ou le Loîium perenne, Linn. Pendant le temps du frai les
femelles prennent des taches blanches sur la tête : les plus
grands individus pèsent deux livres.
Cette figure, offre beaucoup de ressemblance avec une
espèce que je tiens de M. Agassiz, et qui est nommée
Leuciscus rubellio. Il a écrit en note que ce leuciscus
a le nez plus haut que le rotengle ordinaire. Cependant
je ne vois pas cette espèce indiquée dans le Mémoire de
M. Agassiz, inséré dans le Recueil publié par les savans de
Neufchâtel, Comme le prince Charles Bonaparte a figuré
deux variétés de scardinius erjthrophthalmus, .et qu’il
n’a cru devoir les distinguer?spécifiquement, je laisse à
M. Agassiz à décider .ce q u il veut faire, de son Leuciscus
rubellio ; c’est peut-être, l’espèce-qu’il a ensuite désignée
sous son Leuciscus decipiens.
Willughby a rapporté le rothkehl au cfprinus rutilas,
notre gardon ; mais je ne crois pas q u e ce^rapprochement
soit juste.
X ’ABLE tsCÀÎÏDÀ-FA.
( Leuciscus scardafa, Gh. Bon. )
L e célèbre naturaliste, auteur de la Faune italienne,
a décrit sous le nom de Scardafa, un able qu’il regardé
comme voisin du Rotengle, parce qu’il a comme lu i :
la fente de la bouche dirigée obliquement vers le haut, à cause de
l’avance de la mâchoire inférieure.' La hauteur du tronc est comprise
trois et trois ‘quarts dans la longueur totale, et la tête y est
contenue presque cinq fois.- Le profil de la,inique est droite celui
au-dessous de la tête est anguleux à l’insertion du maxillaire inférieur
j les nageoires sont grandes et larges.
D. 10; A. 11; q, 19; P. 16; V. 9.
Il y a quarante rangées longitudinales d’écailles, et onze dans la
plus grande-hauteur, sept au-dessus de la ligne latérale, trois au-
dessous; cette ligne est courbe : le poisson est coloré d’un vert doré
rembruni sur le do,s et sur les nageoires, les parties .inférieures sont
plus.pâles. i ,
L e prince Chartes Bonaparteme parle pas des dents
pharyngiennes ;• j’ai lieu de croire qu elles sont dentelées
comme celtes du rotengk?; mais- sont-elles'sur deux rangs?
et en quel*nombre? Les'i variations sont trop;grandes
d’une espèce à l’autre p d u r se ila js se r en tirer par induction
qtielque assertiohAkcet égard.
Ce scardafa des Romains se trouve dans tes lacs de
Venise, de RonciglionC^; de B raceiano, de Fogliano et
a ute.es da es ' ainsi que dans-lefs1*ruisseaux ou les* étangs-', et
son nom se modifié; de diverses manières par corruption
en SGoetdovaf Scardinè% Scarda> Scàrbatrà\ Scacdola j;
et autres encore. On le Confond souvent' à R om e a v e c le
Roviglione (leuciscus rubilidïfftàont l’aspect tout différent
rappelle plus notre meunier (c^y>r. dobuld). Cette espèce
appartient au groupe dès Scardinius du ^prince Charles
BonapaÉt,è. \
r4 A A ble 'scaverde; -'.
{Leuciscus .jnaçrochius, Costa.)
M. Savigny a rapporté,, d |s, eaux douces des environs
de Turin, un able voisin de notre rotengle.
Chez celùiîcj’ Ia mâchoiré inférieureèst sensiblement plus longue
que la Supérieure ; la tête est'petite, étroite êh avant, cbmprise
cinq fois' dâhl^lâ^OTfgui^M \otale ; lè^prÔfil du^dôs et du ventre
suivent une* courbe à1 peu près "reguliéte; la hauteur» du tronc est
du du-art’d©'celle dü'èôrps entier; le diamètré de l’oeil, dont l’iris