tienne ; mais alors j’éprouve plus de difficulté à concevoir
pourquoi notre poisson a pu être ■ comparé au cyprinus
nasus. Je suis entré dans quelques détails en décrivant la
bouche, afin de bien faire voir que ce ppïlson ressemble
tout-à-fait dans la disposition générale au gardon, et qu’il
n’a rien de ce qui rend la bouche du nez (çypr. nasus) si
remarquable. Je crois d’ailleurs qu’il se rattache toutrà-
fait aux autres ables voisins de ce groupe par le leuciscus
roseus, et même un peu par le leuc. genei.
jL’ÂbLE RpSTRÉ.. ...
{Leuciscus rostratus, Agassiz.)
Cette espèce, dont|e dois la connaissance à M. Agassiz,
est un des poissons qui va nous» conduire à la vandoise,"
en tenant un peu plus des précédens que les autites.>¥bilà
pourquoi je les décris avant les* espèces que M. Agassiz Vn "
a retiré., ;
Ce poisson
a la tête petit#; le museau pointu; la tête est près de six'fois-dans la
longueur totale; la hauteur du tronc quatre lois «t demie. Le museau
est peu arrondi,-les deux mâchoires presque-égales ; la bouche.
petite. L’oeil reculé à cause de la longueur du museau ; le dos-soutenu
derrière la nuque, et ensuite rectiligne jusqu’à la queue. Là
dorsale droite peu haute.
* D. 9; A. lY/ejtc;
Cinquante rangées d’écailles garnissent le côté, huit aji - dessus
de la ligne, latérale et cinq au-dessous ; la ligne est presque droite.
La couleur est en bleu d’acier sur le dos et relevée par cinq rangées
de taches dorées, qui ne se voient que par reflets. Le vfentré
est argenté, la dorsale et l’anale sont grises, les autres nageoires
blanches.
Je viens de rep.ettpir de M. Selys-Longcbamps un individu
étiqueté par*lui,-dé soü Leuciscus argenteus. Le
poisson qu’il m’a Pressé,sous en nom n,est certainement
pas. la yandoi$e, commune de laS.eme. I l ressemble, au
contfairej entons poipts.au dessi^que M.Aga$siz m’a
communiqué,, êt{ qui représente so.n leuciscus rostratus.
J’ypyois .encore les points dorpss que j’ai indiques plus
haut; il a-die plus.le museau plus "étroit*et la tete beaucoup
plus petite quet?eel|e de la/yandoise,: ces comparaisons1
ne laissent aucun doute dans mom-esprit sur oe rapprochement.
J’en conclus donc.que. le cypr. rostratus se
trouvé aussi dans la^Meuse.
Je vais à-présent donner la description de la vandqjtse.
v jL<z, V a n d Oi s e .
(^Leùckfius vulgaris, Flemm. ; GfpKlmciscus^ Linn.||||
La vandoise e^t .un des ables qui multiplie le plus .dans
les eaux douces *de |Europe, quelles,.sp^ent courantes ou
stagnantes. Lfie«préfèredes( grandes riv,j.|fes ou-lés grands
lacs*traversés*et*rafhaîchis -par des cours deau,aux petites
rivières, dan§ lesquelles elle n’entre guère- <fuau printemps,
mais'Souvent alors, en troupes^ôji‘sMéi4blbs ejst probable
que c’est polir y-frayer. Elle pond une grande quan-
til%d’oeufs, et l’on croit même qu’un dd ses noms allemands
g Laicher-j yient du verbe laichen, qui signifie
bayèL;, | * j i H H . : ; WÊÊ H
Ypici une description faite avpc. détails sur un individu
pris au moment émil sortait des eaux de la Seine.