C’e§t un des poissqns;,4e«l’Europe qui»pç.ut rivaliser le
plus avec les- dorade^de la Chine^c^/v«us durahus').
ïqut le do’s'est d’un beau ro'ugéifcéè^bti:-argenté
teint-par degré jusque sous la ligne- latérale 5 le ventre^est-argenté
pur et brillant ; des,reflets, j-o^ges et.éorés ôhatoiêrrt sùrj’opercul^
et leg joues ,ffye c ^rargentéa.tamtesdes nageoires, .d’un rouge ver-
millon, passent jaune sur le bord ,
Je puis surtout juger de la beauté (les couleurs de cettë
èspècè,parée que M. A'gâssiz m’en ^ ’communiqué uq beau
dessin'fait surde 'vivant.
Les individus que j’ai vus, ënt de huit a^neuf polfcés
deÿongi Ge poisson^e nourrit ddnsectès.| Suivant |§Ëp^
dans son Histoire du temtàirç/d# Mayenee*';l’Q£|ffieyn<st
•serait^pfis^ rartg^; <dans tQWS les temps,,, niais il perdraitses
belles' couleurs pour. p rend m une teinte grise, argentées
Gel^ expliquerait comment Meyer2 - cite deux variétés dei
ce poisson, une blanche,e# une7 rouge?' k
C’est un poissod ttès-anciennement* connu; . car-de- nom,
les descriptions et la figure se trouvent' déjà dans SèsnèMji;
qui l’avait vu dans}un vivier à‘ Augsbourg, d’où .uâWé-
decin cç||bre de cp temps lui en avait en vôyë/©ns uftéd®'
dessin.
Willughby dit que;Jespèce{ se trouve; en Angleterre.,; et
distingue déjà, un orphe, blanc et rouge.; Ifeeroit que, ce
poisson est connu à Anvers, sous, le nom de TVinderjisli.
Enfin,, Baldner en a laissé, dans le" manuscrit de Strasbourg,
une fi^guiît entièrement semblable par ses couleurs
rouges et brillantes a la peinture de.M. Agassiz. ,Çe,poisson
1. Naturgeschickle des Mainzer Landes, isd iH e ft^ -2%.
2. M e y e r, Tkierb., IIy Si. — 3. Paralip., p. lo.-.
yjést'riommé'îÆÏ/îe goldgélbe R o th k eh let le dessin porte
oèSÊïfljÉ notd 'cnrieusè’d « ÉÉ1-]5oissoébfut prisV dans l’Inn en
â^5^.<>blbavaiti 2cénservé sa couleur après avoir été bouilli,
f 4jÉé'*âbnt ladèsl-documens antérieurs.ràîArtedi, et dont
Linnê*a1kMi«È^0'n>cÿpr. drphu's désola-X.e édition. Il aurait
puiïc^^nd'ant citer#Marsigl*^ qui donne des; renseigne-
mèns importons suria-pâture, et la grandeur des-aiguillons
dent^^îèife^ent i^écailles dêlçe poisson à* l’épbque du
fraiséGe%sohif .d'éà' alguillons creux, - longs1 éRrëe'çjurb és que
l’auteur compare’- atèëux dèSdbsiteî^tët- quil a fépresentés ,
eoP'dffet'/ comme de vératâble^épinfes: s'D’ailleùrs, la figure
n’es8$ pas'i to'ùill-fàit -semblable fe'eellëT de^M". Agassiz f elle
est moins rëbrrectës H Blô'ch û> rëpr-ésèlÉpfce poissbn assez
bien, d’après,.dés .dessins euvdyés de Nuremberg y CarR/est
aux environs-de Hsette ville .e'Cd’Augsbburg que l’espèce est
leiplus*connueelle- est plus/rare dans le"bord de' lATle-l
L’orphbièstéùii,p'6issdd'*'fo'rt;'sirare en Fràribbj^ë^èndànt
j’ën ai pris moi-même un individu dans la Somme, en
18245 ainsi j’affirme .que- M. Sjefys-Longchamps a eu tort
de dire, dans unednôtè de son ouvrage, que M. Cttviëf
avait cru, sur des1 renseignemens ,ejrro.u;ési| que natte poisson
s’ayançai%i,jusque dans cette rivière. S’il‘est si rare,
cependant y dans notre +èo.ntrëè,v il est, au contraire', commun
dàns le Danube. M. Reisingers le-cité dans ses ’Rois-
sons de Hongrie 5 Pallas le” suit jusque dans le Don et les
fleuves du Caucase, où il est aüssrfort abondant/ Il pa-
1. M a r s ., Dànub., ta b .-S t
2, | Spn: pisCi Hung. ’p. 6 8 'Jîd.oji 5.
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