par sa petite tête et st>n museau pointu; elle est comprise six.fois
et demie dans la longueur tÔtâlë.L%eiliest grand dans un orbite
élevé sur le haut dë la joue, assez près-du bout du museau ; la mâchoire
inférieure dépasse très-peu la sppé'ri'ëùre; les dents^ pharyngiennes
sont petites, serrées, sur trois rangées, de eînq, de quatre
et de trois. La couronne, conique, a la pointe aiguë et croqhüe. La
nuque'n’ëst pas convexe ; la hauteur du tronc n’est que' cinq fois
et dèmie dans la longueur totale; la dorsale es.%reculée' ali-délà'des
deux tiers de la distance entre le bout du museau et la‘caudale, et
est au-dessus des premiers rayons de ïânale. Les pectorales' n’atteignent
pas aux ventrales : ell'es"sont comprises cinq fois dans la longueur
totale. Les ventrales touchent à la moitié de la distance entre
leur insertion et l’an hé:; a
D. 9; A. 22, et<f. fw
Les-écailles sont grandes, minces, très-finement striées et caduques;
le côte du poisson ressemble tout-à-jpait à celui d’une sardine.
La ligne latérale descend par une courbe insensible vers le
ventre, dont elle suit la.courbure : elle est composée, ^cpmme a
l’ordinaire, d’une suite de-tubercules. On voit, sur,'le cqtjé-^rune
.sorte de raphé qui suit, la colonne vertébrale depuis le haut de
l’épaule jusqu’à la çâudale, et* qui ressemble, jusqu’à un certain
point, à une seconde ligne latérale. Cependant en soulevant la peau
on ne voit ^âs de nerf 'suivre cë' ïracé. Cfela^-explique' c'ômnîîn t
M. Buchanan parle des cyprins ayant deux ët même trois lignes
latérales. M. John M’cMlànd a répété âpréSÎte&la'niême;rchôsér '
Le poisson brille d’un bel éclat argentéJ ’
L ’individu est long de six pouces et demi.
* Z /A bLE (PETIT RASOIR.
( LeuciscuS hovacula, Val.)
J ’ài rep®éie»teef dansk l’Atlas Géologique du VoySge de
feu Aictor'^JacquemOnt1 ? Ce petit able voisin des précé-
dens, et surtout du Leuciscus clupeoides.
-Il’a le profil duoos plus ,drpit, celui du ventre,très-arqué sous
]es^pectpraies, carqné et saillant eptrp les. ventrales et i’analê. La
hauteur, plus grande qpe la tête n’est longue, est cinq fois dans
fa longueur: tqtale.^La mâchojrç inférieure plus longue que là supérieure;
les dents pharyngiennes,, sur troi§ rangs,’au nombré de
cinq, de quatre et de trois .sur chaque iÿngéè pelles sont plus
pétites^qüe celles dès ables voisins. L’oe ililf plus grande l’opercule
plut arrondi ; le sous-opercule plus étroit. La dorsale, un peu plus
en arrière que celle du\yj)r^clupeoidë's^'répond aux premiers
rayôhs dé l’*nale; léé pèctoralfes^.langues" et pointues, n’atteignent
pss’ tout-à-fait les ventrales’, lesquelles touchentjpresque à l’anus.
T fi . 9; A.
Les noiiibresi^e l’anale diffèrent donc aussi un peu. I,a ligne
latérale descend p»r une grande cburbure dans la grande saillie du
’ ventxe eû^^rfelevant un peu avant la ventrale ;' élle marche! parallèlement,
au profil du ventre,r-sans ,sfe relever, jusqu’à la caudale, de
sorte qu elle $st. presque, aux-, trois.xjuarts de la hauteur à l’aplomb
d es, ventrales, : ainsi que, sur Jetggnc, çle la queue. ,Qn sait que le
plus-Servent cette ligne passe pèr le milieu du tronc de la queue.
Je ne vois rien1 qui représenterait ici une seconde ligne latérale.
Il y ‘a soixante rangées d’écaillès sur le côte, quinze au-dessus et
trois âiè-déssous à l’aplomb de fà ventrale et sur la pectorale, j’en
trouve Seulement douze^au- dessus et cinq au-dessous de la ligne.
La-couleur est un argenté brillant, à teintes vertes, pâles sur le
dos. Les nageoires* pôtirraièht bien avoir été louges.
4. Val. chez Jae<ptfefiioiîfj Voyage aux Indes, pl. i5 , fig. 2 ;
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