eft'. calcaire.
MM Rocault de Be tune , ont trouvé dans les montagnes de Baubigny un gr nd nombre de
pétrifications- çuriéüfes ; entr’autrés un Madrépore pétrifié braàchn, ’.'dont les rameaux fbnt
^.«rms'de. plufieurs trous , & «niqu 1 TU ttbuTl e‘ une. p nte^DTJncfte di'rbritL u difLrJît“
petr fié , creux ele bas en 1 aüt , & reflcinblant fort au 1 oi dé lierre : il y ont aufli trouvé
d’autresMadrépores cannelés & blancs, des Cornes d’Ammon de grandeur différente, dont trois
•ont confèrvé la couleur du coquillage, des liuî re -, & des coquilles univalve & bivalve j|
■ dont quelques-unes font tranfpatentes L e fbmmet de la montagne, au deflùs d. lftauiG,
donufiië Mônderonde, eft^remplL d’ung^ terre rnarneufe [a]] ^ dans laquelle fe^MuÿëJj une'
:[ i ] Mlemnices -, nom qui vieint de la reflemblanee déf
'Cette pierre avec l e fer d’une flèche, I l y en a de çôm*
ques g d’autres cylindriques^ & d’autres renflées au mflïéiiï
comme un fufeau. Quelques-unes «font vuides , d’autres
-ont une alvéole compofée de petites cupules énchâflees les
«unes dans les autres., qui vont toujours en diminuant
jufqu’à j ’extrémité du cône. M. Bourguet foupçonne que
la Bélemnite eft une dent d’animal marin. Woodward- &
M.; le Monnier penfent au contraire que la Bélemnite eft
•du règne minéral. Son origine, fa'-conformation, fon ana-
' iyîe ^ue 'céî
n’eft pas ioiÂl^Mroit'M1 examiner.
|a j JLa- màMiib quôrC^ou^^ïffr^qùérêmeht en Éour-r
gogne, dans la partie ;ldefigné'e fous ,lé>fnpîn •d'è Monde
nouyeau» jfî -l’opL-en croit les JsTàttîi’di'ftes |
quèi'âéÇéouffiete M He' détrirrtens; 4^^fîÇPW-Oh"'a auflï
foùpçôfiné que lés pierres c^lc’aîfes' ^- 'les marBres dévoient
la faculté d’êtie réduits «en chaux, à l’immenlè
quantité de tçftacées, iqui entient dans leuf cdmp'b/ition ,
puifque ceux-ci fe convertirent également'en chaux quand
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.gratide ;tbôndauce ;dre pierres rondes,;;de la groffeitr-id’hiï#petite balle.'jd'e!paume, fermées
par une aggregation calcaire. On ramaflè çà & là dans les vignes de la G â te , beaucoup de
Spath à filets' en des^ pierres '. Dendrites, drà Cos en grande quantité , du marbre
groflïer, du & ix porphyre rempli de pointes d’ourfins , qui en font les iches, & c. Toute la
montagne de Savigny près Beaune, e l f Otwerte de pierres en forme de truffes , qui paroilfent
■ n’être autre chofe que des noyaux d’Ourfins.
h 1 Poutre pétrifié , tEotwée à qtia'trë ou cinq pieds id'ans lepaiffgh^kii tocher, même, près'
'du Châteaf;dç Goux-vi'lfe au pied du Moiit-A&iqwë, .a .donné lîëfeà une difféitat-ion ert
formé de lëtffie,,p'ar M . I e Gotix Seign ur de cet endroit. I l obferve qu’un pareil phénomèn ,
à un- çtefgncmcnt de près de é me ii lies'des C ôte maritimes iësf'p® ; voifines, 1 i a donné lieu
d’examiner le' terrein dès environs; & qu’ilaéréfiirpri de rroiivcrletermcoii l'a mer.'f mbl s’êrrc
é'p'aHelïée ,• julipi i pied des hauteurs dus Mônt-Afri “ e. En effe , d t—il, ah-deifiis du c. te u
Stable qui« eft iu N o rd , la quali é de la pierre change to u t-à - co u p ; c’eft une efpèce de
grès'Vttrifi il k ,; qni s’étend fort loin dan 1 plaine« dt défi fs: an'Niôrd ," & qui forme la malle
des montagnes voifine Dans le 1 s du mêînè coteau S t t me le relie au M id i, le.circuit du
parc de Goux-viMe, les v lions & les montagnes qu les forment des deux côtés jufqu à la
plaine où il paraît que la ifu-f î ex iflé , les.pierres-font jaunes, rouges & . toutes calcaires.
Dans quelques endroits , le fol par.oît avoir effiiyé un mouvement t-rès-t rôle n t , "c «-"nmd;
on en juge par la Iraélure de prodigieufës cornes d’Ammon, par la compreflion & l’affaiffement
des coquilles détruites, mêlées & confondues enfemble, qui forment encore plufieurs maflès
d:e pierres .compofée: de ces débris écrales. En d’autres lieux ,d‘ijSëWfflR«iSp1 iA,»^uqu'JL&
f o n tq 'lu m ^ i c ^ ^ g ^ n x . t .o n h n tiouaGal iï;i^[|x du*Li d^s"
.îï^font en'nature. M. de Buffon va plus l l jn , .pmfqu^l
pi étend que les coquillfes font £ intérim ede que 11 nature
.eroplciè*' p’ôü'rvXfQrmèr^ lài^plupàrt ides y pierres jd‘que. l'es|
cfayons, les maïnes & la pouflïère à chaux ne font eom-
pêfés que de coquilles détruites, dont la quantité eft
fervêes. C’eft aufli le‘ fentiment de ■ -M. iCouelle -& des
Je ne lag|iêfte,7;npii|''',der'.
vr©ris)V“c|s^ 'amas énoimes d q u i foiment la
digieux n orit pu''ieti«é‘.q|iè \ les dépouilles^ fucceflivês, des
mcis^fui'1 ont rccouveit notie j'éôntinênt pendant plufièurs
fi ^esl^Ëeatafc •’étoit' tE^^^x^ord.i^me^fflür-être^dmisi1
fi 1© ïéînôighàge de jyehMf a- l’appui ?dë cè
g|i^ples Philofophes ont foupçoniié dePÉuMtems ; car il
l ine Théorie de ~la formation de la
par' les' "d'aux-, Toit'une 'inyention des | modernes.
Elfe h étoit connue des anciens. Thaïes de" Milet, le
y’'p;m|g|glgîen, lîe lM ^ ’ éclaft^^ ‘des^hilbfopHcc ' Gfécs^:&'
• tcfU'télÆa .feélè n om D ^ '^ ^ j^ ïïr ie ft ; leK/dhefi, fondoient
•5 Ï'es çettef
theoiie. Pythagoie, le m m e '« ïad q ^ ^ (^ 'd ô ^ l® ^ ^ ^D -
vërtè du vrtiVffflême du J ,
etifeignoit dans^^ écoles la fo 'r t^ ^ ^ ’^ R ^ t r e fô r d e s
jmont'dghes par les eaux, telle (jù’t^l’avoit âpprifè5;des
»$§?$¥$?*• -fceaux vers
n i t «cé^qu^oiRaidëélîÆ-^
vert «•apfl^WW^r'h'èv -fert qu’à confîrmp^-çetté' ■ Vérr^*
les- ' ‘ '£• ïonSne
^graduel.
[épa fcMë^frïflI t^^^^^ 'defile
" terre dans/-fa, durée 'Ûesyljèjples ; paroît 'contraire
place v
com ia e'?M S lp ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ it> ^ ^ a t io hN, de^ia' teSP®'-
^ S t’m^nta^nesV .ÿ .d a '•^ ffi^ ^ n ^ S e ffiy e v>tdeà e a u ^ q ^
r^re|^OT:Medt'- ëhtièrëtaeiftG l'une' iduP ;
men fe-; ^Uîf
rélfèvoir;/-^^|èslièrrës que
qui p^eféhteht p^Éou'l- lës
[1] C r o i r e , efpèce -d’e madrépore fur les branches
duquel il y a de petits cercles- dont «les aires font tira-l’
vèifés par dés- -feuillfets ou-'rayons 'qui leur donnent une"
. ^ppaçenee |
J: t y a des efpèces * d®ftioites ^qu’on'