tre mille ablettes pour obtenir un demi^Mogramme d’é-
cailleSy qui se réduit après les lavages à moins tiers
de son poids 5 On peut estimer qu’il faut dix-huit à*vingt
mille ablettes pour obtenir un demi-kilogramme d’essence
d’Orient. Les pêcheurs de Tourville, de Freneusfe et du
pont de l’Âréhe , tenaient autrefois y de- 1*760 8**1780,
vendre 4 Paris le produit de cés ablettes y.et on le leur
payait de dix-huit à vingt-quatre franCs-Te ^démi - kilogramme.
Aujourd’hui la même quantité de matière en
poids né Se paie plus que huit 'à-neüf francs-^ pSSceque
les fabricans en tirent d’un bien pluS.;gtand nombre d’endroits,
et que d’un autre côté aussi les hommes qui préparent
le blanc (Tablettes mêlent à ce poisson d-aufres
ables, tels que les jeunes' chevaines, gardons, vandèises«;
mais Ges espèces ne donnent-pas une essence, aussi belle
et aussi brillante, à cause des points pigmentaires noires
très dont leur corps e$L saupoudré,vee qui n’a pas„lieu
chez l’ablette. ..
On dit qüe l’art de faire des&perlôs faussés, était connu
depuis- très-longtemps des Chinois; en ng doit pas.s’en
étonner, à cause de la-grande quantité d’ables qui pullulent
dans leur nombreuses rivières; mais il paraît-certain
que le véritable inventeur dfg£ fausses perles, telles
que nous les employons „aujourd’hui , est un nommé Jac-
quin, qui, vers 1680, imagina d’enduire l’intérieur de
petites boules de verre du pigment argenté de l’ablette.
On lit déjà dans léf Mercure galant , Août 1686,. que
Cet artiste avait poussé si loin l’art de fabriquer les perles,
que les joailliers ou les orfèvres s’y trompaient aisément.
On les employait alors en grandes quantités dans les parures
et pour orner les rosaires. Toutefois, comme il arrive
presque toujours .à tous les inventeurs"; on peut lui contester
la priorité de cèttg découverte. RéàumurfarC remonter.
l’emploi de l’essence d;OrienlHà 1 6§&; ‘ et d’autres
mê mq-’^fétendetit qpe l’op'ëq^iuaissajt | | j | art déjà-sous
Henri IY.r^olckmanu ' prétend qné? dafis le? temps ou
Jacquin commenfeaiit^irépàndrêp^est fausses^ perles, Saint-
Jean de Maizel ^ ç it tmg fabrique à^CaVaillon, dû l’on en
préparait' dîx rnïllé^ paléan. Bécktnann2 est 4aussi de cet
avis ;* m'âjs il faut faire bien’ûttention que l’ona^mnience
à faire*' des faûssés ncntàûy ' avee' le blanc d’ablette
la -sûrjèd^xtérieùre'de! petites bôùles de Ciré convenablement
p^rcqes;,:! et qui étaient ^recouvertes. d’unek
sër'tê de Vernis,l iCes perlé^e 'détruisaient tfè^-promptement
par la sèjjîé chaleur$|e’là pJhjû et*par te frottement;
Ifesfe’ alors1 qîi’on, substitua perles4&fë|$y fartes en
venre et gndîÉtW en déâShl 'du ua&e argenté déT’ablçtte.
Quel quelMèit #4i‘Ée-urs le \|é,rjMb'Be nÔm^âè ^inventeur,
il CSÊ 'Êhâjonïrs;Bien 'tOûstànt que Blhvrmiioh et la'perfection
de ce détit à^sOnt dûels à notre pays.
Z/ABÏÆ OORDtiLÛE. '
J ? i£eucisçu$ cçraîlîd, Savl.) <
M. SaVi a en'voÿë à'u Cablûfet^du RoÊ/sdus* le nom de
C fp rin iiŸ ûb rdilln, un petit able a’âkêz" reÿsê&iblant
• .par''s jjjformVrSScourcie, par |jgé courbure de^Ia ligne latérale],ja
Vaspïùs alburnus du prince Bonaparte 5 mais il n’a pas autailt de
, payons à l’anale,
1. Neueste Reise durch Frankreich, II, p'.'î'^S[. ‘
2. Beiträge zur G‘esc'hichte--aer Erfindungen, 3'aS.